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Pourquoi les Algériens bouderaient-ils le vaccin anti-Covid-19? Nous sommes d’accord sur le fait que pas mal d’Algériens avaient -rappelle-t-on- obtempéré aux instructions des autorités sanitaires concernées, d’accepter de se faire vacciner. Les pouvoirs publics insistent-ils sur les vaccins importés, en dépit des résultats pas tout à fait positifs, comme étant antidote agissant sûrement, contre la contamination. Une grande frange de la population estime que le vaccin est plutôt commercial dont les grands labos du monde en avaient profité de la pandémie, pour se faire «un peu d’argent».
L’opportunisme et la cupidité des cartels de l’industrie pharmaceutique de par le monde, ne sont plus à démontrer. Une dose du vaccin doit faire deux dollars et la première cargaison importée par les autorités algériennes était -si je ne me trompe pas- 30 mille doses. Donc, ça va faire, quand même 60 mille dollars, juste pour la première cargaison qui va être empochée par le labo fournisseur, sans résultats positifs sûrs.
Pour d’autres, le vaccin serait comme une sorte de remède placebo, se basant surtout sur la force de la croyance de celui qui est vacciné. C’est pour ça, que parfois ça marche et parfois, c’est évidemment, l’échec fatal… Faudrait-il avouer que pas mal de citoyens qui n’étaient pas contaminés, avaient succombé des suites de la prise du vaccin.
Les scientifiques les plus sincères et les plus intègres sont à cheval sur cette pertinente question. Ils continuent à dire qu’il n’existe pas encore de remède radical, à cent pour cent contre la Covid-19. C’est ce climat d’incertitude qui fait pousser les Algériens et même les gens dans d’autres pays à la suspicion à l’égard de cette aventure du vaccin anti-Covid-19. Même les caractéristiques thérapeutiques et les symptômes du Coronavirus ne sont pas encore déterminés de façon définitive, c’est un virus -dirait-on intelligent et avisé- qui se mute à chaque tournant, afin de fuir aux antidotes, cherchant à l’anéantir.
Cependant, c’est l’incertain qui aurait poussé les Algériens à ne pas mettre toute leur confiance dans une chose qui n’est pas certaine, d’autant plus que cette chose est intimement liée à leur survie… ou du moins à leur santé. Les pouvoirs publics agissent en tant que responsables de la santé et des vies de leurs administrés. Ils ne pouvaient pas agir autrement. On réagissait face à la pandémie comme tout le monde en avait fait ailleurs, sous d’autres cieux et sous l’égide solennelle de l’OMS qui menait le bal de la lutte contre la pandémie.
Faudrait-il savoir qu’il n’y a pas d’autres alternatives possibles pour les responsables algériens, que de faire ce qu’ils ont fait.
Le Carrefour d’Algérie, 18/11/2021
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