Mois : juillet 2022

  • Algérie, France, Maroc – Trois pays, deux crises

    Algérie, Maroc, France, Maghreb,

    Certains croient et d’autres veulent faire croire, que la question du Sahara Occidental est le principal obstacle à l’unité du Maghreb. C’est en particulier l’argument de la monarchie marocaine qui veut montrer ainsi que c’est l’Algérie, qui, par son attitude sur cette question, nuit aux intérêts de l’unité maghrébine. (Revue de presse)

    Par Djamel Labidi

    Le problème n’est-il pas en réalité ailleurs, avec l’existence d’un côté d’une monarchie et de l’autre des républiques? Comment pourrait se faire l’unité entre eux. N’y a-t-il pas incompatibilité ? En effet, l’unité du Maghreb signifie automatiquement la fin de la monarchie marocaine au sein d’une république unie du Maghreb. Ou alors il faudrait envisager la monarchie marocaine unifiant sous son leadership, comme l’avait fait la Prusse pour l’unité allemande, l’ensemble des pays du Maghreb, ce qui, d’évidence, est impossible.

    La question de l’unité du Maghreb peut donc apparaitre logiquement comme une menace à l’existence du trône marocain.

    Vue sous cet angle, la question du Sahara Occidental peut donner lieu alors à une toute autre lecture. Dès le départ, la question de la souveraineté sur le Sahara Occidental a été pour la monarchie marocaine une bouée de sauvetage, à un moment où le trône avait été ébranlé par des tentatives d’instaurer une république. La monarchie marocaine s’est donc totalement identifiée à la revendication de sa souveraineté sur le Sahara Occidental. Celle-ci représente donc un enjeu vital pour la pérennité du trône. Mais le retour de manivelle serait que tout échec sur la question du Sahara occidental signerait la fin du pouvoir monarchique. Ceci n’aurait pas été le cas si ce pouvoir avait été républicain. Il y aurait eu probablement beaucoup plus de possibilités de compromis et surtout, la possibilité de dépasser ce conflit à travers une dynamique d’unité maghrébine, laquelle parait elle-même bouchée pour les raisons déjà évoquées.

    Républiques et monarchies

    On retrouve, au Machrek, la même problématique monarchies-républiques à travers une configuration de facteurs d’unité à peu près identiques: culture, langue, histoire, géographie, sentiment d’appartenance arabo-musulmane et existence d’un ensemble qui avait été déjà uni dans le passé historique. Mais là aussi , il y a l’impossibilité pour les monarchies de se fondre dans un ensemble unitaire avec des républiques, car cela signifierait leur dissolution. L’unité arabe est une menace pour elles. D’ailleurs, dans un premier temps, elles ont réussi à affaiblir, avec l’aide occidentale, les républiques arabes les unes après les autres. Les contradictions dans cet espace arabo-musulman, allant du Machrek au Maghreb, semblent d’ailleurs se manifester de plus en plus fortement à travers une confrontation sous-jacente entre républiques et monarchies. On peut y ajouter aussi un autre élément commun aux deux parties du monde arabe, le soutien apporté en général par l’Occident aux monarchies et l’alliance nouée entre les monarchies et Israël, cela aussi bien au Machrek qu’au Maghreb. Ne se retrouve-t-on pas ainsi, dans ces deux cas, Maghreb et Machrek, dans une situation historique où la progression vers l’unité nécessitera forcément partout le passage à des républiques.

    Afrique du Nord ou bien Maghreb ?

    Au Maghreb, les cheminements de l’Histoire ont amené à la conjonction actuelle de deux crises, une crise algéro-française et une crise algéro -marocaine. Outre qu’elles ont révélé l’empathie manifeste existant entre la France et la monarchie marocaine, ces crises rendent peu à peu apparents les contours de deux projets distincts de l’unité magrébine: L’un le vieux rêve nationaliste fondateur, celui du Grand Maghreb arabe, celui de l’unité politique d’un Maghreb de 100 millions d’habitants, allant de la Mauritanie à la Libye et l’autre le maintien des États actuels dans une Afrique du Nord conçue non pas comme une nation mais comme un espace géographique de voisinage et d’échanges. Les mots ici ont une signification qui n’échappe à personne: parler de Maghreb ou d’Afrique du Nord situe deux visions radicalement différentes: l’une qui transcende les séparations coloniales et renoue avec notre histoire millénaire, l’autre qui les fixe, voire qui les cristallise et les développe.

    Un évènement sans précédent

    Autre aspect de la conjonction de ces deux crises: elle a amené à un évènement qui pourrait être historique, s’il se confirme, celui où, pour la première fois un pays émergent, tel que l’Algérie, prend des sanctions contre une puissance supposée dominante. Que ces sanctions aient été prises de façon spontanée, dans un geste d’humeur, de fierté nationale, ou dans une perspective stratégique, ne change rien à l’affaire. C’est un fait et un évènement considérable. L’avenir dira bien sûr s’il s’agit d’un évènement sans lendemain ou bien marquant pour l’avenir. S’il est marquant, il porte en lui, inévitablement l’indication d’un changement de rapport de force, et d’une évolution régionale et internationale. Comment a-t-il été possible ? Le plus probable est que l’Algérie s’est aperçue brusquement, pour dire les choses simplement,» qu’elle n’avait pas besoin de la France», économiquement, politiquement, culturellement. En effet, si on cherche aujourd’hui les secteurs en Algérie qui seraient dépendants de la France, sans autre alternative que française, on aurait peine à les trouver.

