Mois : juillet 2022

  • Maroc: Des doutes sur l’état de santé du roi Mohammed VI !

    Maroc: Des doutes sur l’état de santé du roi Mohammed VI !

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    Le Maroc suspend toutes les célébrations prévues pour la Fête du Trône en raison du coronavirus

    En raison de la situation sanitaire actuelle, le Maroc a décidé de suspendre toutes les activités, célébrations et cérémonies prévues pour la Fête du Trône, qui commémore le 23e anniversaire du couronnement du roi Mohammed VI. Toutefois, le roi du Maroc s’adressera au peuple marocain dans un discours. «Le ministère des palais royaux et des honneurs et des décorations du Maroc a annoncé le report de toutes les activités, célébrations et cérémonies, qui devaient se tenir à l’occasion de la commémoration du 23e anniversaire de l’accession au pouvoir du roi Mohammed VI», indique la MAP dans un communiqué. Le ministère des palais royaux, des honneurs et des décorations a attribué ce report à la poursuite des mesures préventives nécessitées par l’évolution de la situation sanitaire résultant de l’épidémie de la Covid-19.

    La source a indiqué que la décision de report comprenait la cérémonie de prestation de serment des officiers nouvellement diplômés de diverses écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à l’émir du régime du Makhzen, et tous les défilés et manifestations. Ces décisions prises par les autorités au Maroc ont relancé les hypothèses sur l’état de santé du roi marocain, ce qui indique qu’«il est dans un état de santé difficile dans la période récente en raison de son infection par le coronavirus, et d’autres complications de santé» Bien que le roi marocain soit apparu dans la prière de l’Aïd El Adha au palais royal, la célébration était différente des années précédentes, ce qui a renforcé l’hypothèse de l’exacerbation de sa maladie et de l’incapacité du roi à y résister.

    Les médias locaux, régionaux et internationaux ont fait état de doutes sur le sort de la décision au Maroc en raison de l’état de santé du roi, qui a coïncidé avec un certain nombre de décisions qui vont dans ce sens, attirant l’attention sur le fait que la déclaration du palais est très vague et approfondit les doutes sur le sort de la gouvernance au Maroc. Le roi Mohammed VI a été infecté par le coronavirus le 16 juin, et il avait déjà subi deux opérations cardiaques en 2018 et 2020.

    Maghreb Info, 23/07/2022

    #Maroc #MohammedVI #Fetedutrone #Santéduroi

  • Fête du trône reporté à cause de l’état de santé du roi du Maroc?

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    Tous les événements de la fête nationale du 30 juillet, date à laquelle cela fera 23 ans que Mohammed VI a été couronné, sont pour l’instant annulés. Le roi lui-même a été contaminé au nord-est de Paris à la mi-juin, avaient alors indiqué les autorités. Mais il ne s’est pas plaint et le médecin n’a dû se reposer que quelques jours.

    La santé du monarque est une source de rumeurs dans les médias marocains, notamment parce que la cour ne fait que de brèves déclarations. Le roi s’est soudainement rendu en France pour « une visite spéciale » en juin. Il serait revenu il y a une semaine. Les médias espagnols ont rapporté que le roi s’était rendu à Paris pour être soigné pour des problèmes cardiaques et qu’il n’était pas du tout revenu.

    Mohammed VI n’est pas apparu en public depuis des mois. Au début du mois, la télévision d’État a diffusé des images du roi lors de la célébration de la fête du Sacrifice. Certains internautes doutent que ces images soient celles de la célébration de cette année.

    Source : Telegraaf

    #Maroc #MohammedVI #Fete_du_trone #Santé_du_roi #Maladie_du_roi

  • Motsepe: Je ne favorise pas le Maroc

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    Motsepe réfute les allégations selon lesquelles la CAF favorise le Maroc et qu’il est contrôlé par Infantino.

