Maroc Confidentiel

Algérie-Maroc. Innommable lâcheté (Edito du Moudjahid)

Algérie-Maroc. Innommable lâcheté (Edito du Moudjahid) – Embraser la région, entrainer l’Algérie dans la spirale infernale de violence et de guerre. Les desseins du makhzen font tomber leurs masques

Embraser la région, entrainer l’Algérie dans la spirale infernale de violence et de guerre. Les desseins du makhzen font tomber leurs masques. L’agressivité, l’hostilité viscérale et le bellicisme criminel des forces d’occupation marocaines se confirment avec l’assassinat odieux de trois ressortissants algériens par le bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux.

C’est ce qu’indique la présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme «ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».
Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue de tirer cette affaire au clair.

Ce crime, d’une extrême gravité, un véritable terrorisme d’Etat, constitue la preuve que l’escalade préméditée par la partie marocaine n’a d’autre objectif que de pousser au paroxysme la confrontation et à entrainer la région dans une spirale de guerre et de violence.

Les faits le prouvent. Le royaume ne cesse de lancer des campagnes de propagande venimeuses contre l’Algérie, son peuple et ses dirigeants. Son expansionnisme, ses conspirations, subversives autant qu’haineuses, ne se comptent plus.
Plus grave. La normalisation des relations marocaines avec l’État sioniste n’est rien d’autre que la matérialisation d’un complot contre la stabilité de l’Algérie.

Pour preuve: le Maroc a fait de son territoire une plateforme permettant à des puissances étrangères de tenir des propos hostiles à l’Algérie.
Les révélations de l’affaire Pegasus, logiciel développé par la société israélienne NSO, utilisé par les services secrets marocains pour espionner 6.000 téléphones de personnalités et de citoyens algériens, ont mis à nu la vénalité et la concupiscence des autorités marocaines.

Ce scandale a suscité l’indignation générale

L’Algérie a condamné vigoureusement cette inadmissible atteinte aux libertés fondamentales qui est également une violation flagrante des principes régissant les relations internationales et une pratique dangereuse.
Une ligne rouge a été franchie, avec la diffusion par l’ambassadeur marocain à l’ONU d’une note rappelant le soutien du royaume chérifien au prétendu «droit à l’autodétermination du peuple kabyle».

Des organisations non gouvernementales, à la recherche de publicité et de … fonds, ont évoqué, avec une odieuse légèreté, la question des réfugiés dans les camps de Tindouf, occultant volontairement et avec cynisme les raisons ayant conduit les Sahraouis à fuir leur territoire pour trouver refuge en Algérie.

La détermination de l’Algérie à jouer pleinement un rôle pivot dans son espace régional irrite le makhzen et le pousse jusqu’à ses derniers retranchements. Cette succession d’actes hostiles, qui a atteint son paroxysme avec l’attaque meurtrière contre des citoyens algériens ne sera pas sans suite. L’Algérie a prévenu: «le crime ne restera pas impuni».

EL MOUDJAHID, 04/11/2021

Nouvelle agression du makhzen : L’acte abject est signé

Le Maroc cherche-t-il à entraîner la région dans un nouveau conflit armé ? Des va-t-en guerre au Maroc ou ailleurs veulent-ils entraîner l’Algérie dans un conflit régional aux conséquences imprévisibles pour la région ? La question se pose et s’impose, après le lâche assassinat de trois ressortissants algériens, lors d’un «bombardement barbare  de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région». Un crime signé, puisque, selon le communiqué de la présidence de la République, plusieurs facteurs désignent «les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».

Le jour choisi — il serait naïf de croire que c’est un simple hasard du calendrier, pour perpétrer ce crime odieux — relève assurément de la provocation à laquelle ne cesse de s’adonner le Maroc, et ce depuis des années. C’est, en effet, le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célébrait, dans la joie, la sérénité et le recueillement, le 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération nationale, que les assassins sont passés à l’acte. Et si le Maroc est désigné une nouvelle fois comme le coupable, c’est aussi parce que les conclusions de l’enquête menée par les autorités algériennes conduisent vers le makhzen.

En effet, l’Algérie, comme à son habitude, ne s’est pas précipitée à condamner le Maroc, avant d’avoir la certitude de l’identité des criminels. Le communiqué de la présidence a rappelé que dès qu’elles ont eu connaissance de la survenance de cet acte ignoble, les autorités algériennes ont pris les dispositions nécessaires pour «enquêter, en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré». Aussi, c’est sur la base de cette enquête qu’il est permis de dire que ce lâche assassinat est une «nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur».

Dès lors, il faut se demander à quel jeu malsain et dangereux le Maroc est-il en train de jouer ? Est-il en train de pousser l’Algérie à franchir ce pas qu’elle se refuse de faire, en dépit de la répétition d’actes agressifs et hostiles à son égard ? Car la mort de ces trois Algériens dans le bombardement de leurs camions est la énième provocation d’une longue liste qui compte, déjà, le soutien à des organisations classées terroristes et qui agissent contre l’Algérie, l’espionnage de personnalités nationales et de militaires algériens via le programme Pegasus, des dérives particulièrement dangereuses et irresponsables, comme celle invoquant un prétendu «droit à l’autodétermination du vaillant peuple kabyle». Ce sont-là les plus récentes marques d’hostilité. Car, faut-il le rappeler, «il est historiquement et objectivement établi que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays, et ce depuis l’indépendance de l’Algérie».

Et c’est ce que le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, n’a pas manqué de faire dans la déclaration dans laquelle il a annoncé, en août dernier, la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc. Il reviendra à la charge en déclarant à un média étranger que  «Rabat est allé très loin dans son attaque contre l’Algérie». Mais il est clair, après cette nouvelle agression contre de simples civils algériens, que le Maroc ne s’est fixé aucune limite et que surtout il n’entend pas revenir à la raison, en dépit des nombreux avertissements qui lui ont été adressés. Le communiqué de la présidence a indiqué que «les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’État rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni».

Reste à se demander si le Maroc est prêt à assumer les conséquences de ses actes hostiles et incessants ?

Nadia Kerraz

El Moudjahid, 04/11/2021

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