    C’est comme si brusquement, un préjugé, une idée reçue, s’étaient écroulés. Beaucoup d’élites dirigeantes algériennes ont longtemps cru ou fait croire que l’Algérie «ne pourrait se passer de la France», qu’il «fallait être réaliste» etc… Ces élites présentaient en réalité leur propre dépendance culturelle, économique , financière, et surtout sociale comme étant celle du pays.

    Et comme toujours le conflit devient linguistique

    La conjonction des deux crises actuelles exacerbe le nationalisme et donc le nationalisme linguistique. Comme toujours, le conflit linguistique alors pointe à l’horizon.. Des ministères annoncent leur passage total à la langue arabe dans leur administration et notamment dans leur correspondance. L’opinion publique se fait de plus en plus pressante pour la diffusion et l’utilisation de l’Anglais. Étrangement, la francosphère locale semble actuellement bien plus inquiète par ce dernier aspect que par celui du renforcement de l’utilisation de la langue arabe. En défendant le Français contre l’Anglais, elle laisse l’impression d’avoir intériorisé jusqu’à certains aspects historiques du nationalisme français dont l’anglophobie. Surréaliste. Elle se voit ainsi dépossédée de la dernière ligne de défense de la francophonie, l’argument de l’utilité du Français comme moyen d’accès à la technologie et aux sciences. En effet, avec un tel argument, comment s’opposer à l’Anglais, puisque c’est précisément lui qui est la langue internationale d’accès à la connaissance scientifique et aux technologieen même temps que celle des relations économiques et commerciales mondiales. Ce serait d’une incohérence totale ,et ce serait, d’évidence alors, faire passer les intérêts étroits d’un milieu social au-dessus de ceux généraux du pays. Indéfendable. L’Algérie vit actuellement simultanément deux crises, l’une dans ses relations avec la France, l’autre dans ses relations avec le Maroc. Ces deux crises semblent interagir l’une sur l’autre, s’enchevêtrer et avoir des retombées multiples . Est-ce dû au hasard , une simple coïncidence, ou bien l’indication d’une relation profonde, organique, entre elles. L’avenir, certainement, nous le dira.

    Djamel Labidi: Le Quotidien d’Oran, 26 novembre, 2021

    #Maroc #Algérie #Maghreb #Afrique_du_nord

  • Polémique sur la présence d’un journaliste israélien à La Mecque

    La Mecque, Israël, Arabie Saoudite

    Un journaliste israélien a créé une controverse après la publication d’une vidéo le montrant déambuler dans la ville saoudienne de La Mecque, 1er lieu saint de l’islam, interdit aux non-musulmans. La vidéo de Gil Tamary a provoqué un avalanche de réactions hostiles en Arabie.

    Deux jours après sa publication sur Twitter, le journaliste a présenté mardi ses excuses pour les offenses qu’il aurait pu causer. Dans sa vidéo de 10 minutes, le journaliste israélien est vu en train de se rendre sur le Mont Arafat, étape essentielle du pèlerinage à La Mecque.

    Il reconnait lui-même que ce qu’il est en train de faire est interdit, soulignant que le lieu où il se trouve est « un endroit interdit aux non-musulmans » et ajoutant « je suis le premier journaliste israélien ici à faire une vidéo et en hébreu ».

    Source

    #Israël #Palestine #LaMecque

  • Armes israéliennes au Maroc: De Pegasus aux drones kamikazes

    Maroc, Israël, Algérie, Guerre des sables, Sahara Occidental, Pegasus, drones, espionnage,


    Le lieutenant-général Aviv Kochavi est arrivé au Maroc lundi. Il s’agit de la toute première visite d’un chef d’état-major israélien depuis la normalisation des relations entre les deux pays en 2020. Mais leurs relations remontent à loin : Israël et le Maroc ont entretenu des liens militaires secrets au cours des dernières décennies, et les touristes israéliens pouvaient se rendre au Maroc. Les relations se sont resserrées après la signature des accords d’Oslo, ont été rompues avec le déclenchement de la deuxième Intifada et ont repris fin 2020 lorsque le Maroc est devenu le quatrième pays à rejoindre les accords d’Abraham.

    Israël et le Maroc ont une longue histoire de coopération sécuritaire et diplomatique. Le Mossad a exploité une station à Rabat. Après la guerre des Six Jours, Israël a vendu au Maroc ses surplus d’armes françaises, principalement des chars et de l’artillerie. Des conseillers militaires israéliens sont venus au Maroc pour aider le gouvernement à combattre le Front Polisario séparatiste qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental.

    Voici quelques-uns des systèmes d’armes qu’Israël a vendus au Maroc au fil des ans – des drones aux cyber-armes.