    Après avoir été accusé d’accorder souvent un traitement préférentiel au Maroc et d’être influencé par le patron de la Fifa, Gianni Infantino, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a donné sa version des faits.

    S’exprimant lors d’une conférence de presse au stade Prince Moulay Abdellah de Rabat, où les Banyana Banyana affrontent les organisateurs de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations féminine (Wafcon) samedi, Motsepe a réfuté les allégations selon lesquelles le Maroc aurait reçu un traitement spécial.

    Il a indiqué que la nation nord-africaine avait fait des offres pour accueillir des événements de la CAF et que, parfois, elle était le seul soumissionnaire.

    La finale de la Wafcon entre le Maroc et les Banyana aura lieu samedi à 22 heures, heure locale.

    « Parfois, le Maroc est le seul soumissionnaire », a-t-il déclaré.

    « C’est un pays spécial. Le roi Mohammad VI est un passionné de football. Qu’il soit béni. J’encourage les autres pays à se porter candidats pour accueillir des événements, j’aimerais voir l’Ouganda accueillir quelque chose ».

    « J’aimerais qu’un tournoi de beach soccer soit organisé au Mozambique », a ajouté M. Motsepe.

    Concernant les allégations selon lesquelles il serait contrôlé par Infantino, Motsepe a déclaré qu’il n’y avait rien de sinistre dans sa relation avec le président de la Fifa, tout en indiquant que le continent avait besoin du soutien de l’instance dirigeante du football mondial.

    « Il y a des choses sur lesquelles nous sommes d’accord et des choses sur lesquelles nous ne le sommes pas. Je me concentre sur le commercial et sur le fait de faire gagner de l’argent au football africain et cette histoire avec Infantino est une vieille histoire pour moi », a-t-il ajouté.

    « Je ne sais pas qui influence qui parce qu’il y a une inquiétude que l’Afrique influence Infantino. Laissez-moi vous dire ceci, l’Afrique a besoin de partenaires… »

    Les allégations selon lesquelles le Maroc bénéficie d’un traitement préférentiel de la part de la CAF sont apparues lorsque la finale de la Ligue des champions entre le Wydad Casablanca et les géants égyptiens d’Al Ahly s’est tenue au Stade Mohammad V en mai.

    La fédération égyptienne fait partie des parties prenantes qui ont accusé la CAF d’être influencée par le Maroc dans certaines de ses décisions clés.

    Dispatch Live, 22/07/2022

    #CAF #Patrice_Motsepe #Football #Maroc #Infantino #FIFA

  • Maroc : Alerte sur la santé de Mohammed VI

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    Selon les médias internationaux, les problèmes cardiaques du roi se seraient aggravés après son infection par le coronavirus.

    Le ministère marocain de la Maison royale a annoncé samedi le report de tous les événements liés à la Fête du Trône du 30 juillet en raison d’un pic de cas de coronavirus, mais a précisé que le discours du monarque serait maintenu. « Il a été décidé de reporter toutes les activités, festivités et cérémonies à l’occasion du 23e anniversaire du couronnement du roi Mohammed VI sur le trône », a indiqué le ministère dans un communiqué officiel.

    Malgré la déclaration officielle, certains médias internationaux spéculent depuis des semaines sur le fait que le roi Mohammed VI pourrait souffrir d’une aggravation de son état de santé. Le monarque a dû faire face à deux opérations à cœur ouvert en 2018 et 2020, qui ont été réalisées respectivement à Paris et à Rabat. Le secret qui entoure ce qui se passe dans le royaume alaouite nous empêche de savoir en détail comment il se porte, mais l’édition française du magazine à sensation « Closer » avait déjà signalé à la mi-avril que le roi du Maroc apparaissait très amaigri sur des photographies, ce qui laissait penser qu’il pourrait être malade.

