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Les allégations infondées relayées par trois ONG pro-marocaines au Conseil des droits de l’homme à Genève, en Suisse, au sujet des camps de réfugiés sahraouis à Tindouf sont guidées par «des motivations politiques» et «occultent délibérément les raisons ayant conduit le peuple sahraoui à fuir son territoire pour trouver refuge en Algérie», a indiqué la mission d’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève.
«Des organisations non gouvernementales, amatrices des sensations et à la recherche de publicité au niveau de notre Conseil, ont évoqué, avec une criminelle légèreté, la question des réfugiés dans les camps de Tindouf, occultant délibérément les raisons ayant conduit le peuple sahraoui à fuir son territoire pour trouver refuge en Algérie, faisant de cette situation la première plus longue à ce jour sous le mandat du Haut-Commissariat aux réfugiés», a souligné la délégation algérienne qui exerçait son droit de réponse au titre du débat général de la 48e session du Conseil des droits de l’homme pour répliquer aux mensonges colportés par les trois ONG.
«Ces organisations, dont le parti pris est si éloquent et qui se reflète dans les non-dits des orateurs, illustrent même pour les moins avertis leurs motivations politiques en s’attaquant, avec véhémence, au Front Polisario, un mouvement que les Nations unies reconnaissent comme mouvement de libération et qui fait le plaidoyer de la décolonisation du territoire du Sahara occidental au niveau du Comité des 24 et d’autres fora internationaux», a-t-elle précisé.
Avant d’ajouter que «l’insolence de ces missionnaires ne semble pas avoir de limites», puisque l’Algérie est également «citée pour son hospitalité, sa solidarité, en somme l’humanité dont fait preuve le peuple algérien à l’endroit du peuple sahraoui», a rappelé la délégation algérienne.
Et a relevé que «cet intérêt aurait été respectable de leur part si elles étaient du côté des victimes, des sans-voix et des persécutés, mais elles se manifestent à l’instigation de leur mentor pour polluer le véritable débat sur les questions qui interpellent notre conscience et que la documentation onusienne pertinente, dont la plus récente vient d’être mise en ligne la semaine dernière au titre de la présente session de l’Assemblée générale, pour mettre en exergue qui est la victime et qui est l’agresseur».
Elle tient à préciser que «les allégations que rapportent les organisations non gouvernementales, lorsqu’elles sont documentées, empruntent le chemin des procédures et trouvent, je suis convaincu, les réponses appropriées de la part des Etats sans pour autant que leurs auteurs ici, par procuration, se donnent en spectacle à chaque session contre de menus subsides, nuisant à la crédibilité de notre travail et à la pertinence de notre organe».
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