    Air
    Heron
    Drone israélien de type ‘Heron-1’.
    Drone israélien de type ‘Heron-1’ Crédit : Aerial industry
    En 2014, le Maroc a acheté trois drones Heron fabriqués par Israël Aerospace Industries pour 50 millions de dollars. Le Heron, qui est apparu sur le marché en 2000, peut rester en l’air pendant 45 heures et atteindre une altitude de 35 000 pieds. Selon des informations accessibles au public, l’accord ne portait pas sur des drones armés, mais sur le Heron 1, qui est équipé de capteurs qui, selon le site web d’IAI, permettent « la collecte de renseignements complexes, la surveillance, la patrouille et l’identification de cibles et la conduite de missions sur des terrains différents. »

    Le Heron comprend, entre autres, des systèmes photographiques qui lui permettent d’opérer de nuit, en capturant des images par la chaleur qu’ils dégagent, par exemple des véhicules ; un radar qui crée des images tridimensionnelles du terrain et des objets au sol ; ainsi que des équipements pour la collecte de renseignements électroniques et l’interception de transmissions.

    Les drones, entrés en service dans l’armée marocaine il y a trois ans, seraient utilisés pour combattre le Front Polisario, qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental. Les groupes de défense des droits de l’homme ont accusé le Maroc d’une liste de violations dans cette guerre.

    De l’air au sol
    Harops

    En novembre dernier, Chaim Levinson de Haaretz a rapporté que IAI avait vendu des drones Harop au Maroc. Contrairement aux drones développés pour la surveillance ou les attaques, qui sont conçus pour rentrer chez eux une fois leur mission terminée, le Harop de l’IAI est un drone « munitionnaire », mieux connu sous le nom de « drone suicide ». En d’autres termes, il s’autodétruit lorsqu’il attaque une cible.

    S’il n’en trouve pas, il peut être ramené à sa base d’origine.

    Le Harop a une longueur de 2,5 mètres (environ 8 pieds) et une envergure de 3 mètres. Il transporte une ogive de 15 kilogrammes et peut rester en l’air pendant six heures, et dans certains cas jusqu’à neuf heures, selon le site Web de l’IAI. Il est équipé d’un système photographique avancé qui lui permet d’identifier ses cibles sur la base de critères établis avant son envoi. Il attaque sa cible en s’écrasant sur elle et en explosant, mais seulement après que son opérateur (qui peut se trouver jusqu’à 200 kilomètres de distance) lui en ait donné l’autorisation.

    Parmi les pays qui ont acheté des Harop figure l’Azerbaïdjan, qui les a utilisés pour attaquer les systèmes de missiles sol-air S-300 exploités par l’armée arménienne lorsque les deux pays sont entrés en guerre en 2021.

    Surface-air
    Système de défense antimissile Barak MX

    En février dernier, il a été signalé qu’IAI fournissait au Maroc le Barak MX, un système intégré permettant de contrer un large éventail de menaces aériennes allant des hélicoptères et des avions aux drones et aux missiles de croisière. Les pays du Golfe Persique sont intéressés par l’acquisition du système dans le cadre du système de défense régional émergeant avec Israël.

    Le système a été développé à l’origine pour être déployé sur des navires et a récemment été utilisé pour abattre des drones du Hezbollah qui menaçaient la plate-forme de gaz naturel de Karish en mer Méditerranée. Barak MX a été adapté pour une utilisation terrestre. Il est construit autour de l’intégration des différents types de missiles qui lui permettent de faire face à des menaces pouvant aller jusqu’à 150 kilomètres.

    Le contrat de vente du Barak MX au Maroc, dont la valeur est estimée à plusieurs centaines de millions de dollars, a été conclu lors d’une visite du ministre israélien de la défense, Benny Gantz, dans le pays. L’accord comprend la vente de systèmes radar fabriqués par la filiale IAI Elta Systems et un système anti-drone fabriqué par Skylock.

    En outre, un projet de modernisation des avions de combat F-5 de l’armée de l’air marocaine est en cours. Ces avions, qui ont été mis en service par l’armée de l’air américaine pendant la guerre du Vietnam, sont arrivés au Maroc dans les années 1970. Ces jets vieillissants ont été utilisés depuis lors et doivent être modernisés.

    Cyberware
    Pegasus

    Les outils développés par le groupe israélien NSO sont devenus un symbole problématique de l’industrie de la cyberguerre du pays. Le logiciel espion Pegasus, qui n’est vendu qu’aux organismes gouvernementaux de défense et de renseignement avec l’approbation de l’Agence de contrôle des exportations de défense du ministère de la défense, permet à l’utilisateur de balayer toutes les informations contenues dans un smartphone ciblé et d’actionner à distance son microphone et sa caméra, sans que la victime s’en rende compte. Dans certains cas, les téléphones ciblés peuvent être piratés sans aucune action de l’utilisateur, comme le fait de cliquer sur un lien malveillant.

    La vente de Pegasus au Maroc, qui avait été signalée par Amnesty International, Citizen Lab et Forbidden Stories, a entraîné des complications diplomatiques avec la France après qu’il est apparu que parmi les cibles du Maroc figuraient des ministres du gouvernement d’Emmanuel Macron. Les services de renseignement français ont confirmé le piratage.

