Mois : juillet 2022

  • Algérie-spéculation : Des milliers de marchandises saisies

    Algérie, spéculation, prix, saisie de marchandises,

    Par Sarah Oubraham

    La spéculation a pris de l’ampleur ces deux dernières années, notamment pendant le mois de ramadhan et pour d’autres occasions, comme les fêtes religieuses.

    Un phénomène qui a causé la flambée des prix et la pénurie de certains produits de large consommation, à l’instar de l’huile de table, du sucre, de la farine, poussant les autorités à multiplier les efforts pour mettre fin à ce phénomène qui touche, en premier lieu, le pouvoir d’achat du citoyen.

    Il faut savoir que la spéculation est, selon la loi, « tout stockage ou dissimulation des biens ou des marchandises dans le but de créer une pénurie sur le marché ou des perturbations dans l’approvisionnement ». Il s’agit également de « toute augmentation ou baisse factice des prix des biens, des marchandises ou des titres, directement ou indirectement, par le biais d’un intermédiaire, par des moyens électroniques ou tout autre moyen d’escroquerie ».

    Aussi, afin de garantir l’équilibre du marché, préserver la stabilité des prix, contrecarrer ce fléau et préserver le pouvoir d’achat du citoyen, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, l’année dernière, l’élaboration d’une loi pour lutter contre la spéculation.

    Il a instruit, dans ce cadre, la révision du code pénal pour prévoir une peine maximale allant jusqu’à 30 ans de prison, voire la perpétuité, pour les individus impliqués dans le crime de la spéculation, qualifiant celle-ci de « pire ennemi » de l’économie nationale et du citoyen. Cette loi a permis aux services du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations de constater 72 délits dans le cadre de la lutte contre la spéculation illicite durant le premier semestre de l’année en cours, donnant lieu à l’établissement de 68 procès-verbaux de poursuites judiciaires.

    Selon un bilan du département de M. Rezzig, des mesures conservatoires administratives ont été prises par les services de contrôle, qui portent sur la saisie de marchandises d’une quantité estimée à 2 632,43 tonnes, d’une valeur globale de 218,64 millions de dinars. Les mêmes services ont enregistré 79% des interventions concernant le commerce de détail avec 39 914 interventions : 17% pour le commerce de gros (8 279 interventions), 3 % pour les entreprises de production (1 613) et enfin 1% pour les locaux des importateurs (614).

    Par ailleurs, la même source a saisi, durant le premier semestre de l’année en cours, plus de 88 000 tonnes de marchandises au niveau des frontières pour non-conformité. « Les opérations de contrôle des produits importés au niveau des frontières ont permis également la constatation de 428 infractions et l’établissement de 120 procès-verbaux de poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants », lit-on dans le bilan du ministère du Commerce.

    Il convient de rappeler que la loi contre la spéculation prévoit des peines privatives de liberté et des amendes selon une échelle graduelle logique ascendante des peines. Si le crime concerne des produits de base, comme les céréales et leurs dérivés, le lait, l’huile, le sucre et les légumineuses, la peine peut aller jusqu’à 20 ans de prison et une amende de 10 millions de dinars.

    Cette peine pourrait être portée jusqu’à 30 ans de prison et une amende de 20 millions de dinars dans le cas où ce crime est commis dans des circonstances exceptionnelles ou lors d’une crise sanitaire, lors de la propagation d’une épidémie ou encore d’une catastrophe.

    La peine pourrait être alourdie en réclusion à perpétuité si le crime est commis par un groupe criminel organisé. Le projet prévoit également la confiscation du local, lieu du crime, des moyens utilisés et de l’argent réalisé, outre la radiation du registre du commerce, l’interdiction d’exercice d’activités commerciales, la fermeture du local, lieu du crime, ainsi que l’interdiction de son exploitation pendant une année au maximum.

