A l’instar de la Tunisie, la Libye et l’Egypte, le vent de changement connu sous le nom de Printemps Arabe est arrivé au Maroc et il l’a fait dans des circonstances particulièrement difficiles pour les marocains. Au point que tout le Maroc, vit de l’industrie du tourisme sexuel. A Marrakech, les garçons marocains, sans être sollicités le moins du monde, en pleine rue, en plein jour, vous abordent, voire se jettent dans vos bras.
Si Mohammed VI a bien joué la carte de la « fin des années de plomb » vécues sous la règne de son père, le sanguinaire Hassan II, en promettant d’instaurer la démocratie, balayer les inégalités, installer une vraie liberté, supprimer la corruption et la torture, il a surtout amélioré les méthodes de son père, en s’accaparant, au même temps, de la totalité des ressources du pays à travers l’holding royal ONE.
En effet, après avoir promis monde et merveilles, liberté et démocratie sont restées comme auparavant : inexistantes et la pauvreté n’a fait qu’augmenter sous un Maroc géré les copains d’école de Mohammed VI.
Le seul fait qui le distingue de son père est que Mohammed VI ne raffole pas du travail ni de la gestion de son royaume. Lui, son truc est la belle vie, les voyages et la jouissance de tous les sens au point qu’on l’a nommé « Sa Majetski ».
Son cousin, Moulay Hicham, connu pour ses positions de gauche, avait prédit une « Révolte du Cumin » au Maroc. Ces prédictions ont semé la panique au palais royal et surtout dans les couloirs de la DGED (Direction Général d’Etudes et documentations) dirigée par l’ami intime du roi, Yassine Mansouri. L’état de nervosité vécu à cette époque a été révélé par les documents confidentiels étalés sur la toile, en 2014, par le hacker qui agissant sous le pseudonyme de Chris Coleman.
Le 20 février arriva l’inévitable. Les jeunes marocains sont sortis en masse pour revendiquer une monarchie constitutionnelle où le roi règne mais ne gouverne pas. Mourad El Ghoul et Ahmed Charaï son mobilisés. Ils engagent des bureaux de conseils en vue de suivre à la loupe toutes les publications sur le printemps marocain. Ils ne lésinent pas sur les moyens. Aux Etats-Unis, Global Gerson Advisors facture 1.304.127 dollars par an.
En France, la boîte Communication&Institutions touche plus de 133.000 euros par an en vue d’assurer le « monitoring » de la France, le Maroc et l’Algérie.
Au Maroc, l’ancienne boîte de conseil d’Abdelmalek Alaoui, Global Intelligence Partners, lance les alertes sur les publications de la presse.
Au niveau interne, Mohammed VI est conseillé de procéder à une initiative susceptible de contenter la population. Un mois après la première manifestation du Mouvement 20 Février, le roi du Maroc annonce le programme RAMID.
Dans le but de récolter le maximum de profit de cette initiative, Karim Bouzida, de Mena Media Consulting, propriété de Fouad Ali El Himma, est invité à avancer des prpopositions à ce sujet. Deux notes rédigées par Bouzida ont été trouvées dans la boîte mail de Mourad El Ghoul dont voici le texte intégral:
A.s Actions de Sa Majesté/ Ramed
Note actualisée le 9 avril a 13h
3 sites a Casablanca
Idées force :
–Le Ramed, concrétisation nouvelle de l’attention particulière de Sa Majesté pour les populations les plus démunies.
- Le Ramed entre aujourd’hui en action : suivi de Sa Majesté sur les différentes étapes de la chaine Ramed ( dispensaire, hôpital, Chu )
- Rappel historique et mise en valeur de l’attention pérenne de Sa Majesté pour l’action sociale en faveur de la dignité de l’homme ( hier Indh, Amo, lutte contre l’habitat clandestin,…aujourd’hui Ramed سلسلة في حلقة)
Cette dimension globale, pérenne et multiformes, devra être fortement développée par journalistes et experts ou universitaires a même d’en restituer la portée et l’envergure (depuis le début de règne de Sa Majesté, témoignages d’experts, documents d’archives, discours de Sa Majesté…)
- L’envergure très importante du Ramed ( plus de 8, 5 millions de bénéficiaires..)
- La dimension humaine (facteur émotionnel unique de la santé ) et la crédibilité de l’initiative engagée devront entre étayés de témoignages de bénéficiaires et de leur entourage. Notamment sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une médecine au rabais !