    Des rapports antérieurs ont révélé que Pegasus avait été utilisé contre des journalistes et des militants des droits de l’homme au Maroc.

    Terre
    Coopération et tavors

    En juillet 2021, un avion cargo Hercules marocain transportant des commandos des forces spéciales a atterri sur la base aérienne israélienne de Hazor dans le cadre d’un exercice international de lutte contre le terrorisme auquel les deux pays participaient avec les États-Unis.

    Trois ans auparavant, le site web menadefense.net avait mis en ligne une vidéo montrant des policiers marocains armés de Tavor (X95) en version 9 millimètres.

    Le Maroc a nié avoir acquis ces armes auprès d’Israël. Selon certains rapports, les armes auraient été achetées à des sociétés ukrainiennes fabriquant les armes sous licence, mais l’Ukraine a nié être impliquée dans une telle transaction. En tout cas, l’Ukraine ne produit pas cette version spécifique du Tavor.

    Haaretz, 19/07/2022

    #Maroc #Israël #Sahara_Occidental #Algérie #Guerre_des_sables


  • Frappes israéliennes contre Ghaza: l’ordre est venu du Maroc

    Maroc, Israël, Palestine, Ghaza, Aviv Kochavi,

    Mounir Abi

    L’armée de l’entité sioniste a mené des frappes ce mardi contre Ghaza alors que le chef d’Etat major de l’occupant Aviv Kochavi était au Maroc.

    L’armée de l’occupant a annoncé, dans un communiqué, avoir mené ce 19 juillet des frappes sur une position du mouvement palestinien islamiste Hamas dans la bande de Ghaza, après un coup de feu en provenance de l’enclave palestinienne.

    «A la suite du tir d’une balle depuis la bande de Ghaza vers Israël, l’armée est en train de bombarder une position militaire du Hamas dans le nord de la bande de Ghaza», a déclaré l’armée.

    Le 16 juillet, l’armée de l’entité sioniste avait déjà déclaré avoir mené des frappes sur des positions du mouvement islamiste dans la bande de Ghaza.

    Ces frappes étaient intervenues au lendemain de la visite du président américain Joe Biden en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, où il avait rencontré à Bethléem le président palestinien Mahmoud Abbas dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient, qui l’avait également conduit en Israël.

    Les frappes d’hier ont eu lieu alors que le chef d’Etat major de l’armée de l’entité sioniste Aviv Kochavi est au Maroc.

    L’ordre de lancer les attaques contre Ghaza est certainement approuvé par le chef d’Etat major de l’armée de l’occupant qui est au Maroc.

    L’ordre d’attaquer Ghaza est donc venu du Maroc.

    M. A.

    AL24News, 19/07/2022

    #Israël #Maroc #Palestine #Ghaza #Aviv_kochavi

  • OMK dément tout investissement dans le Gazoduc Nigeria-Maroc

    Maroc, Nigeria, gazoduc, gaz, OMK,

    Selon une information largement relayée par les médias marocains, le groupe russe United Metallurgical Company (OMK), spécialisé dans la métallurgie, a démenti les affirmations de l’ambassadeur du Nigeria en Russie, alléguant que la société est devenue le principal investisseur dans le gazoduc Nigeria-Maroc.

    L’ambassadeur du Nigeria, Abdullahi Shehu, avait précédemment révélé dans une interview à l’agence de presse russe Ria Novosti que United Metallurgical Company participait au projet. «Ils (OMK) sont déjà impliqués dans ce processus. Ils font partie des principaux investisseurs de ce projet.

    Il n’a pas donné plus de détails sur l’implication ou le rôle d’OMK dans le projet. Le ministre d’Etat nigérian Timipre Sylva a précédemment déclaré à Reuters que les Russes « sont très désireux d’investir dans ce projet ».

    Cette information a été rapidement démentie par l’entreprise russe elle-même, en réaction immédiate à cette déclaration. La société a publié un communiqué de presse publié par Sputnik, une autre agence de presse russe, qui expliquait que la participation de la société en tant qu’investisseur n’était pas envisagée.

    Algérie-éco, 19/07/2022

    #Maroc #Nigeria #Gaz #Gazoduc



  • Maroc: La CEN-SAD contre l’influence de l’Algérie au Sahel

    Maroc, Afrique, CEN-SAD, Union Africaine, Algérie, Sahel, Libye, Tunisie, Egypte,

    L’ambassadeur du Maroc à Tripoli a fait part du souhait des autorités Libyennes de voir notre pays donner une nouvelle dynamique à la CEN-SAD. Ce message lui a été transmis par le chef de la Diplomatie libyenne qui soutient que seule la redynamisation de cet éspace peut mettre fin aux tentatives de mainmise sur la région de la part de l’Algérie et des autres puissances africaines qui la soutiennent.
    Selon le résponsable libyen, la situation en Egypte, en Tunisie et en Lybie laissent les mains libres à l’Algérie et à ses alliés pour la domination de la région sahelo-saharienne et seul le Maroc à travers la CEN-SAD peut aider à faire contrepoids à cette hégémonie.
    A cet effet, Ouali Tagma, le directeur du Département Afrique au MAE marocain a élaboré une fiche sur l’organisation avec des recommandations pour un plan d’action à court terme.