    Le Jeune Indépendant, 22/07/2022

    #Algérie #Spéculation #Prix


  • Un célèbre chanteur algérien devient SDF en France

    Cheb Fayçal, France, Algérie,

    Cheb Fayçal, ancien chanteur algérien, qui a autrefois enregistré un succès sans limite. Vous l’avez peut être deviné, on parle de Cheb Fayçal, chanteur de tube « sakina, el bab ytabtab ».

    Cheb Fayçal, originaire d’El Bordj, a connu le succès a l’age de 14 ans, grâce à son titre « Sakina, el bab ytabtab ». en effet, dès son plus jeune âge, cet artiste algérien a su comment taper fort chez toutes les générations les années 91. Avec ce hit de style sétifien et sa danse atypique, Cheb Fayçal a non seulement marqué les esprits des algériens a l’époque, mais aussi ceux d’aujourd’hui.

    Cependant, « Sakina, el bab ytabtab » ne représente pas la seule réalisation de ce talentueux algérien. ce dernier a également fait son apparition a le télévision algérienne grâce à l’émission « alhane wa chabab ».

    En effet, un ressortissant algérien, qui était de passage dans une gare de métro en France, a partagé une vidéo triste de cet ex-chanteur, qui est devenu aujourd’hui un simple sdf dans ce pays étranger. Ce dernier, ayant vu sa vie se bouleverser du jour au lendemain, était en train d’interpréter son seul et unique tube « sakina, el bab ytabtab ».

    Echouroukonline, 22/07/2022

    #France #Algérie #Cheb_Fayçal

  • Les États Unis, Européens par effraction

    Etats-Unis, Union Européenne, UE, Russie, Ukraine, gaz,

    par Djamel Labidi


    Les États-Unis ne sont pas un pays européen. Mais la Russie, elle, oui. Pourquoi les États-Unis sont-ils donc dans l’alliance atlantique qui concerne les pays européens, et la Russie non ?

    Question naïve direz-vous. Non, question plutôt simple, fondamentale qui peut tout expliquer si on enlève le fatras idéologique utilisé pour justifier cette hostilité éternelle envers la Russie.

    Tout d’abord, on peut noter que les intérêts économiques des pays européens et de la Russie sont complémentaires. La crise actuelle n’a fait que le montrer à contrario, par ses conséquences des deux côtés. Ceci est évident dans tous les domaines: énergie, technologie, matières premières, agroalimentaire etc.. Par exemple le gazoduc «Nord Stream 2» promettait d’être un puissant instrument de développement économique autant pour les Russes que pour les Allemands et les Européens. Ce sont des intérêts économiques communs qui sont partout le meilleur gage de rapprochement entre les peuples et donc de paix. C’est d’ailleurs, sur la base d’échanges économiques de plus en plus intenses, que s’était opéré le rapprochement de la Russie avec les pays européens après la guerre froide.

    Cela aurait pu continuer de fonctionner mais les États Unis, pays extra européen, ont perçu cela comme une menace, celle de la perte de leur hégémonie sur l’Europe. Ils ont donc baptisé ces échanges économiques, «dépendance envers la Russie». Or, il s’agit d’interdépendance, la Russie ayant autant besoin de ces relations économiques que les Européens. Preuve en est, les sanctions économiques se fixaient précisément comme but de priver la Russie de ces relations économiques, financières et commerciales. Pourquoi ne parle-t-on pas de dépendance lorsqu’il s’agit des mêmes relations avec les États Unis ou un tout autre pays.

    L’argument imparable

    La question des intérêts économiques communs était tellement évidente qu’il fallait la faire oublier, l’obscurcir. Effrayés de perdre la main sur les pays européens, les Américains n’avaient pas d’argument économique valable pour justifier l’acharnement contre la Russie. Là est alors intervenu l’argument «imparable», l’argument idéologique.: la «défense des valeurs occidentales», la «lutte pour la Liberté», la «lutte entre la démocratie et les régimes autoritaires». Tout l’énorme travail de propagande n’a d’autre fonction que celle-là, ne voir le conflit ukrainien que sous cet aspect, étouffer tout esprit critique, ramener chaque fois la question à celle-là. Si quelqu’un met en doute la nécessité de cette guerre, et donc l’utilité des sacrifices consentis par les peuples occidentaux pour cette guerre, on le fait de suite taire: «la liberté n’a pas de prix», «que peut représenter notre confort matériel pour la cause de la liberté, pour laquelle les Ukrainiens paient eux le prix du sang»! etc. etc.

