Tags : Algérie, économie, affaires, business, croissance – Algérie. Les garanties d’un business gagnant-gagnant
A travers un nouveau modèle de croissance, l’Algérie amorce substantiellement ses performances économiques en rationalisant le potentiel lui permettant de réaliser une croissance plus forte et durable tout en mettant en œuvre de nouvelles réformes structurelles. En rapport avec cette piste de rebond économique, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a annoncé lundi, que la loi sur l’investissement avait subi des amendements substantiels devant favoriser la libération des initiatives. Dans une déclaration à la chaîne « Ski News Arabia » en marge de sa supervision de la célébration de la Journée nationale de l’Algérie à l’Expo-2020 Dubaï, M. Benabderrahmane a précisé que » la loi sur l’investissement représente l’un des principaux éléments des réformes structurelles et profondes en passe d’exécutions.
Cette réforme s’inscrit dans le cadre d’une « approche intégrée de l’économie et du développement, initiée par le président de la République « , ajoute le Premier ministre. Une telle approche, a-t-il expliqué, a permis une révision de la loi sur l’investissement en y introduisant des amendements substantiels permettant d’investir dans tous les domaines, notamment le tourisme, les énergies renouvelables, les mines et l’agriculture, afin que ces secteurs soient » ouverts » à tous ceux qui souhaitent accéder au marché algérien. Et d’affirmer que la règle des 51/49, qui constituait un obstacle à l’investissement, a également été abrogée.
Dès lors, » la vision adoptée en matière d’investissement ne sera soumise qu’au principe gagnant-gagnant pour faire avancer l’économie nationale vers de nouveaux horizons fondés sur des revenus diversifiés loin de la dépendance aux hydrocarbures « . C’était donc une nécessité pour l’Algérie de s’adapter aux mutations profondes dans les relations économiques internationales, engendrées par la globalisation, et en même temps d’assurer que le pays a des ressources morales et matérielles pour opérer une accélération décisive de son développement.
Sur ce chemin économique innovant le gouvernement œuvre à renforcer la relance économique, à moderniser le système bancaire et financier, à réformer le secteur public commercial et la gouvernance des institutions publiques ainsi qu’à améliorer davantage l’attractivité du climat d’investissement et le cadre de développement des entreprises et de l’entrepreunariat.
L’amendement apporté à la loi sur l’investissement, l’abrogation de la règle des 51/49 ouvrant la voie à l’investissement dans tous les domaines, le gouvernement met le cap sur les performances économiques du pays pour les normaliser en acte positif qui appelle déjà à saisir l’opportunité de ces deux grandes décisions structurelles pour booster la croissance économique et en même temps pour s’attaquer aux problèmes et difficultés de développement profondément enracinés. C’est aussi l’offre d’une plus grande marge de manœuvre pour résoudre certains des problèmes profondément enracinés qui continuent d’entraver les progrès vers la diversification de l’économie nationale et sa croissance.
Le défi consiste maintenant à canaliser cet élan vers le rebond économique en vue d’une accélération soutenue des investissements productifs pour soutenir les perspectives à moyen terme et ce, dés lors que l’économie algérienne se projette dans une nouvelle approche intégrée.
Cette stratégie de croissance met en évidence quatre domaines dans lesquels la situation macroéconomique ouvre la voie à des mesures et autres opportunités visant à relever les défis : accroître la diversification économique, réduire les inégalités, soit une réorientation de la politique économique qui engendre des investissements et une production consistante, des créations d’emplois plus élevées et une croissance économique à moyen terme plus durable Dans cet esprit de relance économique, le Premier ministre a affirmé que » La vision adoptée en matière d’investissement ne sera soumise qu’au principe de gagnant-gagnant pour faire avancer l’économie nationale vers de nouveaux horizons fondés sur des revenus diversifiés loin de la dépendance aux hydrocarbures « .
Ainsi se projeter dans le futur économique, c’est tout d’abord procéder à une plus large ouverture en valorisant avantages et atouts et en opérant les réformes nécessaires.
La lecture lucide des propos du Premier ministre est une affirmation que l’économie algérienne est désormais » ouverte » et qu’elle garantit les conditions du business gagnant-gagnant aussi bien pour le pays que pour les partenaires étrangers et ce, gr‚ce à un cadre législatif souple et attractif.
Par B. Chellali
Lemaghreb.dz, 17/11/2021
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