    Fiche sur La CEN-SAD

    1/ La conférence
    Président en exercice actuel Président Tchadien DRISS DEBY ITNO

    Décisions du dernier Sommet Extraordinaire ( NDJAMENA 16 FEVRIER 2013)  :

    Adoption de la Convention révisée de la CEN-SAD
    Deux nouveaux organes ont été institués  :
    Le Conseil de Paix et de Sécurité  ;
    Le Conseil du développement durable
    La Conférence a demandé au Secrétariat Permanent de convoquer des réunions d’Experts pour la création effective de ces deux organes, et ce avant la tenue de la réunion du Conseil Exécutif prévue à Khartoum à la fin de l’année 2013.
    La Conférence a décidé de tenir sa prochaine session ordinaire à Rabat en 2014.

    Depuis la tenue de la dernière conférence, le Secrétariat Permanent n’a pas invité les pays membres à aucune réunion.

    Aujourd’hui le constat est  :
    Aucune réunion d’expert n’a été tenue pour l’exécution des recommandations de la dernière conférence  ;
    La date de la prochaine réunion du Conseil Exécutif prévue à Khartoum n’a pas encore été arrêtée  ;

    2/Le Secrétariat Permanent  : Son Siège est à Tripoli, sa direction est assurée par un Vice Secrétaire Général du Niger M. ABANI SANNI. Le Poste de Secrétaire permanent est vacant.

    3/ Le Conseil Exécutif  : Sa dernière réunion a été tenue à N’Djamena juste avant la Conférence, la prochaine réunion est prévue à Khartoum, bien que la date n’ait pas encore été arrêtée.

    4/la banque Sahélo saharienne pour le Développement et le Commerce

    Son siège est à Tripoli, 14 pays participent au capital de la Banque (le Maroc n’y participe pas) son Directeur General est de Nationalité libyenne.

    La Banque s’active, à travers des agences commerciales, dans les pays suivants  : Libye, Bénin, Burkina Faso, Centrafrique, Gambie, Ghana, Mali, Niger, Sénégal, Soudan, Tchad, Togo, Guinée Conakry, Côte d’Ivoire, et deux agences d’assurances en Libye et au Soudan.

    5/ Le Conseil Economique, Culturel et Social
    Son siège est à Bamako, à sa tête M. Moussa Bala Coulibaly de nationalité malienne.
    Le conseil connaît beaucoup de problèmes d’ordre financier et n’arrive pas à honorer sa mission.

    6/ le Conseil permanent de Paix et de Sécurité

    7/ le Conseil du développement Durable

    Recommandations  :

    La CEN-SAD constitue l’une des principales priorités de la diplomatie marocaine en Afrique sur laquelle Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, a insisté dans son message à la Conférence des Ambassadeurs.

    La mise en œuvre des Hautes Instructions Royales nécessitent d’entreprendre les actions suivantes pour la redynamisation de cet important espace pour le renforcement du positionnement de notre pays dans la zone sahélo saharienne.

    1-Procéder à la nomination à Tripoli d’un Haut fonctionnaire pour aider le Vice Secrétaire Général à organiser la prochaine réunion du Conseil Exécutif, le prochain sommet et la mise en œuvre des décisions relatives à la création du Conseil de paix et de Sécurité et du Conseil de Développement Durable.

    2- Préparer le terrain à la candidature de notre pays pour le Secrétariat Permanent

    3-Mener les démarches nécessaires pour obtenir le siège du Conseil de Paix et de Sécurité et en prendre la Direction.
    4-Elaborer en concertation avec le Secrétariat Permanent une stratégie Sahel qui sera le pendant et le complément des Stratégies UN et UE pour le Sahel.

    5-Entreprendre des consultations avec les Etats membres et avec les autres partenaires (UN-UE-France-USA-CEDEAO) pour une coopération ciblée.

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    Selon l’ancien ambassadeur américain à Rabat, Edward Gabriel, « depuis 2012, le Maroc tente discrètement de combler le vide de leadership au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) laissé par le renversement du colonel Kadhafi de Libye, en accueillant un sommet du groupement régional en octobre 2013. Plus récemment, la ministre adjointe des Affaires étrangères du Maroc, Mbarka Bouaida (qui se trouve être d’origine sahraouie), a eu de nouveaux entretiens avec le secrétaire général de la CEN-SAD au cours de la dernière semaine de janvier à Addis Abeba, où elle avait été envoyée pour mener des réunions informelles avec les délégations participant au 22e sommet de l’Union africaine (dont, bien sûr, le Maroc n’est pas membre) ».

    Gabriel indique que « Kadhafi a contribué à la création de la CEN-SAD à la fin des années 1990, et a fourni la majeure partie de son financement. Irritée par les tendances hégémoniques de Kadhafi, l’Algérie – seule parmi les États de la région – est restée en dehors, mais le Maroc a adhéré à partir de 2001. En juin 2012, Rabat a accueilli une réunion de la CEN-SAD visant à relancer l’organisation récemment orpheline ».