    L’argument est imparable parce que, comme le fanatisme religieux; il se suffit à lui-même, il ne nécessite pas de justification. Il est sa propre justification. Il sert à tout justifier et à n’avoir rien à justifier.

    Cet argument de «lutte pour la démocratie» intervient paradoxalement au moment même où la démocratie occidentale est en crise. L’Occident vivait, avant la crise du COVID, une profonde crise de la démocratie parlementaire traditionnelle. Un peu partout les peuples critiquaient les limites de la démocratie occidentale, ses faux-semblants, ses aspects trompeurs, et réclamaient une démocratie réelle, directe. En France le mouvement des «Gilets jaunes» en avait été l’expression la plus forte.

    Ceux qui veulent lire dans la guerre en Ukraine, une guerre des Ukrainiens pour la défense de la démocratie, oublient trop vite qu’en Ukraine même il y avait eu un rejet massif des formes dominantes traditionnelles de la démocratie et que l’élection même de Zelensky , un acteur comique, avait pris les allures d’une plaisanterie chez une bonne partie du peuple ukrainien qui rejetait le système et était prêt à voter pour n’importe qui. On veut l’oublier maintenant en construisant autour du personnage toute une légende, à coups de propagande complaisante.

    C’est comme si la guerre en Ukraine, permettait de faire oublier, de rejeter en arrière-plan, l’immense mouvement démocratique qui s’exprimait ces dernières années en Europe. Ce fut une retombée inattendue mais vite exploitée par le système.

    Le secret de la solidarité occidentale

    On l’aura remarqué, le slogan de «défense des valeurs occidentales» est couplé, chez les dirigeants ukrainiens et leurs représentants dans les médias par un discours sur la défense, disent-ils, du «monde civilisé». Nulle part, dans les pays occidentaux, on n’ose employer un tel langage, digne de l’époque coloniale. Mais le faisant, les dirigeants ukrainiens, et les courants idéologiques qui les inspirent, dévoilent ainsi carrément leur vision du monde et leur véritable programme idéologique dans cette guerre en Ukraine. Un monde divisé en civilisés et barbares, une vision hégémonique sur le monde et sa défense à tout prix contre le reste du monde non occidental. . Finalement lorsque les Russes parlent d’une vision néonazie, et que nous trouvons qu’ils exagèrent, on devrait peut être accorder plus d’attention à leurs dires.

    Tentons une explication au sujet de ce concept d’»Occident» et ses dérivés «valeurs occidentales», «démocratie occidentale» etc.. Cette dénomination a tellement été utilisée qu’elle en est devenu naturelle. Mais ne serait-elle pas finalement artificielle?

    Après la deuxième guerre mondiale, et avec la guerre froide, les États Unis ont détourné le terme d’ «Occident» des différentes significations qu’il a eu dans l’Histoire pour l’utiliser désormais à couvrir une nouvelle entité géopolitique les rassemblant avec l’Europe.

    Cela leur a permis de masquer leur domination sur les pays européens en associant ceux-ci à leur domination sur le monde, et en leur y laissant une part. C’est la base du nationalisme occidental qui s’est développé à travers le sentiment d’appartenance à une communauté d’intérêts politiques, militaires, financiers occidentale qui s’est renforcée au fil du temps avec ses organisations et ses institutions (OTAN, FMI etc..) et leur mécanisme de régulation.

    La solidarité des européens avec les États Unis, n’est que l’expression magnifiée d’une réalité bien plus triviale: celle de la place qu’ont su ménager les États Unis aux États européens dans leur hégémonie sur le monde et de la protection militaire qu’ils leur ont assurée.

