Une philosophie visant à réduire la dépendance extérieure

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Afin de contrer les difficultés conjoncturelles induites par la double crisse issue du recul des revenus des hydrocarbures et la pandémie du coronavirus (Covid-19). L’impact de cette double crise dans une économie fortement dominée par la rente des hydrocarbures, le gouvernement dans l’objectif d’apporter une riposte, n’a pas lésiné sur les moyens face à la crise et ainsi stabiliser la situation, notamment à travers une croissance pérenne de l’économie. Avec une ambition à la fois conjoncturelle et structurelle inscrite dans le plan de relance économique et sociale dans la continuité du volet économique du programme présidentiel.

Le Plan de relance socio-économique intervient dans un contexte de conjoncture particulière et vise comme objectif essentiel la construction d’une économie développée et parfaitement intégrée, l’amélioration des march és et des initiatives pour un meilleur climat des affaires, une politique incitative d’encadrement macro-économique et micro-social accrue mais aussi une nouvelle approche dans les relations commerciales internationales. La stratégie qui vise l’édification d’une économie développée et indépendante découle du bilan passé peu consistant et des enjeux de l’horizon 2O3O. En effet, la philosophie du plan de relance économique et sociale se propose de résorber les déséquilibres internes et externes de l’économie nationale et d’assurer une croissance constante et autoentretenue. Elle vise à garantir le plein emploi et à satisfaire les besoins de première nécessit é de la population par la production nationale.

La réduction de la dépendance extérieure, grâce à une politique soutenue d’intégration où les industries des biens d’équipement et la PME constituent l’élé- ment moteur, demeure dans cette philosophie un axe directeur.  » L’économie nationale, aujourd’hui, devra changer de paradigme pour sortir de l’économie linéaire et planifiée et d’aller vers une économie circulaire offrant plus de liberté financière aux opérateurs économiques et les opérateurs économiques et sociaux devront se mobiliser ensemble pour sauver le pays face à la conjoncture particulière de la chute des cours des hydrocarbures et la pandémie de la Covid-19, qui a mis à genoux l’économie mondiale « . (Dixit A. Tebboune).

Face à cette conjoncture difficile, au niveau macroéconomique, les secteurs prioritaires doivent dorénavant tenir le rôle principal et constituer la finalité et donc le moteur de la relance économique et sociale où l’industrie et l’agriculture produiront et se développeront pour répondre aux besoins de la société.

Les priorités au sein des secteurs stratégiques doivent être hiérarchisées d’une part en fonction des besoins et d’autre part en fonction des impératifs de développement des technologies de pointe qui leurs seront indispensables en particulier et à l’économie en général. C’est dire que désormais le niveau de développement du pays doit être suffisant pour accroître la production nationale et élever le niveau de vie de la population.

’intensification de la relance économique grâce notamment à la mise en oeuvre dans ce but de toute une série de réformes, de mesures d’organisation économique, de procédés scientifiques et techniques, constitue aujourd’hui, l’orientation générale en vue d’accélérer la croissance.

A cet égard et parallèlement aux mesures prises pour réduire la dépendance économique, le Plan de relance économique a fixé des objectifs en matière d’exportation de produits industriels qui prendraient la relève du pétrole et du gaz. Aussi, la restructuration des exportations dans le sens d’une diversification plus large des produits exportés, ne laissant à aucun produit une position prépondérante, devient-elle un objectif primordial dans la politique économique à long terme de l’Algérie.

Par B. Chellali

Lemaghreb.dz, 10/11/2021

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