Des rappeurs marocains attaquent l’Algérie. Les Marocains et leurs alliés sionistes voulaient pousser vers le chaos social dans le pays, à travers une guerre de rues entre les rappeurs DZ aux millions de fans.
La crise politique algéro- marocaine gagne le rap! La semaine dernière, le Makhzen a «enclenché» ses relais musicaux pour s’attaquer au peuple algérien. C’est un chanteur dénommé «Hilwa» qui a ouvert les hostilités. Il a mis en ligne une vidéo où il s’attaque à son homologue «Didine Canon 16». Une chanson de caniveau où il n’omet pas de lancer quelques «piques» en direction du peuple algérien. Le rappeur algérien lui a répondu à travers un storie où il appelle à éviter la «fitna» entre les deux peuples. Le sujet de «Sa Majesté» ne tarde pas à montrer ses véritables intentions. Il publie à son tour un message sur les réseaux sociaux avec des annonces politiques à peine voilés où il reprend la bonne vieille rengaine de M6 et de ses sbires. Il parle, revient avec les thèses sur les Amazighs en Algérie. Il est même allé jusqu’à jeter à terre l’emblème algérien et le maillot de l’Équipe nationale de football.
Une ligne rouge a été dépassée. «Didine Canon 16» lui répond alors à travers un «clash» intitulé «Trump». Cette nouvelle attaque marocaine contre l’Algérie a provoqué un véritable tollé dans la «gamme» (univers du rap, Ndlr) algérienne. Pourtant, en conflit depuis plusieurs mois avec «Didine Clash», les stars algériennes du domaine se sont unies comme un seul homme pour répondre à cette nouvelle provocation de l’Ouest. Sur les réseaux sociaux en annonçant une trêve pour faire face à cette déferlante haineuse du Royaume chérifien. Des morceaux ont envahi la Toile, à l’image de Trap King, avec sa chanson intitulée «The seventh king» (le septième roi, Ndlr) avec des invectives qui soulignent les pratiques peu orthodoxes du souverain marocain. Le rappeur «Flenn», avec sa chanson «Recyclage», est venu sceller la victoire algérienne contre ce nouveau plan machiavélique du Makhzen. En quelques jours, cette chanson a fait des millions de vues, la plaçant à la tête des tendances musicales de la semaine sur Youtube. Elle a même été reprise en masse, par d’autres artistes algériens, qui l’ont adoptée à leur sauce avec le hashtag Bengladesh. Ce dernier a «noyé» les réseaux sociaux des deux pays, accompagnant des publications sur les tentatives désespérées de Rabat de provoquer la discorde entre les Algériens.
Car il faut comprendre que les visées marocaines et de leurs alliés sionistes étaient de pousser vers le chaos en Algérie, à travers une guerre entre rappeurs. Ils voulaient jeter de l’huile sur le feu en accentuant l’effervescence et le clash qui existe entre les rappeurs algériens, dont chacun compte des millions de fans, ce qui devait pousser ces derniers à s’affronter dans la rue pour mener au désordre social qui fait tant fantasmer Mohammed VI. Mais c’était mal connaître les Algérien set leur amour de la patrie. Contrairement aux Marocains, qui ont été enclenchés par des ordres venant du Palais, les DZ ont répondu spontanément pour défendre leur mère patrie.
Pourtant, certains d’entre eux sont connus pour leur opposition, avec des chansons hostiles au pouvoir. Néanmoins, comme bon Algérien qui se respecte, on lave le linge sale en famille. Quand quelqu’un nous attaque, tente la «hogra», on est uni plus que jamais pour détruire l’ennemi. Un message fort pour ce qui sera la réponse du peuple contre toute attaque venant de l’Ouest. C’est l’arroseur arrosé…
Walid AÏT SAÏD