    Là est le secret et le moteur de la solidarité occidentale. L’affaire de l’achat annulé de sous-marins français par l’Australie, sous l’instigation et au profit des États Unis, a été récemment un accroc assez spectaculaire dans cette solidarité occidentale. Elle montrait bien que pour les américains Europe et Occident ne devaient pas être confondus et que le concept d’Occident pouvait être à à géométrie variable, avec ici un «Occident» comprenant, cette fois-ci, l’Australie, le Japon, la Corée du Sud etc..

    La guerre en Ukraine, ainsi que la restructuration des relations internationales qu’elle induit, agit actuellement, lentement mais inévitablement, dans le sens de la cristallisation des différences d’intérêts entre les États Unis et l’Europe, ou au moins avec les principaux pays européens. Les États Unis pourront-ils alors longtemps être considérés comme «européens» par les européens eux-mêmes.

    Le Quotidien d’Oran, 21/07/2022

    #OTAN #Ukraine #Russie #Europe #UE #Etats_Unis


  • Maroc: Mohamed VI annule la commémoration de la Fête du Trône

    Maroc, Mohammed VI, Fête du trône, santé du roi, maladie du roi,


    Rabat, 22 juil. Le roi du Maroc Mohammed VI a suspendu pour la troisième année consécutive, en raison de la pandémie de coronavirus, les festivités de la Fête du Trône, qui commémore le 30 juillet le 23ème anniversaire de l’intronisation du monarque.

    « Compte tenu de la situation sanitaire due à la pandémie du covid-19, il a été décidé de reporter l’ensemble des activités, festivités et cérémonies prévues » pour cette date, a indiqué aujourd’hui le ministère de la Maison royale et du Protocole dans un communiqué rapporté par l’agence officielle MAP.

    La réception organisée par le monarque et à laquelle participent un grand nombre de personnalités, la cérémonie de prestation de serment des officiers sortant des différentes écoles militaires, paramilitaires et civiles, la traditionnelle cérémonie de la « beia » au cours de laquelle les notables rendent hommage au roi, ainsi que les défilés de rue qui attirent habituellement des milliers de citoyens, n’auront pas lieu.

    Parmi ces activités, seul le discours à la nation de Mohammed VI sera maintenu, selon le communiqué, qui ne précise pas la date du discours. L’année dernière, le monarque l’avait prononcé le 31 juillet, au lendemain de la fête, alors qu’il le fait habituellement la veille de la commémoration.

    La pandémie de coronavirus est en hausse au Maroc. Selon les derniers chiffres publiés hier, six personnes sont décédées en une journée dans le pays et 1 131 nouveaux cas de la maladie ont été détectés. EFE

    Infobae, 22/07/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Fete_du_trone

  • Le S-350 « Vityaz » Gardien du ciel paisible, en Algérie

    Algérie, Missiles S-350 Vityaz, missiles balistiques, défense aérienne,

    Par Tarek Benaldjia

    Les ressources informationnelles « Mena Défense » ont attiré l’attention sur les images des systèmes de défense aérienne S-350 Vityaz russes, qui apparaîtront dans l’arsenal de l’armée algérienne ce mois-ci, apparaissant régulièrement lors des réunions des représentants du ministère algérien de la Défense.

    Dans ce contexte, il a été déclaré que l’Algérie, en plus de l’achat de chasseurs Su-32 (version d’exportation du Su-34 ) Su-35 et Su-57, a également signé un contrat avec la Russie pour la fourniture de systèmes de défense aérienne S-350 Vityaz .

    Aucun détail n’a encore été fourni à ce sujet, hormis Le système de défense anti-aérien de moyenne portée S-350 Vityaz apparu sur des images satellites prises d’un dépôt/base appartenant au Commandement des Forces aériennes du territoire (CFDAT) quelque part dans le Centre/Nord de l’Algérie. Information fournie par le site spécialisé Mena Défense.

