Maroc, Algérie, gazoduc et désinformation

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Les mensonges du Makhzen sur le contrat gazier avec l’Algérie, dévoilés
Le mensonge, le bluff et la désinformation, au sujet du renouvèlement du contrat de livraison du gaz algérien au Maroc, via le gazoduc Maghreb Europe,véhiculés durant de longues mois ont eu raison du régime du Makhzen.
Algérie54 a déjà mis l’accent sur les élucubrations marocaines, via des articles publiés précédemment et les arguments très fiables de l’expert algérien en énergie et analyste international en bourse, établi en Suède, Nouredine Leghliel , qui éclaireront sur les intentions marocaines d’exercer des pressions sur les autorités algériennes, en vue de céder au diktat marocain. Le Makhzen faisait appel à des sites sans envergure internationale dans le domaine de la finance internationale et de l’énergie, acquis à la cause de la monarchie pour diffuser des fakenews en vue de piéger les autorités algériennes, l’incitant à renouveler le contrat gazier qui expire le 31 octobre prochain.
Les mensonges du Makhzen sur le renouvèlement du contrat gazier
Ainsi, après plusieurs mois de mensonges, le Makhzen revient à la raison, en reconnaissant le besoin du royaume de renouveler le contrat gazier qui le lie à l’Algérie.
Sur ce registre, des médias marocains comme l’économiste.com, qui diffuseront, il y a si peu de temps des Fakenews, indiqueront que le Maroc est pour le maintien du Gazoduc Maghreb Europe (GME), dont le contrat arrive à son terme le 31 octobre 2021, citant la Directrice générale de l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra.
Cette dernière démentira sur les colonnes du média marocain, Maroc Le Jour, quotidien francophone de la MAP, les fake news affirmant que le Maroc aurait décidé d’empêcher l’approvisionnement de l’Espagne à la fin du contrat.
Benkhadra ajoutera que la volonté du Maroc de maintenir cette voie d’exportation a été clairement affirmée de manière constante, à tous les niveaux, depuis plus de trois ans. “C’est notre volonté, telle que nous l’avons exprimée verbalement et par écrit, publiquement et dans les discussions privées, toujours avec la même clarté et la même constance”. La patronne de l’ONHYM a par ailleurs rappelé que ce gazoduc a été construit par l’Espagne afin de permettre au gaz algérien de rejoindre l’Europe à travers le Maroc, “dans des conditions de sécurité optimales”. ce service est assuré par les personnels et le management marocains de la société Metragaz.
Les déclarations de la responsable marocaine, mettent à nu les manœuvres sournoises et belliqueuses du Makhzen, pour avoir un approvisionnement gazier à un prix bas, loin des cours sur le marché international.
Les propagandistes du Makhzen avaient tenté de piéger les responsables algérien en été 2020, en diffusant des informations via des sites et des larbins, que le royaume ne va pas renouveler son contrat avec Alger, se référant à un prix de gaz de 1,55 dollar, dans le but d’exercer la surenchère pour contraindre l’Algérie à revoir sa position sur le dossier sahraoui.
Cette manœuvre tombera à l’eau avec une hausse de 640% du prix du gaz passant de 1,55 à 13 dollars, et la machine propagandiste du Makhzen balancera une nouvelle fakenew, à savoir que le Maroc avait enregistré une basse de la consommation énergétique de 36%.
Les propagandistes du Makhzen avaient saisi la conjoncture de la baisse du prix du gaz pour souligner que l’Espagne compte changer de partenaire en optant pour le gaz américain, ou le projet fictif de réalisation d’un gazoduc reliant le Nigeria à l’Espagne via le sol marocain.
La hausse du prix du gaz n’a pas arrangé les choses pour le Makhzen, contraint de recourir une nouvelle fois au mensonge, à savoir le début d’exploitation d’un nouveau site forage situé dans le bassin d’Agadir, avec une capacité de deux milliards de barils de pétrole. Cette fausse « exploitation » est l’œuvre d’une société britannique d’exploration de pétrole portant le nom de Europa Oil & Gas, sachant que le chiffre d’affaires de cette fameuse entité est d’environ 250000 dollars, ce qui laisser les experts deviner l’impasse du régime marocain, et sa stratégie basée sur la gabegie et le mensonge.
Les hautes autorités algériennes sont avertis sur le sujet, et le non reconduction du contrat gazier doit accompagner les dernières mesures prises par le Haut Conseil de Sécurité
Le ministre de l’énergie et des mines Mohamed Arkab et le PDG de Sonatrach Tewfik Hakkar sont-t-ils bien informés des intentions réelles du Makhzen, car une précédente déclaration du PDG de la Sonatrach entretenait la confusion sur cette question
“Même en cas de non renouvellement de ce contrat qui prend fin en octobre prochain, l’Algérie pourra fournir l’Espagne, mais également répondre à une éventuelle demande supplémentaire du marché espagnol sans aucun problème”, avait dit le PDG de Sonatrach,, laissant entrevoir la possibilité de reconduction du contrat gazier avec le Maroc . Aujourd’hui, la tendance haussière des prix du gaz, est au profit de l’Algérie et nos responsables doivent tenir compte de cet atout pour défendre les intérêts de l’Algérie, avant toute considération.
