Mois : juillet 2022

  • Maroc : A propos de la hausse des prix des carburants

    Maroc, carburants, hausse des prix, avantages, inconvénients,

    Avantages:

    – Diminuer le montant de la dépense de la caisse de compensation, pour sauvegarder le budget d’investissement de l’Etat et réaliser les actions sociales urgents.

    – Une mesure qui s’inscrit d’une manière précurseur dans la ligné des dernières études prévoyant le doublement du prix du pétrole sur la prochaine décennie. Le système de taxation pétrolière marocain sera complètement consommé par la compensation à partir d’un pétrole autour de 140$. Nous pourrons alors à partir de ce seuil parler d’une réelle subvention.

    – Ramène le cout du facteur carburant à des niveaux normaux au niveau mondial. Tout en gardant une marge avantageuse par rapport à certains pays concurrents. Forçant l’entreprise marocaine à améliorer sa compétitivité dans des conditions proches des standards internationaux.

    Inconvénients :

    – Impact négatif sur l’IS, à cause de l’affectation des résultats des entreprises.
    – Impact négatif sur la recette TVA, à cause de la diminution de la consommation des ménages et des entreprises, une ponction de l’augmentation de la pression fiscale subie.
    – Impact négatif direct sur l’augmentation des dépenses de l’Etat directes en matière du budget carburant et indirectes à travers tous les effets d’inflation maitrisés et non maitrisés qui suivront.
    – Impact négatif sur l’épargne et par conséquent sur l’investissement. avec tous ses avantages budgétaires.
    – Impact négatif sur l’attractivité du Maroc pour les investisseurs étranger avec l’augmentation des couts de facteurs, avec les conséquences négatives sur le budget.

    – Impacts négatifs induits par la pression fiscale diminuant les recettes de l’Etat, et augmentant ses dépenses par l’inflation.
    – Impact négatif sur la consommation
    – Impact négatif sur l’épargne et par conséquent sur l’investissement
    – Impact négatif sur l’attractivité du Maroc pour les investisseurs étranger avec l’augmentation des coûts de facteurs.
    – Compétitivité des entreprises privées et publics affectées.
    – Inflation directe et induite, maitrisée et non maitrisée, avec risque de boule de neige surtout dans les secteurs réglementés, syndiqués, en oligopoles ou à fort ticket d’entrée.

    – un autre facteur négatif est la visibilité des investisseurs vis-à-vis d’un facteur important de la production qu’est l’énergie ; un retour à des règles claires tel qu’avant 1999 est nécessaire tout en améliorant l’équation par des facteurs de lissage à la hausse comme à la baisse, permettant de lisser les fortes secousses qui avaient causées l’arrêt de l’ancien système.

    Une pression fiscal qui ne dit pas son nom

    Il est souvent inutile de parler quand tout le monde parle en même temps.

    C’est pour cela que j’ai attendu d’avoir une conversation avec un ministre concerné et d’écouter le chef du Gv à la télé avant toute chose.

    Il est humain que nos amis membres du Gvt développent une phobie devant toute personne qui souhaite discuter avec eux d’un sujet qui soulève une polémique, à force de fréquenter des meutes de chacals dans les couloirs matin et soir et à force de recevoir des avalanches de critiques souvent injustes aussi bien de leur adversaires que de certaines voix au sein même de leur formation. Si dans le premier cas cela semble normal dans le second cela peut laisser des séquelles personnelles.

    En effet, pour cette deuxième catégorie on se retrouve confronter à 3 types de personnes :

    1/ celui qui veut discuter et donner son avis sur des questions par principe.

    2/ celui qui agit en conçurent politique machiavélique interne et qui cherche à casser les autres à tort ou à raison pour gravir les échelons de sa formation.

    3/ et en dernier, les hypocrites, qui au fond d’eux même ne sentent aucune appartenance au projet et qui cherchent par des actions de perturbations et de nuisance à détruire le projet de l’intérieur.

    Il serait injuste de qualifier à chaque fois des frères qui mènent des réflexions ou qui critiquent certaines décisions d’être dans le 3eme type.

    Ce dont je peux être sure pour ma part c’est de ne pas faire partie de ce 3eme type.

    Revenons à notre histoire de carburant :

    1/ La surprise de la semaine dernière nous ramène à se poser des questions sérieuses sur le process de prise de décision dans l’actuel gouvernement. Si les parlementaires du parti qui dirige le gouvernement n’ont rien senti venir, je soupçonne fortement que plusieurs ministres voir même ceux directement concernés par la mesure n’ont été mis au parfum de la prise de décision que quelques jours avant … il est inutile de rappeler que ce mode de gouvernance relève plutôt d’avant la constitution et que rien ou presque n’a changé dans le mode de gouvernance et de prise de décision.