    Source : Maroc-leaks

    #Maroc #CEN_SAD #Algérie #Sahel

  • Le Maroc renforce ses liens militaires avec Israël

    Maroc, Israël, armée, coopération militaire, Sahara Occidental, Algérie, Aviv Kohavi,

    Le Maroc renforce ses liens militaires avec Israël, fournisseur de « drones suicide » en plein conflit du Sahara occidental
    Le chef de l’armée israélienne se rend pour la première fois dans le pays maghrébin, dans un contexte de tension croissante entre Rabat et l’Algérie.
    Francisco Peregil
    Le Maroc accueille pour la première fois un chef de l’armée israélienne en visite officielle. Le général Aviv Kohavi, 58 ans, a atterri à Rabat lundi en fin d’après-midi et prolongera son séjour officiel jusqu’à mercredi. L’objectif de cette visite, selon l’armée israélienne, est de renforcer la coopération avec le Maroc, sans préciser davantage de détails sur les ventes d’armes. Kohavi rencontrera, entre autres, le ministre marocain chargé de l’administration de la défense, Abdelatif Loudiyi, et l’inspecteur général des Forces armées royales et commandant de la zone sud, le général El Farouk Belkheir.

    Cette visite intervient au moment où le Maroc est engagé dans un conflit armé de faible intensité avec le Front Polisario, dont le principal allié et protecteur est l’Algérie. La tension entre les deux pays du Maghreb a atteint son point le plus sensible en novembre 2021, lorsque la présidence algérienne a publié un communiqué annonçant que trois civils algériens avaient été « lâchement tués » dans un « bombardement barbare » alors qu’ils se rendaient avec leurs camions de la capitale mauritanienne Nouakchott à la ville algérienne de Ouargla. La présidence algérienne a affirmé que « divers facteurs » suggéraient que le massacre avait été perpétré par « les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental » à l’aide d’ »armes sophistiquées ». Selon les sources du Front Polisario, c’est Israël qui est à l’origine de cet armement de pointe.

    Le principal fabricant de drones israélien, Israel Aerospace Industries (IAI), produit les drones suicide Harop, un petit avion sans pilote d’une portée de plus de 1 000 kilomètres, difficile à détecter par les radars et capable de transporter plus de 20 kilos de charge explosive. Cette société a reçu 19,4 millions d’euros du Maroc en 2021, au plus fort du conflit du Sahara occidental, selon le quotidien Haaretz, en accédant aux deux rapports trimestriels que le fabricant israélien a fournis à la Bourse de Tel Aviv. L’État marocain maintient un silence hermétique sur ces questions.

    Pendant ce temps, la tension continue de couver au Sahara occidental. Le Front Polisario a publié un communiqué samedi dans lequel il affirme avoir mené une « attaque massive au missile » contre plusieurs positions de troupes marocaines dans le nord et le sud-est du Sahara occidental. Les autorités marocaines ne commentent jamais leurs propres actions militaires ou celles de leurs ennemis au Sahara. Cette fois-ci, ils ont également opté pour le silence, tout en continuant à tisser des liens plus étroits avec l’armée israélienne.

    Le Maroc a commencé à normaliser ses relations avec Israël en décembre 2020, un mois après que le Front Polisario a considéré que le cessez-le-feu qu’il maintenait avec le Maroc depuis 1991 était rompu. C’est à l’hiver 2020 que le président américain de l’époque, Donald Trump, a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en échange de la normalisation par Rabat de ses relations avec l’État hébreu.

    Rabat est devenu le quatrième pays arabe à normaliser ses relations avec l’État juif, après les Émirats arabes unis en août, suivis de Bahreïn en septembre et du Soudan en octobre. Ces pactes de normalisation, négociés par Donald Trump dans sa dernière phase en tant que président, ont été appelés les accords d’Abraham. Les accords n’obligent pas Israël à reconnaître l’existence d’un État palestinien.

    « La normalisation est une trahison ».

    Les plus grandes manifestations enregistrées depuis des décennies au Maroc sont celles que l’État marocain lui-même encourage chaque année en faveur de la cause palestinienne. Mais depuis ce décembre 2020, tout le monde au Maroc sait que c’est le roi lui-même qui parraine la normalisation des relations. Cela n’a pas empêché la dernière escalade des attaques de l’armée israélienne contre la bande de Gaza en mai 2021 de déclencher des manifestations dans les principales villes du Maroc, où l’on a crié « la normalisation est une trahison ». Mais les deux pays ont continué à tisser des liens inexorablement plus étroits.

    La coopération militaire entre Israël et le Maroc existe depuis plus de 50 ans, mais toujours de manière semi-secrète, dans les coulisses. Jusqu’à ce que le chef de la défense israélienne, l’ancien général Benny Gantz, se rende à Rabat en novembre 2021 pour signer un accord militaire sans précédent dans le monde arabe. Une délégation militaire israélienne s’est rendue au Maroc le 25 mars et a signé un deuxième accord, portant sur la participation à des exercices internationaux et la vente d’armes. Aujourd’hui, c’est le chef des forces armées israéliennes lui-même qui s’est rendu au Maroc pour une visite à forte valeur symbolique.

