Tags : Maroc, Venezuela, relations bilatérales, Amérique Latine,
Souligner l’engagement permanent du Maroc en faveur du renforcement des relations avec l’ensemble des pays du continent latino-américain et des Caraïbes, qui représentent une région prioritaire, notamment dans le cadre de la coopération Sud/Sud et des processus d’intégration interrégionaux, une décision qui puise sa raison dans la volonté de rapprochement du Maroc avec les peuples des pays latino-américains et caribéens, sur la base du riche patrimoine culturel commun et des fortes affinités linguistiques (6 millions d’hispanophones au Maroc);
Se féliciter de la coordination assurée entre le Maroc et le Venezuela dans le cadre de la coopération multilatérale et interrégionale et des contacts maintenus par nos deux pays au sein des principales Organisations Internationales et des processus interrégionaux sur divers thèmes d’intérêt commun, sachant que les deux pays partagent la même vision de promotion des valeurs universelles de justice, de solidarité, de paix sociale et de développement ;
Rappeler, dans le même contexte, que le Royaume et le Venezuela, qui coprésident conjointement le Groupe de travail Commerce, Investissements et Tourisme dans le cadre du Sommet Amérique du Sud/Afrique (ASA), participent activement aux travaux de ce processus interrégional de même qu’au sein du Sommet Amérique du Sud/pays Arabes (ASPA), ce, afin de promouvoir au mieux la coopération Sud/Sud ;
Mettre en exergue le souhait que cette coopération multilatérale et interrégionale exemplaire puisse se refléter au niveau bilatéral de manière à insuffler une nouvelle dynamique dans les relations entre les deux pays ;
Rappeler, dans ce contexte, les nombreuses possibilités de coopération fructueuses qui s’offrent entre le Maroc et le Venezuela dans divers domaines d’intérêt commun, notamment sur le plan économique et commercial, au bénéfice du développement et du bien-être des peuples de nos régions respectives, tout en signalant que nos deux pays disposent de riches expériences en matière de développement humain et social de même que dans le domaine énergétique et qu’ils peuvent en bénéficier mutuellement ;
Souligner que c’est dans cet esprit que le Maroc et plusieurs pays latino-américains et caribéens ont pu construire et mettre en place de véritables partenariats politiques et économiques bilatéraux constructifs, au moment où les relations avec d’autres pays de la région n’ont toujours pas enregistré la même vitesse, ce, en raison de blocages qu’il convient désormais de dépasser ;
Signaler que le Maroc souhaite vivement que ces blocages puissent être dépassés de manière sincère, en tenant compte de la réalité internationale et des derniers développements de la question du Sahara ;
Informer, dans ce cadre, qu’outre les pays qui n’ont jamais reconnu la pseudo « rasd » dont l’Argentine, le Brésil ou encore le Chili, la tendance actuelle en Amérique latine et aux Caraïbes, particulièrement depuis les années 2000, est au retrait de reconnaissances de la pseudo « rasd », à l’instar de ce qui a été fait par 15 pays de la région, dont le Honduras (janvier 2000), le Costa Rica (avril 2000), la Colombie (décembre 2000), la République Dominicaine (avril 2002), le Guatemala (juillet 2002), le Panama (20 novembre 2013) et le Paraguay (03 janvier 2014), et plusieurs pays caribéens en 2010, tels Antigua et Barbuda, la Dominique, Grenade, Sainte Lucie, et Saint Kitts et Nevis, puis en 2013, tels la Barbade, Haïti, et Saint Vincent et les Grenadines ;
Rappeler que ces pays considèrent que conformément aux principes du Droit International, la pseudo « rasd » ne dispose pas des attributs que sont le territoire, la population, le gouvernement et l’indépendance, pour qu’une collectivité humaine puisse aspirer à constituer un Etat souverain qui soit reconnu par le communauté internationale ;
Signaler que la décision de ces pays, qui s’est basée sur leur vision objective et réaliste de la question du Sahara et de leur volonté d’appuyer les efforts des Nations Unies pour un règlement politique, définitif et consensuel de ce différend artificiel jusqu’à l’aboutissement du processus onusien, a permis d’ouvrir une nouvelle page dans leurs relations bilatérales avec le Maroc et de lancer des actions concrètes de coopération ;
#Maroc #Venezuela