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BIR LAHLOU – Le ministère sahraoui des Affaires étrangères a affirmé qu’il ne restait devant le Maroc, après avoir échoué à légitimer son occupation par la force des armes et l’achat des consciences et des lobbies, que son intransigeance et les contrevérités proférées, lundi, par son ministre des Affaires étrangères devant la session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Selon le communiqué rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS), en réaction aux contrevérités du ministre des Affaires étrangères de l’occupant marocain dans son allocution devant l’AG des Nations unies, ce dernier « a tenu devant l’AG un langage qui ne cadre pas avec celui des Nations unies et usé de termes qui n’appartiennent pas au jargon des organisations internationales, ni à leurs résolutions et qui sont en contradiction avec les arrêts et avis juridiques de tous les tribunaux ».
Le MAE sahraoui a souligné, dans le même contexte, que « le Royaume marocain est responsable du déclenchement de la guerre au Sahara occidental, du fait de son déni de l’accord de cessez-le-feu conclu avec la partie sahraouie en 1991 sous l’égide de l’ONU et de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
« Le Maroc a signé la solution du référendum, étant la solution juste, de concordance, pratique et réaliste, comme mentionné dans le paragraphe cinq du plan de règlement », a rappelé le ministère sahraoui.
La République sahraouie réitère « son attachement absolu à son droit légitime à l’autodéfense conformément à l’Acte constitutif de l’UA et au droit international », appelant les Nations unies , l’UA et l’UE à exercer une pression sur la Maroc « pour mettre un terme à son occupation illégale des territoires de la République sahraouie, cela empêche l’organisation du référendum qui est le règlement pacifique signé par les deux parties et approuvé à l’unanimité par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale onusienne », a souligné la même source.
Le ministère sahraoui des Affaires étrangères a mis en avant également l’attachement de la République sahraouie et du front Polisario « à la sacralité des frontières internationales reconnues et la nullité de la possession des terres par la force », ajoutant qu’ils « collaboreront avec l’ONU et l’UA pour imposer le respect des droits du peuple sahraoui à la souveraineté et à l’unité territoriale contre l’agression marocaine ».
Le Conseil de sécurité, la MINURSO, le Haut commissariat aux droits de l’homme (HCDH) et le Comité international de la Croix rouge (CICR) sont tenus pour responsable de ne pas avoir interdit à l’occupant marocain de commettre les crimes ignobles contre les civils sahraouis dans les territoires occupés et de maintenir leur mutisme injustifié sur les crimes de guerres et ceux contre l’humanité qu’il n’a eu de cesse de perpétrer en dépit des appels de toutes les organisations de défense des droits de l’homme, documentés dans leurs rapports et résolutions fréquentes », a ajouté la même source.
APS
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