Mali : Alger pointe du doigt les interventions étrangères – Sahel, Accord d’Alger,
Le chef du Comité de suivi de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, l’ambassadeur Boudjemaâ Delmi, a déclaré, vendredi dernier à Oran, que le retard dans la mise en œuvre de cet accord a eu des répercussions négatives sur la région et a contribué à la recrudescence du phénomène du terrorisme dans les pays voisins.
Animant une conférence de presse avec l’ambassadeur d’Algérie en Ethiopie, El Hamdi Salah, et le président du Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme, Lallali Idriss, en marge du 8e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, Delmi a indiqué que ce retard a eu des répercussions négatives dans la région dont la montée du phénomène du terrorisme, notamment au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire voisins.
Dans ce cadre, il a mis l’accent sur l’importance de la mise en œuvre de cet accord pour instaurer la paix et la sécurité dans la région et réduire la menace du terrorisme et de l’émigration clandestine, soulignant que l’Algérie ne ménage aucun effort pour atteindre cet objectif.
Parmi les obstacles qui s’opposent à la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, Delmi a rappelé les interventions de pays étrangers à la région et de pays africains obéissent à des agendas étrangers. «Nous oeuvrons dans le cadre du Comité de suivi pour empêcher ces ingérences étrangères. Nous tenons des réunions hebdomadaires via la technique de visioconférence avec les membres du comité de médiation afin de coordonner les efforts pour mettre en œuvre l’accord et nous n’accepterons aucune intervention dont l’agenda n’est pas conforme à l’Accord d’Alger», a déclaré Delmi.
Au sujet de sanctions contre le Mali, il a fait part d’un manque de consensus entre les pays de la communauté internationale, soulignant qu’en cas de sanctions sévères, cela pourrait affecter principalement le peuple malien.
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