    Cependant, l’Algérie a manifesté à plusieurs reprises un grand intérêt pour les systèmes de défense aérienne russes, en particulier, les véhicules blindés russes Pantsir sont actuellement en service dans notre pays et la démonstration du Vityaz S-350. , Le ministère algérien de la Défense a manifesté un véritable intérêt pour ces systèmes de défense aérienne / défense antimissile.

    À ce jour, il n’y a pas de commentaires officiels à ce sujet de la part des représentants militaires russes ou algériens, cependant, les experts positionnent le système de défense aérienne S-350 Vityaz comme un système de défense anti-aérienne et antimissile qui a la supériorité sur le système de défense aérienne C-300PM2, et, en fait, ayant un niveau d’efficacité de destruction très proche du niveau du système de défense aérienne S-400 « Triumph ».

    L’Algérie a clairement fait savoir au monde entier que les contrevenants aux règles de l’air, selon la loi martiale, sont garantis d’être abattus. Personne ne restera inaperçu. Le pas franchi et les capacités du complexe S-350 sont bien compris par l’OTAN.

    Mais comment, dans une séquence aussi croissante, l’Algérie a-t-elle soudainement montré le S-350 et non le S-400 ? Qu’est-ce donc que la régression au lieu du progrès ? À la traîne au lieu d’avancer ?

    En fait, tout n’est pas si simple. Le système de défense aérienne S-350 est le système de défense aérienne le plus moderne, qui aujourd’hui n’a tout simplement aucun concurrent dans le monde. Le complexe S-350 à moyenne portée a été créé comme alternative aux systèmes obsolètes S-300PS développés dans les années 70 du siècle dernier. C’est le S-350 qui devrait occuper son créneau en tant que moyen de défense aérienne à courte et moyenne portée de défense aérienne.

    A ce jour, le S-350 « Vityaz » existe toujours en un seul exemplaire et se situe non loin de Saint-Pétersbourg à Gatchina, sur le territoire du centre de formation de l’Académie militaire de défense aérospatiale. Maréchal de l’Union soviétique G.K. Joukov. Cet endroit a une histoire glorieuse. Depuis l’époque de Catherine la Grande, ce lieu a progressivement commencé à acquérir le statut de capitale militaire de la Russie.

    Comme tous les systèmes de défense aérienne stratégiques similaires, le complexe S-350 ne se déplace jamais seul. Le bataillon est dirigé par un véhicule de commandement et de contrôle (MBU), suivi d’un véhicule équipé d’un radar passif, suivi de deux lanceurs de missiles. Au bout de la colonne se trouvent des stations radar, à bord desquelles se trouvent un radar multifonctionnel et un détecteur toute altitude.

    À bord du lanceur du complexe S-350, il y a 12 missiles conçus pour 12 cibles aériennes. Les missiles à courte et moyenne portée M9 sont conçus pour engager des cibles à moins de 120 km de distance et jusqu’à 30 km de hauteur. Ce sont de très bons indicateurs pour leur classe, d’autant plus que l’ogive du missile est équipée de fragmentation et de sous-munitions.

    De tels missiles peuvent facilement frapper un chasseur supersonique, un drone volant à basse altitude, ainsi que des missiles de croisière et balistiques à grande vitesse. Chacune de ces fusées est testée avec un courant de 90 000 ampères. Ces tests permettent d’évaluer les conséquences d’un coup direct de foudre réel dans une fusée volante.

    En outre, Le lanceur S-350 fonctionne sur le principe du lancement vertical, exactement le même que celui du complexe côtier « Bastion » et de tous les complexes modernes équipés de missiles balistiques. Contrairement aux systèmes de défense aérienne américains, les systèmes russes ne perdent pas de temps à faire tourner des missiles au sol et peuvent voler dans différentes directions à partir d’un même endroit.

    Le train de roulement des complexes est assemblé sur des tracteurs biélorusses, classiques à des fins similaires, que la Russie utilise depuis de nombreuses années. Une innovation du complexe mis à jour était l’utilisation de cadres électriques porteurs de Bryansk mis à jour.

