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Depuis hier, à Rome, Italie, pour une durée de trois jours, en réponse à l’invitation de son homologue italien, Luigi di Maio, à prendre part à la 3me réunion ministérielle « Italie-Afrique », le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra aura des rencontres bilatérales avec ses homologues africains.
Aussi durant son séjour en Italie, le chef de la diplomatie algérienne aura des entretiens avec son homologue italien « sur les dossiers de coopération et de partenariat entre L’Algérie et l’Italie, et des consultations sur un nombre de questions régionales et euro-méditerranéennes » indique, hier, un communiqué du MAE.
La 3e réunion ministérielle « Italie-Afrique » qui entame ses travaux de deux jours, aujourd’hui, se penche cette année, selon la même source, sur « l’examen des défis énergétiques et climatiques auxquels fait face l’Afrique » ainsi que leurs répercussions, sur le processus de développement dans les pays africains qui subissent de plein fouet les multiples impacts des changements climatiques causés par les pays riches.
La rencontre Italie-Afrique, sur le thème précité se tient et ce parallèlement, à la triptyque de la présidence actuelle de Rome, du G20 intitulée « Population, Terre et prospérité ». À Rome il sera question selon le communique du ministère de Lamamra de l’examen « des voies pour la mise en place d’une approche à long terme » visant la consolidation, poursuit-on « des capacités des pays, notamment en voie de développement, face aux défis de la préservation de l’environnement et du développement économique », situation qui s’est aggravée en raison des conséquences de la pandémie Covid-19.
Pour bon nombre d’experts et responsables politiques, dont africains, l’explosion des risques sanitaires et de ses conséquences ne doivent pas occulter l’urgence climatique, en raison non seulement des impacts néfastes et conséquences désastreuses des changements climatiques touchant gravement les pays de la sphère sud, mais à cause de la persistance des pays riches à ne pas assumer non seulement ses dégâts mais peinent à freiner le rythme de leurs émission de CO2.
Outre les interventions des ministres africains des affaires étrangères sur l’ordre du jour de la rencontre de Rome, prennent part au rendez-vous de Rome, des experts internationaux et régionaux, gouvernementaux et non-gouvernementaux et des patrons de sociétés internationales ainsi que des investisseurs privés.
Le chef de la diplomatie algérienne interviendra lors cette 3ème rencontre ministérielle Afrique-Italie, consacrée à « l’examen des défis énergétiques et climatiques » auxquels fait face l’Afrique, sur « la transition énergétique en Algérie » selon la même source, thème inscrit dans le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, comme « une nécessité impérieuse et choix stratégique pour l’Algérie » indique le communiqué du MAE.
Le chef de la diplomatie R.Lamamra, qui à New-York lors des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies a eu un marathon diplomatique soutenu, septembre dernier, avec ses homologues, notamment africains, a rejoint la capitale italienne, hier, au lendemain de son déplacement à des pays africains, l’Ethiopie et le Mali.
Seul pays d’Afrique du Nord sur à peine 12 pays africains invités par les hautes autorités éthiopiennes, à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement éthiopien, à Addis Abeba ou il a assisté à cette cérémonie, en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Ramtane Lamamra a eu des entretiens avec le président du Nigeria Muhammadu Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Sénégal, Macky Sall, le président de la République Ougandaise, Yoweri Museveni, le président de la République du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh et le président de la République de Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo.
Aussi le chef de la diplomatie algérienne s’est également entretenu avec le Haut représentant de l’Union africaine (UA), l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, avec lequel il a examiné les derniers développements aux plans sécuritaire et politique dans la région de la Corne d’Afrique et les perspectives de résolution des crises dans le continent ».
Aussi M.Lamamra s’est entretenu, avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, avec lequel il a évoqué les questions régionales et internationales d’intérêt commun. Le chef de la diplomatie algérienne a eu, également, un entretien avec le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), Workneh Gebeyeh.
S’agissant des relations bilatérales entre l’Algérie et l’Italie, les deux pays maintiennent un rythme de dialogue et d’échange de points de vus périodiques et soutenu, sur les questions de coopération entre les deux pays ainsi que sur les questions et dossiers de l’actualité régionale et internationale.
Il y a lieu de rappeler, l’appel téléphonique, entre R. Lamamra et son homologue italien, Luigi Di Maio, juillet dernier, lors duquel ils ont « discut des importantes échéances du partenariat bilatéral et de la situation dans la région Sahélo-saharienne et le Moyen-Orient » avait tweeté Lamamra.
Des discussions, « en vue du renforcement de la concertation et de la coordination, de même que nous avons également évoqué les perspectives du partenariat algéro-européen », a écrit dans un tweet M.Lamamra.
Karima Bennour
Le Courrier d’Algérie, 07/10/2021
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