Maroc-Algérie. La fermeture du GME dans la presse anglophone – Cette décision n’aurait pas d’impact significatif, a indiqué l’ONEE dans un communiqué dimanche soir.
L’Algérie va cesser ses exportations de gaz vers l’Espagne via le Maroc
L’Algérie est le principal fournisseur de gaz de l’Espagne, dont elle couvre près de la moitié de la demande de gaz par le biais du gazoduc Maghreb-Europe.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné à l’entreprise publique d’énergie Sonatrach d’arrêter les exportations de gaz vers l’Espagne via un gazoduc qui traverse le Maroc, en raison des tensions avec Rabat.
L’Algérie, premier exportateur de gaz naturel d’Afrique, utilise depuis 1996 le gazoduc Gaz-Maghreb-Europe (GME) pour livrer plusieurs milliards de mètres cubes (mmc) par an à l’Espagne et au Portugal.
Mais le contrat GME doit expirer dimanche à minuit, un peu plus de deux mois après qu’Alger a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat en raison d' »actions hostiles » – des accusations que le Maroc a rejetées.
« Aucun impact significatif »
Tebboune a « ordonné la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office national marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), ainsi que le non-renouvellement du contrat, qui expire dimanche à minuit », indique un communiqué de la présidence.
Cette décision n’aurait pas d’impact significatif, a indiqué l’ONEE dans un communiqué dimanche soir.
« En prévision de cette décision, les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité du pays », a-t-il ajouté.
Tebboune a pris cette décision après avoir consulté le Premier ministre et les ministres de l’énergie et des affaires étrangères « à la lumière du comportement hostile du royaume (marocain) qui porte atteinte à l’unité nationale », a-t-il précisé.
Un gazoduc sous-marin exclusif
Des responsables algériens et espagnols ont déclaré mercredi qu’Alger livrerait désormais son gaz naturel à l’Espagne exclusivement par un gazoduc sous-marin afin d’éviter le Maroc.
Mais les experts ont déclaré que la ligne sous-marine alternative, connue sous le nom de Medgaz, a une capacité inférieure à celle du GME, alors que l’Espagne s’inquiète de plus en plus de la pénurie de gaz et de la flambée des prix de l’énergie en Europe.
La ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, s’est voulue rassurante lors d’une réunion à Alger en début de semaine, parlant des « dispositions prises pour continuer à assurer, de la meilleure façon, les livraisons de gaz par Medgaz selon un calendrier bien déterminé ».
Medgaz peut transporter huit milliards de m3 par an, et des travaux sont prévus pour augmenter sa capacité et atteindre 10,5 milliards de m3.
L’Algérie a également proposé d’augmenter les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) par voie maritime.
L’expert en géopolitique du Maghreb Geoff Porter a déclaré à l’AFP que l’option du transport maritime n’avait pas de sens sur le plan financier.
L’Algérie et le Maroc ont connu des mois de tensions, en partie à cause de la normalisation par le Maroc de ses liens avec Israël en échange de la reconnaissance par Washington de la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental contesté.
Rabat a rejeté les accusations d’actes hostiles lancées par l’Algérie contre son voisin.
TRT World, 01/11/2021
———————————————–
Le Maroc estime que la décision de l’Algérie de mettre fin à son approvisionnement en gaz a « peu d’impact ».
RABAT – Le Maroc a déclaré dimanche que la décision de l’Algérie de ne pas renouveler un contrat d’approvisionnement en gaz avec le Maroc a « peu d’impact » sur le système national d’électricité, a tweeté la télévision publique 2M, citant un communiqué de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable.
L’office a également ajouté que les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité et que d’autres options sont à l’étude pour des alternatives durables à moyen et long terme, a rapporté 2M TV.
L’Algérie, qui a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, cessera de fournir du gaz naturel à ce pays par le biais du gazoduc Maghreb-Europe à partir du 1er novembre, ont déclaré à Reuters trois sources ayant une connaissance directe de la question en début de semaine.
Le gazoduc Maghreb-Europe, d’une capacité de 13,5 milliards de mètres cubes (mmc), relie l’Algérie à l’Espagne. L’Algérie continuera à approvisionner l’Espagne en utilisant le gazoduc sous-marin Medgaz, d’une capacité annuelle de 8 milliards de m3, qui ne passe pas par le Maroc, ont précisé les sources.
Selon les analystes, les problèmes techniques liés aux projets de l’Algérie d’augmenter la capacité du gazoduc Medgaz pourraient aggraver la crise énergétique en Espagne à un moment où les factures de gaz s’envolent en Europe.
L’Algérie utilisera des navires pour transporter le gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Espagne.
Selon les analystes, cela signifierait que Sonatrach devrait affréter davantage de navires, ce qui entraînerait une nouvelle hausse des prix du GNL, les tarifs de transport ayant plus que doublé depuis le début du mois.