    Suite à ces spéculations, la chaîne belge 7 sur 7 s’est fait l’écho ce samedi de la possibilité que la cause réelle de l’annulation de la Fête du Trône soit la maladie du roi du Maroc. « Les rumeurs sont de plus en plus insistantes car le palais n’a pas fait beaucoup de commentaires ces dernières semaines », explique-t-il dans une information publiée aujourd’hui. « Le service de presse a déclaré que le roi s’était rendu à Paris en juin pour « une visite spéciale », mais les journalistes affirment que le roi était là pour soigner son cœur. »

    Le 26 juin, le média algérien « L’Expression » a également fait état de l’état de santé apparent du roi, citant des sources proches de l’ambassade du Maroc à Paris, qui ont affirmé que Mohammed VI était « gravement malade » et qu’ »une guerre de succession avait été déclarée au sein de la famille royale ». Le journaliste responsable du reportage, Brahim Takheroubt, a soutenu que l’annonce faite par le médecin du Roi le 16 juin dernier, selon laquelle il était infecté par le coronavirus, était fausse, et a rappelé que Mohammed VI avait déjà subi deux fois une opération à cœur ouvert.

    Sans remettre en cause l’infection du roi du Maroc par le coronavirus, Jeune Afrique a publié le 20 juin un reportage intitulé « Mohammed VI, en repos forcé dans son palais de Betz ». Le magazine faisait référence au séjour du roi dans sa luxueuse résidence de la région française de Picardie, achetée en 1972 par son père, feu le roi Hassan II. « Selon nos informations, Mohammed VI a contracté le virus en France, sans que les détails des circonstances précises de cette contamination ne soient divulgués », explique-t-on.

    La fête du Trône au Royaume du Maroc est une célébration nationale qui a lieu chaque année à la date du couronnement du roi actuel. Dans le cas du monarque actuel, Mohammed VI, qui a succédé à son père Hassan II en 1999, la fête est célébrée le 30 juillet. Elle se caractérise par une série de cérémonies organisées au Palais royal du Maroc, accompagnées de festivités dans les rues, de défilés militaires et de feux d’artifice dans tout le pays.

    ABC, 23/07/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Fete_du_trone #Santé_du_roi #Maladie_du_roi

  • Corruption dans le sport : deux affaires devant la justice

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    Le juge d’instruction près le Tribunal de Chéraga (Cour de Tipasa) a déféré deux affaires de corruption dans le sport à la chambre correctionnelle près le même tribunal pour procès le 21 septembre prochain, dont une affaire qui concerne la société sportive par actions (SPA) « Le Doyen Mouloudia Club d’Alger (MCA) », précise un communiqué rendu public, jeudi, par le procureur de la République près ledit Tribunal.

    « En application des dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale et dans le cadre de la lutte contre la corruption dans le sport, le parquet de la République près le tribunal de Chéraga informe l’opinion publique des affaires qui lui ont été soumises à ce propos, lesquelles ont été déférées à la chambre correctionnelle dudit Tribunal pour procès le 21 septembre prochain, dont une affaire a été ajournée », ajoute le communiqué.

    Il s’agit d’une affaire liée à la corruption dans le sport impliquant la SPA « Le Doyen Mouloudia Club d’Alger (MCA) », le juge d’instruction près le même Tribunal a ordonné de déférer l’affaire à la chambre correctionnelle, sur la base de la décision de la chambre d’accusation pour organiser le procès à la date du 21 septembre 2022″, précise le communiqué.

    La même source a fait état de l’implication de cinq individus, à savoir « O. Gh. », ex-directeur général de la SPA « Le Doyen Mouloudia Club d’Alger (MCA) », « H. M. », commissaire aux comptes au sein de la même société, « H.B.M.R. », cadre supérieur à Sonatrach et ancien président du Conseil d’administration de la société du MCA, « I.Y. » chef de département des Finances et « F. Ch. I. O. », chef de service des Moyens généraux au sein de la même société.

