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L’ambassadeur d’Algérie au Chili, Mohamed Sofiane Berrah, a estimé que le Maroc s’est fourvoyé dans le choix de son nouvel allié à qui il a permis de s’immiscer dans les affaires de la région, affirmant que son recours à la logique de la force et à la politique du fait accompli au Sahara occidental dénote d’un comportement irréfléchi et irresponsable, dont l’inefficacité a été prouvée par les expériences du passé.
Lors d’une interview accordée à la chaîne TV « Ennahar », l’ambassadeur algérien a réitéré le soutien indéfectible l’appui de principe de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
« Le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie, à l’instar de tous les mouvements de libération dans le monde depuis les années 1960, est une position immuable et de principe émanant de son parcours de libération et de sa ferme conviction quant au droit des peuples à l’autodétermination », a-t-il soutenu.
A ce propos, il a rappelé que l’Algérie, bien que non partie prenante au conflit « soutient le processus onusien et encourage la communauté internationale, dans toute sa composante, au respect de la légalité internationale et à l’intensification des pressions sur le Maroc pour l’amener à reprendre les négociations, sans condition ni préalable, et à faire prévaloir le dialogue raisonnable et équitable dans ses pourparlers avec le Front Polisario au mieux des intérêts des deux peuples, sahraoui et marocain, frères ».
Pour M. Berrah, « le Maroc s’est fourvoyé dans le choix de son nouvel allié à qui il a permis de s’immiscer dans les affaires de la région », soulignant que Rabat « tente de véhiculer l’idée bancale que la normalisation avec l’entité sioniste est à même de lui permettre de faire basculer à son avantage l’équilibre des forces et d’imposer la logique de la force et la politique du fait accompli au Sahara occidental ».
« Ce comportement irréfléchi et irresponsable montre que le Maroc n’a pas appris les leçons du passé qui ont démontré l’inefficacité de la politique du bras de fer au vu de l’attachement du peuple sahraoui à l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination », a-t-il conclu.