- Le déploiement sur le terrain et ses contraintes , sont a isoler du souffle stratégique et de la hauteur de la vision Royale quant au Ramed
Ainsi les intervenants dans la chaine de la mise en œuvre ( département de l’intérieur, département de la santé, agence nationale assurance maladie ) devront médiatiquement « supporter » et « endosser » la mise en œuvre dans une approche didactique ( progressivité de la mise en œuvre, non urgence quant a l’inscription pour éviter les goulots d’étranglement coexistence de 2 types de cartes, critères rationnels d’éligibilité, rigueur et transparence du mode d’attribution en commission, suivi informatique, passeport santé a valoriser, …)
RAMED
1-Présentation
- Le Régime d’assistance médicale (RAMED) a été instauré par un dahir de 2002, portant code de la couverture médicale de base. Il bénéficie aux Personnes nécessiteuses qui ne sont pas éligibles au régime de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) et ne disposant pas de ressources suffisantes pour faire face aux dépenses de santé.
- Le Décret d’application consacré au RAMED (Livre III du code de 2002) a été adopté en septembre 2011
- Sa Majesté Le Roi a présidé le 4 janvier 2005 la cérémonie de signature de la charte de mise en œuvre du code de couverture médicale de base.
- Le RAMED est un Mécanisme public, géré par le pouvoir exécutif. Il est géré directement par l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM) présidé par le ministre de la santé.
- Un Comité interministériel chargé de la généralisation de la RAMED a été crée pour veiller au processus de généralisation
- A noter que dans son programme général, le gouvernement actuel a mi l’accent sur la généralisation progressive du RAMED comme un de ses objectifs prioritaires.
–A mettre en exergue
Dans une déclaration à la presse en date du 11 février 2011, avant la réunion de la commission chargée du suivi du RAMED, la ministre de la santé Mme Badou a indiqué que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné Ses Hautes Instructions pour assurer la généralisation de cette expérience à toutes les régions du Royaume fin 2011. |
2-Messages médiatiques pouvant accompagner l’activité Royale
Sa Majesté a toujours fait de la Dignité de l’individuun point central de toute politique publique, Il s’agit la d’un mode de couverture médicale qui donne la Dignité a la personne démunie ( au lieu et place des certificats d’indigence …)
- La RAMED est un mécanisme public en rapport direct avec les droits des citoyens. Dans la constitution, Sa Majesté Le Roi veille aux droits et libertés des citoyens. (Article 42)
- Le RAMED est un outil de solidarité nationale dans l’élan du Règne de Sa Majesté. il permet de moderniser et rationnaliser les mécanismes de solidarité.
- Il s’inscrit dans la continuité de l’Attention particulière accordée par Sa Majesté Le Roi aux questions sociales. ( Indh, Amo…)
- La généralisation permettra d’améliorer les indicateurs sociaux au Maroc notamment en matière de développement humain.
- Processus qui a pris le temps pour la maturation. En passant par une expérience pilote dont l’évaluation a permis de procéder à la généralisation
- Processus participatif et consensuel bâtit sur un dialogue constant entre les pouvoirs publics et les autres acteurs (secteur privé, , associations opérant dans le domaine de la santé).
- Mise en avant du lien avec le dispositif constitutionnel (droits sociaux, principes de solidarité d’égalité)
–A souligner particulièrement
La dimension stratégique à double niveau : – mise à niveau du secteur et des métiers de la santé. –facilitation d’accès aux soins au profit des plus démunis. Un système innovant propre au Maroc.
La dimension politique : la mise en œuvre de la RAMED relève de la responsabilité du gouvernement, et le parlement a un droit de regard sur sa mise en œuvre.
La dimension temporelle : la RAMEDa commencé depuis 2002 et Sa Majesté Le Roi y a accordé et accorde un intérêt constant.
2-Relais
Pour le coté social
- Responsables des organismes de couverture sociale et médicale : (ANAM, CNSS…)
- Spécialistes des politiques et l’économie sociales (chercheurs du CERSS,
- Responsables d’associations de santé (Fédération marocaine de diabète….)
- Observateurs internationaux (représentants PNUD, UNICEF, OMS, association internationale de la sécurité sociale,
- Responsables de l’Anam
- Universitaires ( démographe, staticien…)
- Cadres du Hcp, ministère de l’intérieur, de la santé et de l’agriculture
Pour le coté opérationnel
- Responsables des ordres professionnels des médecins, pharmaciens et cliniques
- Départements gouvernementaux chargés du dossier
-
Des relais (ministère de la santé et de l’intérieur, société civile, professionnels de la santé et bénéficiaires) sont a mettre en exergue au niveau de la région pilote de Tadla Azilal
3-Recommandation
Insister sur la progressivité de l’action en cours ( délivrance des cartes, pyramide des soins…) compte tenu de la taille du territoire et de la population a couvrir.
SOURCE : Marocleaks, 02/01/2022
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