    Les investigations de la brigade économique et financière relevant de la Police judiciaire ont fait ressortir des détournement de deniers publics, et en vertu d’une requête introductive devant le juge d’Instruction, l’accusé (H.B.M.R) est poursuivi pour « dilapidation de deniers publics, tandis que « I.Y. » et « F.Ch.A.O » sont poursuivis pour « dilapidation de deniers publics, usage de sceaux à des fins frauduleuses, établissement de témoignages matériellement incorrects » des deux mis en cause « A. Y. » et « F. Ch. A. O ».

    Le mis en cause « O. Gh. » est poursuivi pour « participation à la dilapidation de deniers publics », tandis que « H.M » est, lui, poursuivi pour écriture de « témoignages matériellement incorrects et participation à la dilapidation de deniers publics », note le communiqué.

    La deuxième affaire a été déclenchée suite à une plainte déposée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, dans laquelle est poursuivi le président de la fédération algérienne de handball, répondant aux initiales « L.H », sur la base d’une requête introductive pour « faux en écritures publiques, dilapidation des deniers publics et abus de fonction », et ce conformément à l’article 222 du code pénal ainsi que les articles 20 et 29 de la loi portant lutte contre la corruption, selon la même source.

    Le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga a ordonné le transfert du mis en cause devant la chambre correctionnelle pour le procès qui a été reporté au 21 septembre, précise le communiqué du Procureur de la République près le tribunal de Chéraga.

    Times Algeria, 22/07/2022

    #Algérie #sport #corruption

  • Algérie: Les réserves de change dans une position confortable

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    Par : Hamid Mechri

    L’euro a récemment chuté jusqu’à atteindre la parité avec le dollar, entraînant risque d’inflation et perte d’attractivité. Ces conséquences se répercutent diversement sur les économies de monde, qui utilisent ces deux monnaies dans le commerce international.

    Il y a donc des gagnant et des perdant de cette parité entre le billet vert et la monnaie unique européenne, situation inédite qui se produise pour la première fois en 20 ans, mais quelles sont les conséquences exactes sur l’Algérie ?

    Pour notre pays, dont les revenus les plus importants proviennent de la vente des hydrocarbures, dont les cours sont côtés en dollars, donc des bénéfices vont augmentés, ce qui est une bonne nouvelle, selon le professeur en économie, Dr. Slimane Nacer.

    « Quant aux répercussions de l’événement sur l’économie algérienne, comme certains s’en demandent, je pense qu’elles se manifestent sous deux aspects ; Une légère amélioration du pouvoir d’achat de l’Algérie en ce qui concerne les importations, c’est-à-dire les achats de l’étranger, car la plupart de nos exportations sont des hydrocarbures que nous vendons en dollars, et la plupart de nos importations vers l’Union européenne, nous les payons en euros », a-t-il expliqué.

    « Donc on touche des revenus taxés avec une monnaie forte et on paie avec une monnaie en chute de valeur », a-t-il poursuivi, soulignant toutefois qu’il s’agit d’une « légère amélioration », car « ce n’est pas dans une large mesure ».

    Pour la deuxième raison, d’après Slimane Nacer, il s’agit des « réserves de change du pays, qui se trouvent dans une position plus sûre car la majeure partie est labellisée en dollars ».

    Il a ajouté que les réserves de change de l’Algérie connaissent « une reprise et une force récemment, et elles pourraient continuer à se renforcer, tant qu’il y aura une forte demande d’énergie, qui est principalement tarifée en dollars à l’échelle mondiale ».

    Cette tendance se maintiendra et augmentera tant que l’opération militaire russe en Ukraine est toujours d’actualité.

    En plus du fait que le dollar est devenu une monnaie refuge compte tenu des conditions économiques actuelles dans le monde, ce qui augmente la demande mondiale sur le billet vert, a analysé Dr. Slimane Nacer.