Le Maroc, asphyxié économiquement.
Vers le non renouvèlement du contrat
Selon des informations en notre possession, les autorités algériennes auraient décidé de ne pas renouveler le contrat d’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe sur une longueur de 1400 kilomètres, dont 540 kilomètres traversent le Maroc, en partant du gisement al
gérien de Hassi R’mel dans le sud du pays.
Cette décision liée à des raisons économiques et à un contexte géopolitique, serait prise après la mise en service, par l’Algérie, de l’extension du gazoduc Egpdf, entre El Kasdir-El Aricha (Naâma) et Beni Saf (Aïn Témouchent) et aux derniers développements des relations algéro-marocaines, conjuguées à la brouille entre Madrid et Rabat au sujet de l’hospitalisation du président sahraoui Brahim Ghali et la surenchère marocaine des migrants envoyés vers l’enclave espagnole de Ceuta. Ce gazoduc, long de 197 kilomètres (diamètre 48») et d’un coût de 32 milliards de dinars, s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités d’exportation du gaz algérien via le gazoduc Medgaz.
Depuis 2011, le gazoduc Medgaz relie directement les installations algériennes de Béni Saf au port d’Almeria en Andalousie et 60% du gaz qui y transite est destiné au marché espagnol. Cette réalisation renforcerait les capacités de l’Algérie, dont celle de Sonatrach, à commercialiser du gaz naturel vers l’Europe, via ce gazoduc reliant Beni-Saf à l’Espagne, avait affirmé, à l’occasion, Mohamed Arkab, ministre de l’Energie et des Mines.
En effet, l’Algérie mise beaucoup sur le gazoduc Medgaz pour pouvoir pallier la fin du contrat Maghreb-Europe.
La fausse main tendue
Le monarque marocain, soutenu par l’entité sioniste mène une guerre contre l’Algérie via le trafic de drogue et son soutien aux organisations terroristes et de Rachad et du MAK, à l’origine des feux de forêts criminels qui ont ravagé plusieurs wilayas d’Oran, ne lésinent pas sur les moyens pour détruite l’État-nation d’Algérie, au profit du néocolonialisme, dont il joue l’instrument pour protéger son trône, au détriment également du peuple marocain.
A l’occasion de la fête du Trône Mohamed VI a brandi la carte de la fraternité algéro-marocaine et le destin commun, en vue de mettre les responsables algériens sur la défensive.
Cette fausse main tendue et cette manœuvre belliqueuse ont été rapidement mises à nu, par l’implication du Makhzen dans les feux de forêts criminels et l’espionnage d’algériens via le logiciel espion sioniste Pegasus.
Le fardeau de la dette marocaine
Aujourd’hui, le royaume est étranglé économiquement, suite au fardeau de la dette étrangère, qui ne cesse de grimper, et qui enregistre une hausse de 10%en 2020, et passe de 29,5% du PIB en 2019 à 34,9% en 2020 ; soutenue par l’impact du Covid-19, la faiblesse des rentrées en Tourisme, et les brouilles avec deux principaux partenaires européens à savoir l’Espagne et l’Allemagne
Selon des autorités financières marocaines, le déficit budgétaire du Maroc a quasiment doublé en 2020, passant de 46,5 milliards de dirhams à 82 milliards de dirhams, pesant désormais près de 7,6% du PIB. Le taux d’endettement public global au Maroc est, quant à lui, passé de 80,4% du PIB en 2019, à plus de 94% du PIB en 2020
La hausse du taux de l’endettement public du Maroc inquiète par voie de conséquence les agences de notation internationales, notamment les trois principales agences américaines : Standard&Poors, Fitch et Moody’s.
Après s’être vu sa note baisser chez Standard&Poors et avoir perdu son investment grade chez Fitch, le Maroc reçoit récemment un troisième coup dur de Moody’s : la troisième plus grande agence de notation internationale a révisé la perspective de la note du Maroc en négative. Moody’s souligne son inquiétude quant à la forte hausse de la dette du pays.
Étranglé économiquement, le Makhzen tente d’exporter sa crise socioéconomique, qui menace la pérennités de la monarchie le royaume , vers l’Algérie, en créant des tensions avec ses voisins comme l’Algérie, l’Espagne. Et la violation du cessez-Le Feu avec la RASD, le 13 novembre dernier, en est une parfaite illustration de l’aventurisme d’un régime aux abois. La normalisation avec l’entité sioniste, pour sauver le trône n’arrange nullement les choses sur le plan intérieur, car le peuple marocain a tout le temps exprimé son soutien indéfectible à la cause palestinienne et ne digérera nullement l’abandon de la cause palestinien et le diktat sioniste
Algérie54, 20/08/2021

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