    Sur une route goudronnée, le convoi est capable de se déplacer à une vitesse maximale de 60 km/h. Seule, chacune de ces voitures peut accélérer plus rapidement. Un équipage de 9 personnes n’a besoin que de 5 minutes pour déployer tous les systèmes et se préparer au combat.

    L’opérateur n’a pas besoin de sortir de son lieu de travail pour préparer sa voiture au combat, et l’absence de fils de contact entre les machines rend le calcul mobile et le plus efficace possible. Le complexe peut mener une interaction efficace à une distance allant jusqu’à 5 kilomètres, ainsi que mener des guerres centrée sur le réseau avec d’autres véhicules blindés alliés. C’est devenu très pratique, par exemple, le système de missile YARS n’a pas de telles capacités.

    Grâce à l’antenne rotative, le localisateur multifonctionnel est capable de détecter, de suivre et de guider des missiles sur des cibles aériennes à une distance allant jusqu’à 300 kilomètres. Un de ces véhicules est capable de suivre jusqu’à 8 cibles et de viser jusqu’à 16 missiles sur elles. Un système de détection auxiliaire pour le S-350 est, plus comme un manipulateur de grue, une antenne radar passive. Le domaine de responsabilité de l’antenne comprend la mise en place de l’anti-interférence des brouilleurs ennemis. S’il n’y avait pas une telle machine dans le complexe, alors le localisateur ne serait tout simplement pas capable de détecter les cibles. Cette antenne a d’abord été utilisée dans le cadre du complexe S-350.
    Désormais, l’Algérie n’est pas si intriguée par les problèmes de contraintes financières ou de capacités d’équipements elle est beaucoup plus préoccupée par la question de la préparation des calculs futurs pour les travaux sur les derniers complexes équivaut dernières générations.

    Cela ne fait aucun doute que l’Algérie, s’équipe d’excellentes armes avec des mains d’ingénieurs militaires algériens, merveilleux et talentueux. Ainsi, ces mains sont également nécessaires pour effectuer de manière professionnelle des missions de combat sur de nouveaux équipements.

    Chaque année, le ministère de la Défense alloue des fonds colossaux pour le rééquipement et la modernisation des commandements des forces (Terrestres –CFDAT- Navales et Aériennes) qui répondent à toutes les réalités modernes de la nouvelle ère.

    #Algérie #S360 #Missiles #Armée #Défense #Puissance_militaire

  • UE: Ursula Von der Leyen rattrapée par plusieurs scandales?

    Union Européenne, Ursula Von der Leyen, conflits d’intérêts, plagiat, fraude scientifique, campagne de propagande,

    La présidente de la Commission Européenne, l’allemande Ursula Von der Leyen, serait rattrapée par des scandales de conflits d’intérêts et de plagiat pour l’obtention de diplôme de doctorat.

    Aux dernières nouvelles, des députés européens viennent d’appeler à la démission de la présidente de la Commission de l’Union Européenne, accusée de fraude scientifique Covid-19 et d’une campagne de propagande, de plagiat et d’importants conflits d’intérêts. Le média Kla.tv diffuse un reportage sur les activités d’Ursula Von der Leyen et devrait défrayer la chronique mondiale en plein conflit ukrainien.

    Von der Leyen s’est illustrée ces derniers temps par son engagement total dans le conflit ukrainien par la mise en œuvre des sanctions contre la Russie. Des sanctions qui se sont répercutées en premier lieu contre les membres de l’Union Européenne, grands perdants de la hausse des prix du gaz, suite à l’embargo sur le gaz russe.

    Algérie54, 22/07/2022

  • L’homme qui murmure à l’oreille des ânes

    Algérie, Maroc,

    Azzedine Belferag

    Pour parler aux ânes, il faut savoir danser du ventre, courber l’échine, être un bon ventriloque et baver jusqu’à s’en dessécher le gosier. Eh oui, murmurer à l’oreille des ânes est loin d’être simple. Il ne suffit pas d’avoir une camera, un micro et une chaine Youtube. Non, il te faut d’abord des ânes, des dizaines de centaines de baudets qui te suivent comme ces souris qui suivirent le Joueur de flûte de Hamelin. Et là, ce n’est pas ça qui manque, rien qu’au retour du Maroc après une danse endiablée « fi khater Moulay moul les pépètes», tu pourras en avoir douze à la dizaine.