    2/ le deuxième constat est le manque flagrant de consultants économistes chevronnés autours du chef du gv. La preuve est l’absence totale de la dimension économique dans le langage utilisé, puisque nous ne retrouvons que des arguments financiers, budgétaires et tactiques ne découlant d’aucune stratégie économique et vision claire sur les impacts économiques directes et indirectes de cette décision.

    Le contraste est énorme à comparer avec l’armada de consultants de l’élite mondiale qui ont défilé ces derniers jours devant le souverain en France et avec lesquels il travaille d’arrache-pied sur un rythme effréné.

    3/ il était évident que le gouvernement avait besoin d’argent et qu’il ne peut le prendre que de deux manière soit par l’augmentation de la pression fiscale soit par le crédit. Il a choisir la fiscalité, et nous expliquerons pour quoi cela y est assimilé.

    4/ pour bien comprendre ce qui se passe il serait utile de rappeler certaines notions éclaircissantes sur la structure du prix du carburant. En empruntant la même démarche pédagogique de notre chef du gvt bien aimé.

    Il faut noter qu’en moyen et sans être précis sur les chiffres car cela dépend du cours du brut et marges de raffinage, le carburant est taxé au maroc à presque 100%.

    Si nous prenons par exemple le prix actuel du brut qui revient exactement à 5 DH et si on y ajoute la marge de raffinage qui reste de quelques centimes. Nous voyons très bien que le prix naturel sans taxation doit être de 5 Dh et quelques.

    Vous pouvez constatez par vous-même que le discours sur la subvention du prix de carburant que les politiques nous tiennent n’est pas tout à fait vrai!

    5/ avec le gasoil algérien de contre bande à 4DH moins que le prix à la pompe en Algérie et moins que le prix du brut qui est plutôt de l’ordre de 5 DH. Plusieurs questions restent posées sur la viabilité de cette mesure. Et sur l’encouragement qu’elle apportera aux nombreux circuits de la fraude, de trafic et de la contrebande avec cette différence énorme de 100% entre le prix à Oujda et celui à Fès par exemple…

    6/ en économie comme en physique, rien ne se perd rien ne se crée …

    En effet l’utilisation du carburant se partage en 3 catégories : le transport*, l’industrie, et la consommation. Comme cela a été expliqué dans le point 4, tant que le brut reste à certains niveaux la caisse de compensation ne sert qu’à rembourser d’une certaine manière une partie de la TIC sur les carburants et non pas à subventionner. Parler de l’augmentation du prix des carburants revient donc purement et simplement à augmenter la pression fiscale sur le consommateur d’une manière directe et sur la production qui se répercutera en général sur le consommateur, abstraction faite pour les productions dont certaines destinées à l’exportation et bénéficiant d’un système de Draw-back.

    Ceci n’est pas un cours de pédagogie magistral, mais cela veut dire tout simplement que ce que l’Etat va gagner à court terme par cette mesure elle va le constater à moyen terme comme diminution de la recette de la TVA et de l’IS …etc. surtout quand le niveau d’épargne reste très faible.

    Cette mesure est à mon humble avis à résultante très faible pour le budget de l’Etat, sauf pour ceux qui voit au bout de leur nez. C’est un simple coup d’épée dans l’eau…payé politiquement très cher !!! et sans réelle efficacité économique !

    Suivra un tableau de la liste des gagnants et des perdants de cette mesure …

    Suivra un tableau : liste des points positifs et des points négatifs de cette mesure, car il y a aussi de nombreux points positifs que nous détaillerons et dont personne n’a parlé jusqu’à présent…

    *+10% AUGMENTATION DU PRIX DU TRANSPORT déclare aujourd’hui la fédération transport CGEM plus que la part du cout du facteur carburant.

    —————————————————————–

    Afin de ne pas piquer le patient 2 fois, il est urgent d’adopter cette semaine sans plus tarder une nouvelle formule d’indexation des prix à la pompe. Car, retarder cela 1 mois plus tard, revient tout simplement à faire souffrir le patient d’avantage en le piquant à deux reprises.

    Ci-dessous 2 propositions

    Soit :

    PRm : prix moyen à la bourse de Rotterdam du gasoil ou essence raffiné du mois m.

