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Selon El Confidencial, « Albares se rend en Algérie pour discuter du gaz, mais c’est l’immigration qui pose problème » . En effet, selon un journal local d’Alméria, le drame de l’immigration irrégulière vit l’un de ses pires moments dans la province avec le flot incessant de petites embarcations depuis le début de l’été et l’arrivée sur les plages ces derniers jours de près d’une dizaine de corps, dont celui d’un enfant.
« Une vague irrépressible de migrants algériens a complètement dépassé les capacités des forces et des corps de sécurité de l’État à Almeria, qui fait face à une « situation spéciale » qui exige des « réponses spéciales », comme l’a reconnu cette semaine le subdélégué du gouvernement, Manuel de la Fuente », selon la même source.
« Il n’y a jamais eu autant de bateaux qui arrivent à terre ». C’est ce qu’avouent ouvertement à ce journal des agents de la Garde civile ayant plus d’une décennie de travail sur la ligne de front du contrôle des flux migratoires qui ont évolué des grands infra-bateaux bondés de subsahariens aux embarcations rapides et petites avec des Algériens promus par des réseaux de trafic de personnes qui sont payés en moyenne 3.500 euros par voyage ».
El Confidencial indique que « le ministre des affaires étrangères aurait préféré se rendre d’abord à Rabat, mais comme les autorités marocaines ne lui ont pas encore ouvert leurs portes, il a choisi de se rendre d’abord à Alger ».
Le journal espagnole ajoute que « José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères, aurait aimé commencer son incursion au Maghreb par la traditionnelle étape de Rabat qui marque habituellement les débuts de tout nouveau chef de la diplomatie espagnole ».
« C’est ainsi qu’il s’est exprimé lors de sa prise de fonction le 12 juillet, en ne mentionnant qu’un seul pays – le Maroc – avec lequel, a-t-il souligné, il est nécessaire de renforcer la relation d' »amitié ». Mais Rabat n’est pas encore prêt à recevoir Albares », inidque-t-il.