Outre la grave sécheresse qui frappe le pays, le Maroc est confronté a une grande contestation entraînée essentiellement par la hausse des prix produits de première nécessité et des hydrocarbures.
Des scènes de chaos dans un souk, provoquées par le prix des tomates; des manifestations, des menaces de grève et un hashtag sur les réseaux sociaux qui appelle a la démission du premier ministre, selon Le Monde. Au Maroc, le gouvernement fait face a une colère populaire provoquée par la hausse des prix des produits de première nécessité et des hydrocarbures, sur fond d’envolée des cours mondiaux.
Dans un pays marqué par deux années de crise sanitaire liée au Covid-19 et qui subit une grave sécheresse, la tension sociale est montée d’un cran.
Le 13 février, la Confédération démocratique du travail (CDT, l’une des trois centrales syndicales les plus représentatives) organisait des sit-in dans plusieurs villes du pays. Une semaine plus tard, le 20 février, des manifestations avaient lieu a Casablanca, Rabat et Tanger a l’appel du Front social, héritier du Mouvement du 20-février né au moment des printemps arabes, en 2011. La mobilisation, qui visait aussi a commémorer ce mouvement, «s’est étendue a une cinquantaine de villes», rapporte Mounaim Ouhti, membre du comité de suivi du Front social, qui regroupe syndicats, partis de gauche et associations. «Nous avons fait passer un message: certes, le Maroc n’échappe pas au contexte international, mais pourquoi serait-ce aux citoyens d’en subir les effets? L’Etat doit agir pour préserver le pouvoir d’achat des ménages.»
Echourouk, 26/02/2022
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