    Les ânes ça ne manque pas, ça ne mange pas de pain et ça regarde aussi Youtube. Ensuite, leur chanter une berceuse genre « crache » toute ta haine contre ta mère-patrie, l’Algérie et le tour est joué. Tu verras alors tous les ânes du monde se prosterner à tes pieds nickelés et boire ta salive jusqu’à la lie.

    Mais comme il se dit chez nous « idhoub ettelj wi bène … » et ce jour là tu verras tes ânes te tourner le dos, car dépités par tant d’âneries et tu deviendras un simple ânon parmi les ânes. Et qu’à force de trop vouloir murmurer à l’oreille des ânes, ils finissent par ruer et on t’appellera « Hichem lehmar ».

    La Sentinelle, 21/07/2022

    #Algérie #Maroc

  • Réunion de coordination et de suivi du Projet de Gara-Djebilet

    Algérie, Gara Djebilet, phosphate intégré,

    Projet du gisement de Gara-Djebilet et du phosphate intégré : Réunion de coordination et de suivi des projets d’infrastructures

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a co-présidé, mercredi à Alger, avec les ministres des Transports et des Travaux publics, respectivement MM. Abdallah Moundji et Kamel Nasri, une réunion de coordination et de suivi des projets d’infrastructures liés à l’exploitation de la mine de fer de Gara-Djebilet (Tindouf) et au Projet du phosphate intégré (PPI) de Blad El-Hadba (Tébessa).

    Lors de cette rencontre, deux exposés ont été présentés sur les deux projets structurants, en présence de responsables des trois ministères, précise un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.

    Arkab a expliqué que cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’une feuille de route conjointe entre les secteurs de l’Energie, des Transports et des Travaux publics, comme début de l’opération de préparation aux fins de doter les deux projets structurants de la mine de fer de Gara-Djebilet et du PPI, de toutes les installations et infrastructures nécessaires, notamment celles liées au transport des matières premières produites et transformées via les routes, les chemins de fer et les ports.

    Cette réunion intervient, a-t-il assuré, après l’élaboration d’études préliminaires relatives aux infrastructures nécessaires pour expédier ces gros chargements.

    Dans le même contexte, le ministre de l’Energie et des Mines a souligné le rôle « essentiel et pivot » des secteurs des Transports et des Travaux publics, ou encore la nécessité de conjuguer les efforts intersectoriels pour mener à bien ces deux projets structurants, notamment dans le volet lié au transport.

    Afin d’y parvenir, des équipes de travail conjointes seront constituées entre les trois ministères, a-t-il expliqué.

    A leur tour, le ministre des Transports et celui des Travaux publics ont affiché la disponibilité de leurs départements respectifs à accompagner les deux projets, compte tenu de leur importance stratégique pour le pays, et en application des instructions et orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a conclu le communiqué.

    L’Evénement, 20/07/2022

    #Algérie #Gara_Djebilet #Tindouf


  • Le rôle de R&D et développement économique

    Algérie, recherche, développement, économie,

    Dix porteurs de projets innovants ont remporté mardi soir à Alger la quatrième édition du concours « Algeria Start-up Challenge ».

    Les lauréats du concours ont été sélectionnés parmi 500 participants au programme ayant bénéficié de l’appui et de l’accompagnement de « Leancubator », organisateur du concours.

    Les défis proposés aux candidats portaient sur des thèmes tels que « les villes intelligentes », « la gestion des déchets », « l’agriculture intelligente », « l’assurance et le paiement électronique » et « la gestion durable des risques ».

    Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de clôture du concours, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, Yacine El-Mahdi Oualid, a mis en avant le rôle de la Recherche&Développement dans le développement économique.