    PRm-1 : prix moyen à la bourse de Rotterdam du gasoil ou essence raffiné du mois m-1.

    Pa : prix actuel à la pompe

    Pm : prix à la pompe du mois m

    Pm+1 : prix à la pompe du mois m+1

    Pm-1 : prix à la pompe du mois m-1

    1ere Méthode

    Pm+1= Pm x PRm/ PRm-1

    Ou Pm+1= Pm+ (PRm-PRm-1)

    Ou Pm+1= Pm (1+1/2x(PRm-PRm-1)/ PRm)+1/2(Pm-Pm-1) (avec formule de lissage des secousses)

    2eme Méthode

    P =Pb+T+Mr+Md+C

    Mais dans le contrat de l’Etat avec SAMIR en gros Pb+Mr=PR

    D’où P=PR+T+Md-C

    P : prix à la pompe

    Pb : prix du brut

    T : taxe de l’Etat sur les carburants (Tf fixe+Tp partie proportionnelle)

    Mr : marge de raffinage

    Md : marge de distribution.

    C : part de la compensation dans la détermination du prix

    D’abord il serait judicieux de demander une baisse de Md de 1 point, car Md au maroc est élevée par rapport à d’autres pays qui connaissent une vraie concurrence entre distributeur.

    Soit Cj= la part de la compensation au mois de juin 2012 et supposons que l’état décide de ne plus dépensé plus que le montant qu’elle dépense actuellement  (Cj= pour le gasoil actuellement près de 3,5DH)

    Avec cette formule nous aurons donc

    Pm+1= PRm+T+Md-Cj                               

    A noter que : T contient une partie fixe et une partie variable proportionnelle.

    Md est variable proportionnelle, à signaler que la marge de distributeur deviendra énorme en valeur avec l’augmentation des cours du Brent.

    Cj est fixe.

    Nous pouvons y ajouter une composante de lissage des prix pour éviter les hyper phénomènes comme ce qui s’est passé en 1999 et qui a poussé l’Etat à suspendre l’indexation des prix.

    Par exemple :

    Pm+1= PRm (1+1/2x(PRm-PRm-1)/ PRm) +T+Md-Cj+1/2(Pm-Pm-1)

    Nous constatons dans ce cas C devient C= Cj-1/2(Pm-Pm-1).

    D’où le nouveau rôle et la nouvelle attribution de la caisse de compensation, qui n’est plus de subventionner le carburant à la pompe, mais de lisser son prix à la hausse comme à la baisse. Ce qui sera certainement bénéfique pour la stabilité des conditions économiques et pour la sauvegarde du tissu industriel.

    PS : ces formules données à l’Etat brut nécessitent bien sure une finition et un réarrangement dans le back-office avec les operateurs, pour ne pas voir des anomalies comme la marge distributeur augmenter dans d’énormes proportions ou de perturber la structure de la taxation de l’Etat, des ententes, de nouvelles écritures comptables et d’autres mesures d’accompagnement techniques seront nécessaires

    Mais quelque soit la formule adoptée, je rappelle qu’il est urgent d’adopter une nouvelle.

    Et Dans ce cas le courage du gouvernement populaire ne sera plus celui de pouvoir faire mal mail celui d’avoir le courage d’appliquer une formule mathématique.

    Ahmed Yaacoubi

    Source : Courrier confidentiel de Saadeddine El Othmani

    #Maroc #Carburants #Prix

  • Détournements de fonds au Consulat du Maroc à Bruxelles

    Détournements de fonds au Consulat du Maroc à Bruxelles

    Maroc, diplomatie, consulat du Maroc à Bruxelles, détournement de fonds, enrichissement illicite,

    ———- Message transféré ———-
    De : info@brussels.be <info@brussels.be>
    Date : 17 juin 2012 13:58
    Objet : Accusations de détournements de fonds au Consulat du Maroc à Bruxelles
    À : promediation@gmail.com

    Depuis quelques mois, des internautes anonymes relayent des rumeurs faisant état de détournements de fonds au sein du consulat du Maroc à Bruxelles.

    Rédaction en ligne

    Publié le Mercredi 7 Mars 2012 à 10h01

    Ils accusent des fonctionnaires marocains de s’enrichir sur le dos de leurs concitoyens. Ces accusations ont pris une telle ampleur au sein de la communauté marocaine de Bruxelles que le consulat les a même démenties officiellement dans la revue.

    “ Le Maroxellois ”.

    Voici quelques mois maintenant que des internautes sous couvert d’anonymat diffusent des rumeurs de détournements de fonds au sein du consulat général du Royaume du Maroc, situé rue des Vétérinaires, à Anderlecht.

