Maroc : les escort-girls d’Omar Hilale. Du personnel féminin au sein de sa mission, chargé d’inviter des diplomates africains et des chefs de mission diplomatiques à des soirées intimes, dans le but évident de les compromettre ou d’exercer le chantage.
On savait que le Maroc était prêt à tout pour faire du lobbying anti-sahraoui et même anti-algérien, mais de là, à transformer sa mission permanente à New York, auprès de l’ONU, en une succursale de débauche, c’est un nouveau pas que Rabat n’a pas hésité à franchir.
Les spécialistes de la diplomatie et des arcanes des organisations internationales savent que les Marocains sont passés maitres dans la compromission des diplomates étrangers. Argent, sexe, pression, voyages touristiques, marchés douteux, les diplomates marocains et leurs services de Renseignements maitrisent l’arsenal du chantage politique. Leurs ambassades à travers le monde sont connues pour cela par toute la communauté internationale.
Mais voilà que le phénomène se déplace au cœur des Nations-Unis, au sein de la représentation marocaine à l’ONU, au siège new-yorkais. Le sulfureux Omar Hilale, officiellement, Chef de mission permanente marocaine aux Nations Unis, et officieusement «avocat» du MAK dans les couloirs onusiens, fait encore des siennes.
Les gros budgets sont de sortie par le Makhzen. L’objectif : enrôler et recruter le plus de voix possible des représentants des diplomates des pays africains en poste à New York, afin de contrecarrer les victoires diplomatiques du Polisario ou encore, tenter de ternir l’image de l’Algérie. Mais au lieu de faire preuve de persuasion politique ou d’arguments diplomatiques, Rabat rechute dans ses pratiques de corruption avec l’octroi de bourses d’études aux enfants des diplomates africains ou offre même des sommes allant jusqu’à 150.000 dollars aux nouvelles recrues.
Et quand le cash ne fonctionne pas, le Maroc dispose de personnel féminin au sein de sa mission permanente, chargés d’inviter des diplomates africains et des chefs de mission diplomatiques à des soirées intimes, dans le but évident de les compromettre ou d’exercer le chantage. D’ailleurs, il se murmure à l’ONU, que les « Bimbos » d’Omar Hilale sont de plus en plus nombreuses à se faire recruter comme attachés diplomatiques, écumant les coulisses à la traque des diplomates africains. Un débarquement de diplomates escort-girls qui fait beaucoup parler.
Le même assaut en termes de personnel a été constaté au sein de l’Agence marocaine de presse à New York, machine à propagande du Makhzen, qui recrute à tour de bras des pseudos correspondants de presse qui font tout sauf du journalisme.
Les services extérieurs marocains mettent ainsi le paquet pour activer leur lobbying et leur pression sur les pays africains afin d’obtenir leur adhésion dans les campagnes anti-algériennes. Parfois avec des échecs retentissants, comme lorsque Omar Hilale, a tenté d’approcher des pays africains pro-sahraouis tel que l’Afrique du Sud, pour leur proposer des deals incongrus, et s’est fait rejeter par les enfants de Mandela. Tout n’est pas à acheter.
H. C.
L’Algérie Aujourd’hui, 18/10/2021