    Le secteur de la Recherche&Développement représente actuellement 0,1% du PIB de l’Algérie, qui aspire à porter ce chiffre à « 3% d’ici 2030 », a précisé le ministre délégué.

    Pour ce faire, il a invité les grandes entreprises à s’appuyer sur la Recherche&Développement en associant des start-up innovantes.

    De son côté, le directeur de l’incubateur « Leancubator », Harizi Abdelfattah, a précisé que cette quatrième édition tournée vers l’innovation ouverte « a contribué à créer des opportunités de coopération entre les grandes compagnies et les start-up pour leur permettre de concrétiser leurs projets sur le terrain ».

    Au terme de la cérémonie, les sponsors du concours ont signé des conventions avec les lauréats pour les accompagner sur le terrain et les soutenir financièrement.

    Lemaghreb.dz, 21/07/2022

    #Algérie #Recherche #Développement #Economie

  • Le sommet de Téhéran plaide pour une Syrie unie et indépendante

    Russie, Iran, Turquie, Syrie,

    Dans leur déclaration conjointe, les présidents de l’Iran, de la Russie et de la Turquie ont évoqué la coopération énergétique, la sécurité alimentaire mondiale, la lutte contre le terrorisme et des points-clés concernant la situation en Syrie. Les trois chefs d’Etat ont convenu de charger leurs représentants de préparer la 19e réunion internationale sur la Syrie au titre d’Astana d’ici la fin de cette année, et de tenir le prochain sommet tripartite en Russie à l’invitation du président russe Vladimir Poutine.

    A l’issue du sommet des Etats garants du processus d’Astana, créé en 2O17 pour la paix en Syrie entre le président Russe, Vladimir Poutine, le président iranien, Sayed Ebrahim Raïssi, et le président turc, Recep Tayyib Erdogan ont dénoncé la poursuite des attaques et des raids militaires du régime sioniste en Syrie y compris les attaques contre les infrastructures non militaires, et ont décrit ces campagnes comme une violation des droits pacifiques et de la souveraineté du territoire syrien, et un facteur de déstabilisation de la sécurité et d’exacerbation des tensions dans la région, soulignant leur détermination à renforcer la coordination et la coopération sur la base des accords antérieurs et des résultats des réunions des ministres des Affaires étrangères et des experts des trois pays.

    Ils ont également abordé les derniers développements internationaux et régionaux, affirmant la voie de l’Astama dans un règlement pacifique de la crise syrienne, leur ferme attachement à la souveraineté territoriale, à l’indépendance et à la souveraineté nationale de la République arabe de Syrie, insistant sur les Chartes des Nations unies et sur le fait que ces principes doivent être respectés par tous et ne jamais être affaiblis. L’objectif recherché est une Syrie unie et indépendante sans présence étrangère illégale qui conduira non seulement au retour de la paix pour le peuple de ce pays après des années de souffrance, mais contribuera également à la stabilité et à la sécurité de la région.

    Les trois chefs d’Etat ont exprimé leur détermination à poursuivre le partenariat pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et ont condamné la présence et les activités accrues des groupes terroristes et leurs affiliés sous différents noms dans diverses régions syriennes, y compris l’invasion d’institutions non militaires qui a entraîné des pertes humaines, soulignant la nécessité de mettre en œuvre tous les préparatifs concernant le nord de la Syrie.

    Dans ce contexte, ils ont condamné tous les efforts visant à créer de nouveaux faits sur le terrain sous prétexte de lutter contre le terrorisme, y compris les innovations séparatistes illégales, et ont condamné les attaques militaires du régime sioniste contre la Syrie. Ils ont mis l’accent sur la nécessité de faciliter le retour sûr et volontaire des réfugiés et des déplacés chez-eux en Syrie, appelant la communauté internationale à contribuer à ce processus et à développer des projets de réhabilitation des infrastructures, notamment l’eau, l’électricité, le drainage, la santé, l’enseignement, les écoles et les hôpitaux.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 21/07/2022