    « Mais la situation de l’euro reste instable et n’est pas nécessairement en baisse, surtout après que la Banque centrale européenne a décidé de relever les taux d’intérêt de 50 points de base (soit 0,5 %) pour la première fois depuis 2011, ce qui pourrait conduire à une amélioration du taux de change de l’euro au cours des prochains jours », a-t-il fait noter.

    Jeudi 21 juillet, l’institution monétaire de l’Union européenne a augmenté ses trois taux directeurs de 50 points de base chacun. Elle a également approuvé un nouveau mécanisme permettant d’acheter des obligations de pays en difficulté. Des mesures qui visent à limiter la flambée des prix dans l’ensemble des Etats membres.

    En plus des pays qui ont comme monnaie l’euro, les pays qui utilisent le franc CFA – directement indexé sur l’euro à parité fixe – sont aussi touchés par la dépréciation.

    Le Maroc subit également de plein fouet les variations de l’euro.

    En effet, la chute brutale de l’Euro devrait encore alourdir le déficit commercial du Royaume chérifien déjà en difficultés financières.

    L’économie marocaine sera fortement affectée par la parité des deux monnaies, l’euro et le dollar, a analysé l’économiste marocain Omar El Kettani, qui a cité les conséquences de la parité euro-dollar pour les Marocains.

    « L’essentiel du commerce du Royaume dépend du dollar, ce qui signifie que nos importations seront effectuées à un coût élevé par rapport au passé », a-t-il expliqué dans une déclaration faite au site « Achkayen.com ».

    L’analyste économique a ajouté que les prix élevés sont dus au fait que le volume des importations du Maroc est supérieure à ses exportations, ce qui aggrave encore la situation, prévoyant que les citoyens supportent une grande partie de ce désastre économique.

    L’interlocuteur a fait observer que cela se produit à la lumière d’un déficit budgétaire du Maroc de 50 %, ajoutant que le recours à la dépréciation du dirham est dangereux et sera à son tour affecté négativement.

    Il a souligné également que les interventions de la Banque centrale du Maroc en vue de maintenir la valeur du dirham vont également s’affaiblir, compte tenu de la conjoncture actuelle.

    El Kettani a tenu pour responsable le gouvernement marocain qui, selon lui, essaie de faire oublier au citoyen qu’il y a une crise, soulignant qu’il est temps pour le gouvernement de suivre une politique d’austérité.

    E-Bourse, 23/07/2022

    #Algérie #Devises #Euroe #Dollar #Maroc #Exportations #Importations #Change

  • Maroc : La police a tué 27 migrants africains à Melilla

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    27 migrants africains tués lors des violences policières à Melilla
    Le crime abject du Makhzen
    «La tragédie du 24 juin a coûté la vie à 27 migrants à cause d’une répression sans précédent des autorités marocaines», souligne un rapport de l’Association marocaine des droits humains présenté le 20 juillet à Rabat.

    Le coup de grâce! Le pouvoir marocain a beau essayer de trouver des échappatoires pour tenter de justifier le crime abject de Melilla qui a coûté la vie à 27 migrants africains, les preuves pleuvent et finissent par démontrer qu’ils a bien leur sang sur les mains. Le rapport de l’association marocaine des droits humains publié le 20 juillet à Rabat l’accable. «La tragédie du 24 juin a coûté la vie à 27 migrants à cause d’une répression sans précédent des autorités marocaines», souligne le document présenté par Omar Naji, vice- président de la section de l’Amdh de Nador.

    Présenté lors d’une conférence de presse, un document de cette ONG sur le drame de Melilla. Il dément de surcroît le bilan officiel des autorités marocaines. Selon ces dernières, 23 migrants en situation irrégulière ont péri à la suite de bousculades et de chutes pendant la tentative d’entrée massive dans Melilla. «Le bilan de l’association repose sur des sources dignes de confiance. Il s’agit d’un crime ignoble, résultat de politiques migratoires mortifères», a souligné le militant des droits de l’homme. Mettant fin à un rêve qui s’est éteint aux portes de l’Europe. Au pied de la clôture de fer qui sépare l’enclave espagnole Melilla du territoire marocain où 27 d’entre eux, au moins, qui ont tenté de franchir cet ultime obstacle pour atteindre le «Graal», trouveront la mort après une intervention d’une violence inouïe des forces de répression marocaines qui s’est soldée par un massacre.

