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Puisque c’est un devoir, un fait d’expérience quotidien dans tous les domaines et sur tous les fronts. Mais la stabilité primordiale, celle qui est la matrice de l’unité nationale, du développement durable, c’est la nature même des voies et outils conceptuels que tout un chacun emploie pour appréhender les conditions de cette stabilité. Celle-ci commence par la mise en valeur de la citoyenneté automatiquement suivie par le civisme, par le verbe et le langage de la solidarité pour qu’ensuite interviennent la mobilisation et la vigilance.
C’est déjà une théorie de fait. Il y aurait une mobilisation et un engagement passionnant pour imposer collectivement la tranquillité et la quiétude tant politique, démocratique que sociale. Une mobilisation qui scande et soutient les étapes du renouveau national. L’expression rejette a priori la rigidité cadavérique de la citoyenneté et du civisme.
Cela implique, en l’occurrence, un dynamisme ascendant vers la quiétude sociale et politique et ouvre la voie grande à la poursuite du développement durable. Comme toujours, il y a une hiérarchie des sociétés, dont les plus éminentes, les plus émancipées politiquement sont celles qui arrivent aujourd’hui en tête de l’accumulation des biens de la mondialisation. Les sociétés attardées, dit-on, souffrent d’un décalage. Mais un décollage peut récompenser leurs efforts si elles se conforment au modèle qui les devance de plusieurs étapes.
Dans tous les cas, le critère d’appréciation, est essentiellement qualitatif et repose sur les indicateurs de la prise de conscience individuelle et collective. Or, même à ce niveau, il y a maldonne. Aujourd’hui, en termes absolus, ce sera d’éviter le piétinement du climat général, c’est-à-dire dans ce sens que, l’action telle que celle qui cherche à dominer aujourd’hui le paysage national en terme de pratiques politique et démocratique sinueuses, et qui d’ailleurs se font de plus en plan dénoncer, voire rejeter par l’opinion.
Aux yeux de celle-ci c’est une forme de vulgarité et donc un péché originel particulièrement vicieux et sadique pour tous ceux et celles qui en acceptent la problématique. En effet, elle aiguille mal l’esprit citoyen, puisqu’elle ne lui laisse pas le loisir de réfléchir tranquillement à ce renouveau national, partant, sur la voie pour y parvenir ou à surmonter les défis et enjeux de la conjoncture actuelle.
La frustration sera sûrement très grande pour ceux qui se laissent prendre à ce » génie » de formule politicienne. Un piège engageant l’énergie créatrice de la société algérienne dans les impasses stériles. Mais il y a plus grave. Les pratiques politiques et démocratiques en vogue, sous leur apparence » neutre » de simples faits ou de constats sociopolitique et socio-économique, tendent à occulter les liens et la symbiose entre l’Etat et le peuple.
Dans le même désir, on omet de relever, de faire référence et de reconnaître les acquis populaires sur le plan politique, économique et social. On s’abstient de dire aussi que la stabilité du pays, aujourd’hui, est nationale que, l’Algérie occupe une bonne place dans le concert des nations.
La façon de toutes les critiques qui s’élèvent, émises jusqu’ici par l’opposition relèvent de l’approche anatomique plate et éclaboussée. La réalité et la philosophie du pouvoir, de son programme politique sont complètement ignorées. Mais l’opposition omet de reconnaître, qu’elle s’est transformée en une case qui renferme de nombreux nerveux, que les creux de son élan correspondent en termes de causalité physiques et politiques, aux protubérances que l’on voit dans un chemin impraticable et plein de nids de poule. C’est donc un mystère politique et une malédiction inguérissable, induits et injectés en grande partie à l’extrême dans la société et entretenue pour des desseins inavoués.
R. N.
Le Maghreb.dz, 16/09/2021
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