    Ces accusations proviendraient, entre autres, de l’association du Rif qui entend lutter contre un réseau de fraudes et de corruption qui aurait été mis en place par des employés consulaires depuis des années. Ces attaques ont aussi été relayées par le site internet Al-Jalia. “ C’est clair maintenant, trois anciens fonctionnaires sont à Rabat et doivent répondre de leurs actes devant une cour de justice ”, assure Mustapha Belktibia, rédacteur en chef d’Al-Jalia. En revanche, il n’a pas pu pour l’instant fournir de preuves de ces allégations.

    Les auteurs de ces accusations évoquent pourtant explicitement ces pratiques et donnent même les noms d’employés qui auraient participé à ces détournements. Certains fonctionnaires du consulat profiteraient de leur statut pour faire payer indûment des prix plus élevés à leurs concitoyens marocains pour des services consulaires. Le prix demandé pour les passeports est notamment mis en cause. Ces documents seraient facturés entre 65-85 euros alors que le prix officiel s’élève à 59 euros. D’autres “ magouilles ” seraient aussi mises en évidence comme le dédouanement de voitures envoyées vers le Maroc.

    Face à ces allégations, le consulat du Maroc a récemment publié un démenti dans le magazine “ La Maroxellois ”. “ Une campagne de calomnie orchestrée par des personnes inconnues et hostiles à tout changement a vu le jour sur des sites de socialisation tentant de nuire à l’image de notre pays en visant ce consulat général et l’intégrité de ses employés ”, indique le consulat dans un communiqué en y ajoutant ses tarifs.

    David Baudoux

    Plus d’infos dans La Capitale de ce mercredi.

    A. MEHREZ Consultant
    Conseil, Formation, Développement
    http://www.amehrez-consultant.com

    : 00212 540 017 534
    : 00212 699 920400
    00212 622 809 604
    : 0033 698 005 886
    promediation@gmail.com

    http://www.maroconsultants.com

    Rabat Maroc
    Montpellier France

    #Maroc #Diplomatie #Consulat_de_Bruxelles #Détournement

  • Argelia cancela el contrato del bombardero de agua español

    Argelia, España, bombardero de agua, Plysa, Air Nostrum, incendios,

    En un momento en que la temporada de incendios está en su punto álgido en Europa y el norte de África, las autoridades argelinas han decidido anular el contrato con la empresa española Plysa, filial especializada de la compañía aérea Air Nostrum, para el suministro de bombarderos de agua.

    A principios de junio, escribimos aquí que la protección civil iba a recurrir a la empresa española para cubrir la temporada de incendios forestales con el envío, a principios de julio, de siete Thrush 710P. Como recordatorio, Plysa había respondido a la llamada de las autoridades argelinas el año pasado enviando aviones en 24 horas durante el pico de agosto de 2021.

    Según nuestras informaciones, esta decisión se habría tomado debido a la disputa diplomática que existe entre Argelia y el gobierno de Sánchez en España. Una decisión política que puede tener consecuencias sobre el terreno este verano, sobre todo teniendo en cuenta que se han tomado medidas preparatorias con el desarrollo de pistas de intervención lo más cerca posible de los posibles focos y el preposicionamiento de un stock de piezas de repuesto para minimizar el tiempo de preparación y reparación de los aviones.

    Contactado por nosotros, el agente de la empresa Plysa, toma nota de la decisión soberana de Argelia a la que se adhiere así como el Director General de la empresa y dice estar dispuesto a responder a todas las solicitudes de las autoridades argelinas, si hay necesidad de poner a disposición bombarderos de agua en cualquier momento.

    Menadefense, 18/07/2022

    #Argelia #España #Bombardero_de_agua #Plysa #Air_Nostrum #Incendios

  • ONU : Le Maroc sévèrement recadré par l’Algérie

    ONU, Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Conseil de Sécurité,

    Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Onu, Nadir Larbaoui a, dans une « réponse cinglante » publiée par le Conseil de sécurité, démonté et balayé d’un revers de la main les « allégations mensongères » et « fallacieuses », proférées par son homologue marocain.