    Le rapport de l’Amdh est impitoyable. Il pointe directement les forces de répression marocaine mettant en exergue leur caractère barbare, sauvage, inhumain. «Pour la première fois lors d’une tentative de passage frontalier à Melilla, les forces marocaines ont cerné les migrants, sans leur laisser d’issue pour leur donner la possibilité de revenir en arrière et regagner leurs campements, comme cela s’est toujours fait», indique la principale association indépendante de défense des droits humains au Maroc faisant état de 64 migrants africains toujours portés disparus soulignant l’acte délibéré de la police marocaine.

    «La décision d’attaquer violemment les demandeurs d’asile une fois arrivés à la barrière (séparant les territoires marocain et espagnol) est sans doute la cause principale derrière le bilan très lourd», affirme l’Organisation non gouvernementale du royaume. Les images répercutées par les télévisions du monde entier et les réseaux sociaux, étaient extrêmement choquantes, humiliantes, inhumaines. Elles ont témoigné du caractère barbare du Makhzen.

    Des images diffusées par l’Association marocaine des droits de l’homme ont montré des migrants arrêtés par les forces de répression marocaine entassés les uns sur les autres à même le sol bafouant le moindre respect à la dignité humaine. Bon nombre d’entre eux avaient le visage en sang. Des voix se sont élevées pour réclamer une enquête indépendante sur les circonstances de cette tragédie. «Nous appelons à l’ouverture d’une enquête rapide et transparente», avait déclaré aux médias, Mohamed Amine Abidar, le président de la section de l’Amdh à Nador, dans le nord du Maroc.

    L’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire indépendante du côté marocain comme espagnol, ainsi qu’au niveau international pour faire toute la lumière sur ce drame humain, a, par ailleurs, été exigée par l’ONG espagnole Caminando Fronteras, spécialiste des migrations entre l’Afrique et l’Espagne. Les choses semblent vouloir avancer. Le caractère inhumain du pouvoir marocain qui a tenté d’effacer les traces de son abject crime est mis en évidence. La tentative d’enterrement au cimetière de Sidi-Salem, à la suite du drame du 24 juin, a été mise en échec par la section locale de l’Amdh qui avait alerté contre une initiative «des autorités sans identification et sans autopsie» des corps.

    L’ONG a indiqué avoir « une présence inhabituelle d’agents d’autorités en train de superviser le creusement de 21 tombes dans le carré réservé aux migrants», a été constaté par l’ONG. «La publication de photos et la mobilisation qui a suivi ont sans doute poussé les autorités à abandonner cette action…», souligne le document de l’Association marocaine des droits humains.

    L’Expression, 23/07/2022

    #Maroc #Melilla #Migrants_africains #AMDH

  • Le roi du Maroc reporte toutes les festivités liées à la fête du trône

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    Selon des sources proches du Makhzen et de ses médias maelstrom, le roi Mohamed VI vient de reporter sine-die l’ensemble des festivités liées à la fête du trône, dont la date officielle est prévue pour le 30 juillet prochain.

    Si ces médias ont pris la précaution de faire cette annonce, c’est sans doute pour éviter les interprétations et les commentaires attentatoires au palais royal. Mais c’est peine perdue. La santé chancelante de Mohamed VI relève en effet du secret de Polichinelle.