    Aviv Kohavi a prêté serment en tant que chef d’état-major des forces armées en 2019. Parmi ses opérations les plus critiquées au cours des trois dernières années figure le bombardement et l’abattage par l’aviation israélienne de l’immeuble de 12 étages abritant les bureaux de l’agence Associated Press et de la chaîne Al Jazeera, le 15 mai 2021. Fin mai, le général Kohavi a déclaré à la télévision israélienne que le bâtiment avait été « détruit à juste titre » et qu’il ne ressentait « pas une once de regret ». La destruction du bâtiment s’est produite au cours d’une escalade de 11 jours qui a fait plus de 250 morts chez les Palestiniens et 13 en Israël.

    El Pais, 19/07/2022

    #Maroc #Israël #Algérie #Sahara_Occidental

  • Argelia-Italia: importante contrato de petróleo y gas

    Argelia, Italia, gas, Sonatrach, ENI, Total, Occidental, petróleo,

    Firma de un importante contrato de petróleo y gas entre Sonatrach, ENI, Total y Occidental en Argelia

    Es uno de los anuncios importantes realizados tras la visita de Mario Draghi a Argel. El jefe del gobierno italiano vino a buscar con el presidente Tebboune una solución para aumentar su suministro de gas y petróleo desde Argelia. Entre los anuncios en este sentido, un consorcio de cuatro compañías petroleras, entre ellas la italiana ENI, firmó el martes 19 de julio un contrato de reparto de la producción para la explotación de yacimientos de gas y petróleo en la cuenca de Berkine, por valor de 4.000 millones de dólares.

    Para Mario Draghi, Argelia se ha convertido en un socio privilegiado, si no indispensable. Italia debe aprender a prescindir de Rusia, que le proporcionaba el 45% del gas antes de la guerra de Ucrania, y parte de la solución a este problema se encuentra bajo las arenas del Sáhara, más concretamente en la cuenca de Berkine, en la frontera sur de Túnez.

    « Los acuerdos firmados hoy en Argel reflejan el amplio espectro de colaboración entre nuestros países. Argelia es un socio muy importante para Italia, se ha convertido en el primer proveedor de gas de nuestro país », dijo Mario Draghi a través de la cuenta de Twitter del Palacio Chigi.

    ENI, Total, Occidental Petroleum y Sonatrach explotarán los yacimientos de hidrocarburos durante los próximos 25 años y se repartirán la producción.

    El reparto de la producción es una novedad para las empresas que operan en Argelia, posible gracias a un cambio legislativo introducido en 2019. Se espera que los socios recuperen mil millones de barriles de petróleo equivalente en diversos hidrocarburos.

    En otras buenas noticias para Mario Draghi, Argelia aumentará sus entregas de gas. Según la Agencia France Presse, en los próximos días Argel suministrará 4.000 millones de metros cúbicos más de gas a Roma. Desde principios de año, las importaciones italianas de gas argelino se han duplicado con creces, hasta alcanzar casi 14.000 millones de metros cúbicos.

    RFI, 19/07/2022

    #Argelia #Italia #GAS #Sonatrach #ENI #Total #Occidental


  • Maroc. Joyeux anniversaire, Omar Radi

    Maroc, Omar Radi, Répression, presse, journalistes,

    Je ne connaissais d’OmarRADI que le journaliste. Je voulais l’interviewer pour l’affaire Pegasus. La veille de son arrestation. Il était très occupé, appelé par tout le monde, mais a quand meme pris un moment pour répondre à mes questions. Il était 00:30.

    Je voulais qu’il me parle de lui, de son affaire. Il a préféré parler des injustices.

    Aujourd’hui, 18 juillet, Omar Radi fête son anniversaire derrière les barreaux, parce qu’il a parlé.

    Je pense à lui, ses parents, ses ami·e·s.

    Joyeux anniversaire Omar.

    Source : Twitter, 18/07/2022

  • La Loi S-3241 et les Options du Maroc a Washington

    Maroc, Etats-Unis, lobbying, AIPAC, S-3241, Congrès américain, aide financière militaire Americaine destinée au Maroc,

    Assalamu Alikum!

    Jusqu’a l’ecriture de ces lignes, le projet de loi,  » Department of Senate, Foreign Operations and Related Programs Appropriations Act*, 2013″ connu par son numero d’ordre parlemenatiare au Senat, S-3241, est officiellement  » Reported By Committee » ( Sortie de la Commission de Juridiction)… Autrement dit, le travail legislatif concernant cette loi est terminé: La Sous-Commission et la Commmission des Appropriations du Senat et de La Chambre l’ont deja approuvé le 24 Mai et le 17 mai respectivement. En principe, Il ne reste que la signature du President pour que cette Bill (Projet de Loi) devienne An Act of Congress( Loi).

    Dans le cas la S-3241, il existe plusieurs différences entre le texte approuvé par la Chambre des Representants et celui approuvé par la Commission du Senat… Parmi ces differences, il y a la Résolution Leahy qui impose des conditions sur l’aide financière militaire Americaine destinée au Maroc… A cause de ces differences la S-3241 doit etre sujet d’un processus parlementaire appelé Reconciliation Conference: Ce sont des efforts de la part des deux Commissions des Appropriations, Chambre et Senat, de reconcilier leurs differences avant de soumettre le texte final pour que tout le Congress, Chambre et Senat, puisse voter so  » YES » ou son « NO ». Dans le cas du YES, la legislation est envoyee au President pour sa signature.