    Il faut dire qu’à chaque fois que le représentant marocain tente de faire dévier la question sahraouie de ses réalités historiques et cherche à induire la communauté internationale en erreur par des propos mensongers et des attaques infondées contre l’Algérie pour faire admettre le prétendu ‘plan d’autonomie’ comme seule solution au Sahara occidental, il est immédiatement recadré, indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Dans sa réponse en neuf points, l’ambassadeur algérien a, cette fois-ci, dévoilé devant le Conseil de sécurité « l’étendue de l’indigence intellectuelle » et « politique » du représentant marocain. En effet, en réponse à la lettre adressée par le représentant du Maroc au Conseil de sécurité, l’ambassadeur Larbaoui a adressé une nouvelle lettre au président et aux membres du Conseil de sécurité ainsi qu’au Secrétaire général de l’Onu. Une lettre « sentence » à la mesure du sérieux, de la respectabilité et de la rigueur d’une diplomatie algérienne forgée et portée par les valeureux enfants militants des causes justes, parce qu’héritiers d’une glorieuse Révolution, poursuit le département de Ramtane Lamamra.

    Dans sa lettre, publiée par les Nations unies en tant que document officiel du Conseil de sécurité, l’ambassadeur a déroulé un véritable plaidoyer, sans détours et sans appel, dans la forme et dans le fond, par lequel il déploie un argumentaire solide et tire à boulets rouges sur les arguties éculées du représentant du Makhzen. Il rappelle que le représentant du Maroc, puissance occupante au Sahara occidental a, comme ce fut le cas par le passé, continué à faire, de manière inappropriée, des allégations directes fallacieuses et mensongères, accompagnées d’accusations inacceptables contre l’Algérie. « La lettre du représentant du Maroc est totalement hors contexte, manifestement trompeuse, comme c’est toujours le cas à chaque fois qu’il est acculé par les faits indéniables et les vérités historiques irréfutables sur la situation dans le territoire occupé du Sahara occidental », a-t-il martelé. « Cette lettre, ajoute M. Larbaoui, reflète aussi les attentes ambitieuses et biaisées de quelqu’un qui ose espérer des réponses à sa lettre incohérente et insensée ». « Une espérance qui ne peut émaner que d’une parfaite incarnation de sa tendance désespérée, zélée et aveugle à tirer d’abord et viser plus tard », dit-il, allusion subtilement appropriée faite à Omar Hilale, « le représentant éternel du Karma de la bêtise itérative ». Le diplomate algérien poursuit, en balayant d’un revers de main, « les élucubrations dont regorge la missive marocaine pour imposer solennellement les termes de référence d’un réel débat d’idées que le sieur Omar Hilale ne saurait supporter parce qu’atteint d’un vertige étourdissant l’empêchant de prendre de la hauteur intellectuelle, encore moins de se hisser au niveau du discours connu et reconnu de la diplomatie algérienne ».

    Dans un « style didactique, élaboré et civilisé », Nadir Larbaoui réintroduit les vraies questions sur le conflit au Sahara occidental que le Maroc et certains pays semblent éluder en ces moments de montée des diplomaties transactionnelles et de « normalisation » de « l’anormal ». Mise en garde contre le « plan d’autonomie » marocain Les neuf volets évoqués par l’ambassadeur algérien dans sa réponse portent sur un rappel du statut du Sahara occidental, le statut du Maroc en tant que puissance occupante de ce territoire non autonome, le partage d’abord et l’annexion ensuite par le Maroc du territoire sahraoui, l’identification des deux parties au conflit et sur le mandat de la Minurso. Il revient également sur l’opposition du Maroc à la surveillance de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental par la Minurso et par d’autres mécanismes onusiens, l’obstruction du Maroc au règlement pacifique du conflit, la responsabilité du royaume dans la rupture du cessez-le-feu et sur l’escalade du conflit et le caractère injuste, colonial et irréaliste de la soi-disant « proposition d’autonomie ».

    Déconstruisant le contenu, les fondements et les objectifs du soi-disant plan d’autonomie présenté par la puissance occupante au Sahara occidental, Larbaoui a affirmé qu’il constitue un précédent dangereux qui menace le fondement même de la légalité internationale et la Charte de l’Onu. « Accorder un quelconque crédit à la puissance occupante et à son « plan d’autonomie », signifierait, donc, que, pour la première fois depuis la création de l’Onu, la communauté internationale légitimerait l’occupation et l’annexion d’un territoire et la domination de son peuple par la force », a-t-il expliqué. De plus, a-t-il ajouté, l’idée même d’envisager ce plan reviendrait à « s’accommoder d’un plan rétrograde allant à l’encontre de la doctrine de décolonisation bien établie et bien connue de l’Onu ». M. Larbaoui a, comme il a tenu à le préciser au départ, donné à sa lettre un objectif qui visait « exclusivement à répondre aux réelles questions que le représentant de la puissance occupante au Sahara occidental est terrifié à l’idée de poser, mais aussi incapable d’entendre parler de la réalité du conflit au Sahara occidental qu’il tente vainement, par des allégations fallacieuses et mensongères, de dévoyer ou d’occulter ».

