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Les agissements du royaume ne sont plus tolérés : L’Algérie bloque une route marocaine qui traverse son territoire
Face à une provocation qui atteint son paroxysme, l’Algérie qui a toujours fait preuve de retenue, a décidé de rompre définitivement les relations diplomatiques avec le voisin de l’Ouest et d’interdire aux avions immatriculés au Maroc de survoler son espace aérien.
Autrement dit, l’Algérie a décidé de ne plus faire dans la dentelle avec le royaume marocain. Dorénavant, ce serait œil pour œil, dent pour dent.
Jeudi dernier, encore, l’Algérie a « décidé de bloquer une route nationale marocaine qui traverse son territoire », rapportent plusieurs médias. Une « voie stratégique au Maroc qui relie sur 900 kilomètres, du nord au sud, la ville de Bouarfa à celle d’Agadir ».
Et comme il fallait s’y attendre, les médias marocains aux abois, qui viennent encore une fois nous confirmer toute la haine qu’ils portent à l’Algérie, ont évoqué « une intervention de l’armée algérienne pour s’emparer d’une portion du territoire marocain, ce qui aurait donné lieu à une réaction musclée des Forces armées royales ». Ce qui est naturellement faux.
Sur la carte de cette zone, explique Sputnik France, la route nationale 10 pénètre dans le territoire algérien près de l’oued (rivière) Zelmou.
Tracé par les autorités françaises du temps du protectorat au Maroc, ce passage par cette «corne» de l’Algérie, considérée à l’époque comme territoire français, était certainement imposé par la configuration du terrain.
Contacté par Sputnik, Akram Kharief, journaliste spécialiste en question de défense et directeur du site spécialisé Menadefense, suit la situation à oued Zelmou depuis le début de l’opération.
«Contrairement à ce qui a été écrit, il n’y a pas eu d’affrontements entre les GGF (Gardes Frontières algériens) et les militaires marocains», insiste-t-il. Selon lui, le blocage de la RN 10 sur le territoire algérien est «un acte souverain».
En mars 2021, faudrait-il le rappeler, les autorités algériennes avaient décidé de récupérer l’oasis d’El Arja, près de Beni Ounif, toujours dans la wilaya de Béchar.
Depuis plusieurs décennies, des agriculteurs marocains vivants à la limite de la frontière ont exploité des palmiers situés sur le territoire algérien.
La présence des exploitants a longtemps été tolérée jusqu’au jour où les autorités algériennes ont décidé de leur interdire l’accès à El Arja qui est devenue une zone de transit de la drogue produite au Maroc d’après des sources locales algériennes.
Sauf que le contexte dans l’affaire d’oued Zelmou est marqué par de très fortes tensions entre les deux pays dont le Maroc est seul à en payer les conséquences.
La Patrie News, 26/09/2021