    Plus que 81% des lois approuvées par les Commissions de Juridiction passent par ce processus de reconciliation entre les deux Chambres de Congress… Car a ce stade, ce n’est plus le travail des legislateurs ni de leurs avocats experts (Bill Drafters), mais c’est plutot le devoir des elus (Congressmen et Senateurs) de defendre leurs interets politiques, et les interests de leurs districts electorales.. C’est l’occasion egalement pour lobbiyistes de les influencer pour defendre et promouvoir les interets de leurs clients( corporations, multinationales, gouvernements etrangres, syndicats, associations professionnelles, et meme des individus). C’est le temps golden par excellence pour le deal-making(marchandage) qui a marque la vie politique Americaine depuis le 19eme siecle.

    Le passage de la S-3241 par le Congres des Etats Unis represente pour le Maroc un risque politique , une deception diplomatique, et une defaite majeure de son lobbying à Washington. Le pays n’a certainement pas besoin de soucis supplementaires. Quelles sont nos chances de prevenir le passage de
    > cette loi, ou meme de limiter, mitiger, et contenir ses impacts eventuels?

    Malheureusement, a ce tade du processus legislatif federal, et jugeant par les experiences des quatres annees precedentes, nos options ne sont pas tres bonnes…Examinons toutes les possibilites disponibles dans ce systeme parlemenatiare:

    1- Intervenir au niveau de la Reconciliation Conference par l’intermediare de nos amis qui sont membres de la Sous-Commmision des Appropriations de la Chambre(Mario Diaz-Ballard(R), et Jessie L. Jackson(D)…Ces amis, si ils ont le soutien du du leadership Republican de la Commission des Appropriations et celui de la Chambre des Representants- peuvent negocier avec leurs collegues du Senat pour modifier le texte de la Resolution Lehay et par consequant mitiger/minimiser/contenir son impact sur le Maroc et la question du Sahara..C’est le devoir des lobbiyistes, Ed Gabriel et ses collaborateurs, d’intervenir a ce niveau.

    2-Intervenir au niveau du leadership Republicain de la Chambre des Representants en leur demandant de coller un Ryder favorable au Maroc au texte de la loi S-3241…Un ryder est un amendement formule par les leaders Republicains de La Chambre, sans debat ni notifiication de l’opposition Democratique, qui sera attache au texte approuve par le vote final du Congress..Un ryder peut neutraliser et meme annuler tous les impacts negatifs des Articles qui concernent le Maroc….C’est le devoir des lobbiyitses et des responsables Marocains senior( Ministre des Affaires Etrangers, Chef du Gouvernement, etc) d’intervenir a ce niveau. C’est une operation tres politique et tres sensible.

    3-Intervenir au niveau de la Maison Blanche pour que le staff du President Obama charge du suivi des Affaires Legislatives(The Office of Legislative Affairs), et son staff du Conseil de Securite Nationale( The National Security Council) demandent au Senateur Lehay de modifier, mitiger, ou meme de changer le langage de sa Resolution pour des raisons de seurite nationale et d’interets strategiques Americains. Quand La Maison Blanche fait ce genre de demandes, le Congress souvent les prend en consideration car avec toute demande il y a menace implicite d’un veto presidentiel..Le Congres deteste le veto presidentiel…Cette option a ete utilisee cette annee par les lobbiyistes de plusieurs compagnies Americaines qui traviallent dans le development international lorsque le Congress-dans sa premiere version de cette meme loi S-3241- voulait eliminer plusieurs projets internationaux, et reduire d’avantage le budget pour l’aide internationale(The Foreign Aid Earmarks).Dans ce cas, la Maison Blanche a ete interpellee par les compagnies concernees(Tetra Teck, Chemonics, MSI, DPK, IRD, etc) au debut du processus legislatif(fevrier 2012), et les eliminations proposees par le Congres ont ete elles-memes eliminees!!!….Pour cette option, les plus hauts niveaux de l’Etat Marocain, aussi bien que les amis du Maroc aux USA , doivent intervenir!

    4-Interpeller le lobby pro-Israel(AIPAC) et lui faire des propositions qu’il ne pourra refuser….Cette option est sure de reussir car en matieres des relations internationales et surtout les relations US avec le Monde Arabe, TOUT le Congress leur appartient!…Mais le Prix pour cette option va etre TROP cher et les risques politiques qui lui sont attaches aussi bien pour le PJD que pour le pays sont dangereux…Pour moi, cette option est la solution ultime et doit etre reservee pour des batailles encore plus serieuse que la S-3241.

    A SUIVRE
    Ali,
    0662-888-266

    *Loi sur les crédits du département du Sénat, des opérations étrangères et des programmes connexes

    #Maroc #Etats_Unis #AIPAC #Lobbying #LoiS3241 #Congrès #aide_militaire