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Pandora Papers : Un cabinet d’avocats panaméen à nouveau au centre d’un scandale médiatique mondial

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DSK et son épouse marocaine


Le cabinet d’avocats panaméen Alcogal est une fois de plus le protagoniste d’une enquête journalistique internationale dans laquelle il est présenté comme « un aimant pour les riches et les puissants (…) qui cherchent à cacher des richesses à l’étranger », parmi lesquels trois anciens présidents du Panama, l’actuel président de l’Équateur et le roi de Jordanie.
D’Alemán, Cordero, Galindo & Lee (Alcogal) proviennent « plus de deux millions » du total de 11,9 millions de dossiers confidentiels de cabinets d’avocats et de prestataires de services offshore recueillis par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) dans le rapport intitulé Pandora’s Papers, publié dimanche.
« Une analyse des dossiers » de Pandora’s Papers par l’ICIJ « a révélé qu’à la suite des révélations » en 2016 des « Panama Papers » de l’époque, la fuite de millions de documents du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, aujourd’hui disparu, « au moins 113 entreprises ont changé leur agent enregistré de Mossack Fonseca à Alcogal », indique le consortium journalistique
Parmi les personnalités citées se trouve aussi l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui a réalisé l’achat d’un bien immobilier à Londres par le biais d’une société à l’étranger, et Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur de 1991 à 1993 et ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI).
DSK vit au Maroc où il a été condécoré par le roi Mohammed VI Grand cordon de l’ordre du Ouissam alaouite. Il a fait transiter plusieurs millions de dollars d’honoraires de conseil à des entreprises par une société marocaine exempte d’impôts, selon les documents examinés par l’ICIJ.
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