    L’année passée, lors de son précédent et court discours, il était apparu très amoindri, le visage bouffi par les médicaments, et arrivant à peine à articuler ses phrases. Une guerre de succession fait présentement rage au sein du petit cercle royal. Y figurent Fouad El Himma, secrétaire particulier de Mohamed VI, qui est aussi son ami d’enfance, ainsi qu’Abdellatif Hammouchi, chef des services de sécurité et de renseignements marocains, ainsi qu’André Azoulay, conseiller spécial de Mohamed VI, et nouvel homme fort du royaume chérifien. Celui-ci incarne le lobby sioniste qui ne craint plus de se montrer à visage découvert. Il est même question d’une tentative d’assassinat du prince héritier Moulay Hassan, à la suite de laquelle son chauffeur et garde-corps particulier a perdu la vie.

    Plus de détails suivront…

    La patrie news, 22/07/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Fete_du_trone #Maladie_du_roi #Santé_du_roi

  • Quand le Maroc quémande des armes à l’entité sioniste

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    Le chef de l’armée de l’entité sioniste, Aviv Kochavi est arrivé lundi dernier, au Maroc pour des entretiens avec de hauts responsables militaires dans le cadre de la coopération grandissante entre le royaume chérifien et l’entité sioniste.

    Selon les médias, lors des discussions, la partie marocaine a fait part de «(son) intérêt à monter conjointement des projets industriels de défense au Maroc», a précisé le lendemain, l’état-major général des FAR dans un communiqué séparé.

    Côté militaire, «cette visite a permis d’examiner les opportunités de développer davantage les axes de la coopération portant principalement sur la formation, le transfert de technologies ainsi que sur le partage d’expériences et d’expertises», s’est félicité l’état-major marocain.

    Au cours de ces discussions, en coulisses, la partie marocaine aurait exprimé son « souhait » d acquérir des armes israéliennes à titre gracieux.

    Une demande que justifie le Makhzen par la crainte du développement des capacités militaires algériennes. Aussi, le Makhzen a quémandé le matériel militaire en raison de la crise économique qui frappe sévèrement le royaume et l’arrêt des Etats-Unis, de la France et des pays amis des fournitures militaires au Maroc à titre gracieux.

    Une source du Makhzen a affirmé, rapportent les médias, que « le fait est devenu urgent », justifié par « des rapports sécuritaires qui disent qu’il est impossible de parier ou de faire une lecture stratégique sur ce qu’il adviendra dans les mois à venir dans le monde en raison des signes qui indiquent que le monde vivra des jours sombres sur les plans économique et social.

    Nul doute que cet acte mendié verra une partie ou en totalité satisfait. « Israël a toujours rendu des services énormes au royaume marocain, et le Maroc a également été présent quand Israël le demandait », affirment des observateurs de la scène politique maghrébine.

    Déjà au temps où les relations entre les deux pays étaient tenues secrètes. Israël a notamment aidé le Maroc à obtenir des armes et du matériel de collecte de renseignements et lui a appris à les utiliser, et l’a également aidé à assassiner un chef de l’opposition.

    En contre partie, le Maroc a répondu présent pour Israël à accueillir des juifs marocains, à monter une opération contre Oussama Ben Laden, et même à espionner d’autres pays arabes.

    Il est à rappeler que fin mars, une délégation de hauts gradés israéliens avait effectué une visite au Maroc, une autre première, qui avait abouti à la signature d’un accord de coopération, envisageant la création d’une commission militaire mixte. Ce partenariat se fonde sur un accord-cadre signé en novembre 2021 à Rabat par le ministre israélien de la Défense Benny Gantz. L’accord prévoit notamment une coopération entre services de renseignement, le développement de liens industriels, l’achat d’armements et des entraînements conjoints.

    Fil d’Algérie, 22/07/2022

    #Maroc #Israël #Aviv_Kokhavi #Armes #Normalisation



  • Espagne: Collusion entre élites marocaines et mafia de la drogue

    Espagne, Maroc, trafic de drogue, biens immobiliers,

    Karima Bennour

    Un nouveau scandale vient éclabousser la classe politique et les responsables marocains qui font, déjà, face à une importante contestation contre la cherté de la vie, en raison des politiques des gouvernements ayant appauvri, ces dernières années, plus de Marocains qu’avoir apporté des solutions à la hausse drastique du pouvoir d’achat des travailleurs.