Les prix du GNL se sont envolés ces derniers mois en raison des pénuries structurelles en Europe et des prévisions d’un hiver froid et d’une forte demande.
Middle East Online, 31/10/2021
L’Algérie arrête ses exportations de gaz vers l’Espagne via le Maroc
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a décidé dimanche d’arrêter les exportations de gaz naturel vers l’Espagne via le Maroc, a rapporté l’agence de presse officielle APS.
La présidence a annoncé dans un communiqué que Tebboune a ordonné à la compagnie énergétique publique Sonatrach de cesser toute relation commerciale avec le Maroc et de ne pas renouveler le contrat de gazoduc avec le Maroc, qui prend fin à minuit le 31 octobre 2021.
Le communiqué souligne que le président a pris cette décision en raison des pratiques « hostiles » du Maroc à l’égard de l’Algérie qui affectent l’unité nationale.
L’Algérie a utilisé le gazoduc Gaz-Maghreb-Europe (GME) via le Maroc pour transférer du gaz naturel vers l’Espagne.
Le ministre algérien de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, a affirmé le 11 octobre que son pays restera « le fournisseur de gaz fidèle et garanti » de l’Europe.
Il a indiqué que le gazoduc Medgaz, qui relie l’Algérie et l’Espagne par la mer, garantit un approvisionnement annuel de 8 milliards de mètres cubes de gaz, notant que la capacité du gazoduc doit être portée à 10,6 milliards de mètres cubes d’ici décembre.
L’Algérie, qui produit 1,2 million de barils de pétrole par jour et 130 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, est le premier exportateur de gaz naturel d’Afrique. Elle utilise des gazoducs et des navires-citernes pour fournir du gaz naturel aux pays européens.
L’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en août, invoquant ce qu’elle a décrit comme les politiques « hostiles » de ce dernier.
Le Maroc a ensuite regretté la décision « totalement injustifiée » de l’Algérie de rompre les liens diplomatiques entre les deux pays.
Xinhua
CGTN Africa, 01/11/2021
——————————-
L’Algérie va interrompre ses exportations de gaz vers l’Espagne via le Maroc
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné dimanche à la société publique d’énergie Sonatrach d’interrompre les exportations de gaz vers l’Espagne via un gazoduc traversant le Maroc, en raison de tensions avec Rabat.
L’Algérie, premier exportateur de gaz naturel d’Afrique, utilise depuis 1996 le gazoduc Gaz-Maghreb-Europe (GME) pour livrer plusieurs milliards de mètres cubes (mmc) par an à l’Espagne et au Portugal.
Mais le contrat GME doit expirer dimanche à minuit, un peu plus de deux mois après qu’Alger a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat en raison d' »actions hostiles » – des accusations que le Maroc a rejetées.
Tebboune a « ordonné la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office national marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), ainsi que le non-renouvellement du contrat, qui expire dimanche à minuit », selon un communiqué de la présidence.
Cette décision n’aurait pas d’impact significatif, a indiqué l’ONEE dans un communiqué dimanche soir.
« En prévision de cette décision, les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité du pays », a-t-il ajouté.
Tebboune a pris cette décision après avoir consulté le Premier ministre et les ministres de l’énergie et des affaires étrangères « à la lumière du comportement hostile du royaume (marocain) qui porte atteinte à l’unité nationale », a-t-il ajouté.
Des responsables algériens et espagnols ont déclaré mercredi qu’Alger livrerait désormais son gaz naturel à l’Espagne exclusivement par un gazoduc sous-marin afin d’éviter le Maroc.
Mais les experts ont déclaré que la ligne sous-marine alternative, connue sous le nom de Medgaz, a une capacité inférieure à celle du GME, alors que l’Espagne est de plus en plus préoccupée par les pénuries de gaz et la flambée des prix de l’énergie en Europe.
La ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, s’est voulue rassurante lors d’une réunion à Alger en début de semaine, parlant des « dispositions prises pour continuer à assurer, de la meilleure façon, les livraisons de gaz par Medgaz selon un calendrier bien déterminé ».
Medgaz peut transporter huit milliards de m3 par an, et des travaux sont prévus pour augmenter sa capacité et atteindre 10,5 milliards de m3.
L’Algérie a également proposé d’augmenter les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) par voie maritime.
L’expert en géopolitique du Maghreb Geoff Porter a déclaré à l’AFP que l’option du transport maritime n’avait pas de sens sur le plan financier.
L’Algérie et le Maroc ont connu des mois de tensions, en partie à cause de la normalisation par le Maroc de ses liens avec Israël en échange de la reconnaissance par Washington de la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental contesté.
Rabat a rejeté les accusations d’actes hostiles lancées par l’Algérie contre son voisin.
AFP
Macao Business, 01/11/2021
Be the first to comment