Maroc Confidentiel

Soutien à la Kabylie : Le Maroc fait marche arrière

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Lors de la réunion ministérielle du Mouvement des non-alignés (MNA), qui s’est tenue par visioconférence les 13 et 14 juillet, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a évoqué le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Exerçant son droit de réponse, le représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a exprimé le soutien de son pays au « peuple kabyle » et son « droit à l’autodétermination ». Ensuite, le diplomate marocain a distribué aux pays membres de l’organisation une note adressée à la présidence du MNA en évoquant la Kabylie.

La réaction ne s’est pas fait attendre. Alger a rappelé son ambassadeur au Maroc. Faute de réaction de Rabat, l’Algérie a décidé le 24 août de couper ses relations avec son voisin de l’Ouest.

La capitale serbe, Belgrade, a accueilli hier les travaux du Sommet des Pays non Alignés qui marquent cette année le 60e anniversaire de la tenue de la première conférence de cette organisation.

Intervenant lors de ce sommet, le Premier ministre algérien, Aïmene Benabderrahmane a salué hier, la position «constante et de principe» du Mouvement des non-alignés en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant les Nations unies et le Conseil de sécurité à relancer le processus onusien de règlement du conflit au Sahara occidental.

La réponse du Maroc a été prononcée par Omar Hilale, quii conduit la délégation marocaine à ce sommet, a invité l’Algérie à participer « au processus politique en tant que véritable partie responsable de la création et du maintien de ce différend régional ». Fait marquant, à cette occasion, le diplomate marocain n’a pas mentionné la question de la Kabylie.

Le silence de Hilale sur cette question indique que le Maroc a pris au sérieux les menaces algériennes à ce sujet. Afin d’éviter davantage d’escalade, le royaume a choisi d’éviter cette question considérée par Alger comme une ligne rouge à ne pas dépasser.

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