Un terroriste impliqué dans l’attentat de Marrakech, relaĉhé – Au Maroc, tout est permis
Il est de notoriété publique que la justice marocaine, aux ordres de Mohamed VI, n’a jamais été indépendante. Mieux, ou pire, c’est selon : dans cette scabreuse affaire qui va bien au-delà que friser le ridicule, on fait face à un cas typique d’amnésie et de schizophrénie aggravées. De fait, une source sécuritaire marocaine a récemment confirmé que les autorités marocaines ont reçu mercredi de leur homologue français un ressortissant marocain résidant en France, reconnu coupable d’être à l’origine de l’attentat terroriste qui a visé un hôtel de la ville de Marrakech en 1994.
Paris a expulsé vers le Maroc un ressortissant marocain résidant en France, reconnu coupable d’être à l’origine de l’attentat terroriste qui a visé un hôtel de la ville de Marrakech en 1994, a indiqué vendredi à l’AFP une source sécuritaire marocaine. La source a expliqué qu’Abdelilah Ziyad, 63 ans, « a été expulsé de France mercredi et présenté au juge d’instruction comme autorité judiciaire compétente ».
Le juge d’instruction au Maroc a décidé de le libérer « en raison de la prescription de toutes les charges retenues contre lui », sic ! Cette « relaxe est à tout le moins hallucinante. Elle sent carrément le soufre. Rabat, qui en avait perfidement accusé l’Algérie, donne en effet l’air de vouloir cacher des choses. Les accusations de Hassan II formulées à cette époque avaient en effet ouvert la boite de Pandore.
L’Algérie, qui luttait héroïquement seule contre les terroristes sanguinaires du GIA, faisait en effet l’objet d’un tacite embargo. Aussi, avait-elle le plus grand besoin d’aides et de soutiens extérieurs. Or, le Maroc avait fait pire que de nous accuser de cet attentat et de nous tourner le dos en instaurant des visas à l’égard des ressortissants algériens. Il offrait en effet protection, base de repli, arme et argent, à ces criminels en train de massacrer le peuple algérien, sans distinction d’âge, ni de sexe. Deux exemples probants prouvent inéluctablement ce constat.
D’abord, Abdelhak Layada, avait déjà été reçu par le roi Hassan II et son âme damnée Driss Basri, comme il nous l’a lui-même avoué après sa laborieuse extradition depuis le sol du royaume chérifien. Ensuite, Hassan II avait lui-même avoué et justifié son soutien aux terroristes sanguinaires du GIA quand il avait déclaré à cette époque qu’il voulait faire de l’Algérie un « laboratoire à ciel ouvert ».
il en paie aujourd’hui, avec ses descendants, les dommageables conséquences, en subissant le douloureux retour de flamme de l’islamisme qu’il a longtemps choyé pour nuire à notre pays.
Et comme l’histoire a souvent tendance à se répéter, l’asile accordé par le Maroc aux terroristes séparatistes du MAK ne sera pas sans conséquences pour le Makhzen. Gare au soulèvement des populations brimées du Rif !
Kamel Zaidi
La patrie news, 01/11/2021