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Le magazine allemand « International Politik » se dit convaincu que l’économie marocaine, sera impactée négativement par les derniers développements de la scène géopolitique.
Pour le magazine allemand, le régime du Makhzen a tenté vainement de faire chantage sur l’Europe, en envoyant des milliers de migrants, après avoir échoué dans son action de violation de cessez-le feu au Sahara occidental.
La brouille avec Berlin et Madrid, dans le sillage de la normalisation avec l’entité sioniste, n’a pas eu l’effet escompté pour détourner l’opinion publique marocaine sur les réels problèmes que traverse le royaume alaouite.
Cette diversion et fuite en avant d’un régime aux abois, risque de lui coûter cher, avec l’éventuelle suspension de l’aide de l’Union Européenne d’un montant de 346 millions d’euros octroyée par Bruxelles ces deux dernières années.
C’est dire que le chantage marocain vient de se retourner contre lui et comme dit l’adage, à force de jouer avec le feu, on se brule les doigts. Un adage qui s’applique bien à son jeu malsain de gabegie avec Alger, qui vient de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat, et de décider de revoir ses relations économiques.
Cette révision touchera inéluctablement la non-reconduction du contrat d’approvisionnement du Maroc en gaz, via le Gazoduc Maghreb-Europe, qui expire le 31 octobre prochain et qui permet au royaume d’engranger 200 millions de dollars chaque année, comme droit de transit estimé à 7%, en plus de l’interdiction d’utilisation des espaces aérien et maritime algériens par les avions et navires marocains et vont certainement augmenter les dépenses marocaines.
La stratégie de la communication et de bluff menée par ses instruments de propagande à l’égard d’Alger, a été contre-productive et a dévoilé le visage d’un régime réellement aux abois.
Le recours de l’Algérie à remplacer le GME par le Medgaz pour honorer les engagements de l’Algérie vis à vis de ses partenaires européens, en particulier les partenaires espagnol et portugais, a surpris le Makhzen et a eu raison de ses mensonges confirmés par l’appareil médiatique de la propagande du Palais Royal, et qui note que l’hiver sera rude dans la mesure où Rabat ne peut assurer plus que 10% de ses besoins en énergie.
Rabat a-t-il les moyens d’affronter une nouvelle crise énergétique qui s’ajoutent aux effets dévastateurs de la dette extérieure, la faiblesse des rentrées du tourisme liée à la crise sanitaire, et à la réduction des transferts des avoirs de la diaspora marocaine.
La normalisation avec l’ennemi sioniste pour sauver le trône s’avère, un pas pour la disparition du royaume.
Algérie54, 30/08/2021
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