Un mutisme révélateur – Algérie, Banque Mondiale, FMI, raport sur la situation économique,
Le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’Algérie surprend par sa partialité et son manque flagrant d’objectivité et de discernement. Un rapport tronqué jusqu’à l’excès, truffé de contrevérités et de conclusions absurdes, donnant la preuve d’une animosité sur commande et traduisant une volonté franche et avouée de faire délibérément l’impasse sur tous les satisfécits que l’Algérie a recueillis de la part d’autres institutions internationales reconnues pour leur crédibilité.
Que la BM brode sur le déni, le manque de rigueur, le népotisme et les affaires scabreuses, c’est un secret de Polichinelle.
De sulfureuses révélations de media ont mis à nu ses manigances et autres coups tordus, prouvant qu’elle est loin d’être au dessus de tout soupçon.
Difficile de ne pas se demander si les classements des pays sont véritablement frappés du sceau de l’impartialité, la BM n’étant pas à sa première violation des règles d’éthique qui ont suscité un tollé général.
Ses excès finiront par ternir définitivement sa réputation et par mettre à mal sa prétendue capacité à convaincre les contributeurs à lui faire confiance.
Signe des temps. L’institution financière fait face à la concurrence croissante des nations émergentes qui ont donné naissance à leur propre banque de développement.
Voulant confondre l’Algérie sur le dossier sensible de la pauvreté, la Banque a totalement fait fausse route.
L’Algérie s’est, rappelons-le, engagée à poursuivre ses efforts pour atteindre les 17 Objectifs du Développement Durable et s’associer à l’effort de la communauté internationale pour mener à son terme l’Agenda 2030.
Elle a réalisé des avancées considérables, notamment dans les secteurs répondant aux besoins vitaux des citoyens, comme l’avait souligné le Coordonnateur résident des Nations unies en Algérie.
Par ailleurs, le Plan d’action du gouvernement place les aspirations des citoyens au premier plan, sans aucune discrimination, qu’il s’agisse d’emploi, de logement, de santé, d’éducation… Dans son rapport, le Système des Nations- unies a évoqué également une coopération solide, croissante et de confiance.
La préservation du caractère et de l’orientation sociaux, ainsi que les principes d’équité consignés dans les textes fondateurs de la Nation algérienne, sont un gage en parfaite symbiose avec la portée et les finalités de l’Agenda 2030.
L’Algérie a été félicitée par des instances internationales pour ses efforts visant à éradiquer la pauvreté sous le seuil de 0.8%, pour la scolarisation de tous les enfants, la représentation féminine au Parlement, ainsi que la réduction de la mortalité mère/enfant. L’Algérie a été classée par le Programme d’alimentation mondial des Nations unies première en Afrique en matière de sécurité alimentaire.
Dans sa dernière cartographie de la pauvreté, le PAM a classé notre pays dans la catégorie des pays dont le taux de personnes sous-alimentées est inférieur à 2,5% de la population totale, durant la période 2018-2020. Elle est le seul pays en Afrique à ne pas dépasser ce seuil. Assurément, pour la BM et ses «doctes» experts, c’est mutisme et bouche cousue.
EL MOUDJAHID, 30/12/2021
L’un des vice-présidents de la BM a déjà travaillé pour le Maroc
Se transformant en un outil de manipulation et de propagande, la Banque mondiale s’en est prise à l’Algérie. Son dernier rapport sur la situation économique en Algérie suscite surprise et étonnement. Même si l’on n’a pas à applaudir ou faire la fine bouche quand les chiffres sont bons ou mauvais, le document de la BM pèche manifestement par un déficit d’objectivité. Prêtant la voix à l’agenda du chaos que des parties historiquement hostiles à l’Algérie développent dans leurs rêves éveillés, l’institution de Bretton Woods a poussé le bouchon jusqu’à prédire un séisme qui dévasterait la capitale, Alger.
L’Algérie n’a pas tort de faire une lecture politique du rapport de la BM, le qualifiant de « tentative de déstabilisation à la soft power d’un pays qui avance mais qui dérange ». Même s’il est vrai que des experts redoutent un glissement inflationniste en raison d’un système de subventions publiques trop lourd, l’Algérie reste l’un des pays de la région MENA qui a fait montre de plus de résilience pendant ces deux années de pandémie de Covid-19. Deux arguments de taille juste pour souligner le caractère tendancieux du document de la BM, la réduction du déficit de la balance des paiements de plus de huit milliards de dollars et un taux de croissance de 6% au deuxième trimestre de cette année finissante.
Il est clair que l’institution de Betton Woods fait un procès d’intention à l’Algérie, résolument engagée dans des réformes institutionnelles et économiques de fond. Faut-il rappeler les irrégularités dans les données de l’édition 2020 du rapport «Doing Business», ce qui a poussé la direction de la BM à suspendre l’édition suivante ? Pis encore, la BM évoque la « pauvreté en Algérie», au moment où le nouveau classement du Programme d’alimentation mondial (PAM) relevant des Nations unies pour l’année 2021 a placé l’Algérie à la première place en Afrique en matière d’autosuffisance alimentaire. Quid de la situation de précarité alarmante voire dangereuse et suicidaire sévissant dans un pays voisin de l’ouest de l’Algérie ? Le rapport de la BM est d’autant plus fallacieux que l’un de ses vice-présidents a déjà travaillé comme conseiller juridique pour le compte… du Maroc. CQFD.
par El-Houari Dilmi
Le Quotidien d’Oran, 30/12/2021
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