    Des articles de presse de titres marocains et espagnols, rapportent que « des élus et des responsables administratifs » du royaume profitent de leur postes et des «largesses des gros bonnets de la drogue installés au sud de l’Espagne » pour s’acheter des villas, passer des vacances dans de beaux chalets et résidences, avec l’aide de trafiquants de drogues et des stupéfiants. Des rapports publiés par le Conseil général des notaires en Espagne font état « de l’envolée des acquisitions faites par les Marocains » qui ont atteint, selon la même source, « +20% pour les maisons et appartements rien que pour la moitié de 2021 par rapport à la précédente année ».

    Alors que dans un passé récent, c’étaient les familles marocaines riches qui profitaient de leur vacances sur les côtes espagnoles, ces dernières années, il est question de nouveaux arrivants ; les élus avec l’aide des trafiquants de drogues de nationalité espagnole ou marocaine. Pour un pays classé par l’organisme onusien de lutte contre la drogue, premier producteur et exportateur de cannabis dans le monde, il n’est pas étonnant de voir des élus marocains entretenir des relations avec les barrons et les trafiquants de drogues, notamment en Espagne, alors qu’ils n’ont pas bougé le petit doigt pour légiférer ou réduire drastiquement la culture de la drogue dans le royaume de Mohamed VI…

    Pis encore, des responsables administratifs, acteurs politiques et élus qui profitent des côtes espagnoles grâce à la mafia de la drogue, espagnole ou celle de résidents marocains, vont jusqu’à mimer ces barrons dans leurs habitudes. Les mêmes sources font état, en effet, part de la fréquentation de ces élus locaux, responsables politiques et administratifs, de casinos, citant ceux des villes de Mijas, San Pedro, Alcantara, Costa del Sol, etc…

    Des dizaines de milliers d’euros pour des soirées biens arrosées

    Aussi, il est question de soirées passées dans « de hauts lieux du divertissement où ils dépensent des dizaines de milliers d’euros, alors que le Code du change stipule que la dotation touristique ne doit pas dépasser 100 000 dirhams par personne pour les voyages à l’étranger ».

    Quant à la hausse d’achats de résidences secondaires, facilité grâce au concours de la mafia et des trafiquants, c’est les élus des administrations régionales et centrales du royaume de Mohamed VI, qui enregistrent un record, pour passer leurs vacances en été et pourquoi ne pas conclure des affaires douteuses. Ces sujets du roi et les relais du Makhzen sont devenus, selon la même source, « les visiteurs étrangers qui achètent le plus de biens immobiliers en Espagne », et pour le faire « ils sollicitent les barons de la drogue, même ceux de nationalité espagnole ».

    Le rapport du Conseil général des notaires en Espagne a relevé qu’en l’espace de 6 mois, le nombre de biens immobiliers achetés par les Marocains « est monté à 3000 villas et appartements, d’après les contrats libellés par les notaires» alors que des millions de marocains peinent à assurer leurs besoins élémentaires, bien avant la fin des mois et sont confrontés à l’impossibilité d’accéder aux soins et aux médicaments, en raison des coûts élevés et la cherté de la vie.

    Et d’après toujours les contrats libellés par les notaires espagnols, rapporte le rapport précité, il sont nombreux aussi les responsables politiques ou administratifs marocains à la retraite qui dépensent des sommes financières importantes , notamment pour des vacances dans le sud de l’Espagne, et bénéficient, durant leurs séjours, d’aides de trafiquants de drogue en échange, de soutien et d’aide pour investir au Maroc et transférer de l’argent sale au royaume de Mohamed VI.

    Le Courrier d’Algérie, 23/07/2022

    #Maroc #Espagne #Immobilier #Trafic_de_drogue