    Ce représentant ainsi que son pays « n’ont pas conscience que le peuple sahraoui a prouvé depuis presque 50 ans, ses capacités de lutte et de résilience, en faisant échec à toutes les tentatives de lui imposer le fait accompli ». « C’est bien la preuve que toute solution doit passer par l’incontournable expression libre du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, à l’instar de tous les peuples du monde et mettre ainsi fin à la grande injustice faite à son encontre », a-t-il conclu.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi libre, 18/07/2022

    #Algérie #Maroc #ONU #Sahara_Occidental

  • Crise énergétique au Maroc: Du marasme au soulèvement populaire

    Maroc, prix des produits alimentaires et énergétiques, secteur des transports, gaz butane, essence, diesel, Aziz Akhannouch,

    Le régime marocain fait face depuis des mois à un mécontentement social et politique sans précédent. En plus de la crise économique, le pays connait une inflation galopante avec une flambée des prix des produits alimentaires et énergétiques. La situation est devenue critique depuis que les prix des carburants ont atteint des records à la pompe, déstabilisant complètement le secteur des transports dans le royaume.

    Les grèves et les manifestations se multiplient pour dénoncer cet état de fait et surtout l’impuissance criarde du gouvernement du Makhzen à trouver des solutions à la crise.

    Il y a quelques jours, l’Association professionnelle des dépositaires grossistes du gaz de pétrole liquéfié a décidé de cesser toute distribution de bonbonnes de gaz butane les 29 et 30 juin derniers, dans un mouvement de débrayage national.

    Elle a affirmé dans son communiqué que cette grève nationale est motivée par l’augmentation “vertigineuse des prix des produits énergétiques, du gasoil en particulier, des prix des pièces détachées et des pneumatiques”.

    Des charges qui pèsent sur les distributeurs des bonbonnes de gaz butane, dont la marge bénéficiaire est réglementée et demeure la même en raison du plafonnement des prix du gaz butane au Maroc.

    Pour l’Association, les problèmes soulevés et à l’origine de cette grève sont à même de mener le secteur à une “faillite des dépositaires et distributeurs du GPL en gros”.

    Mais c’est surtout les tarifs affichés des carburants (essence et gasoil) qui battent des records atteignant 7,00 DH pour l’essence et 6,00 DH pour le gasoil. Durant le seul mois de juin, les prix ont connu quatre hausses successives. La montée en flèche des prix des carburants dans les stations services a plongé le pays dans une crise sans précédent.

    Le gouvernement n’a trouvé d’autre stratégie que d’inviter les marocains à “revoir leurs modes de consommation d’énergie”. Une ministre a affirmé que “les Marocains doivent impérativement revoir leurs modes de consommation des produits énergétiques pour atténuer l’impact de la crise” au Maroc, où les prix du diesel et de l’essence tournent autour des 20 dirhams dirhams le litre.

    Pour les Marocains, cette flambée des carburants profitent à une seule personne : le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, un proche du Roi Mohamed VI et archi-milliardaire. Il détient le monopole dans l’importation et la vente au Maroc des produits pétroliers.

    D’ailleurs, à chaque occasion, il est pointé du doigt, accusé d’être le seul profiteur de cette crise. Depuis quelques jours, un hashtag « Akhannouch irhal (dégage) » a envahi la toile dans le royaume, atteignant plus de 800.000 partages , entre citoyens, fonctionnaires, employés, ouvriers, enseignants, intellectuels, médecins et journalistes.

    Récemment, à Agadir, au sud du pays, ce Premier ministre a été chassé par le public, alors qu’il est venu assister à une soirée d’un festival local. Sa présence a été jugée comme une provocation et Akhannouch fut contraint de quitter précipitamment les lieux.

    Cette crise énergétique a fait réagir les mouvements politiques, qui n’ont pas cessé de dénoncer la situation. Pour le coordinateur national du Front social marocain, Younes Farachen, ” le phénomène de la hausse des prix touche tous les pays, mais des mesures concrètes ont été prises par les Etats concernés pour protéger le pouvoir d’achat de leurs citoyens. Au Maroc, on n’a rien vu de tel”, a-t-il déploré.

    Il faut dire qu’en plus de cette flambée des prix des produits de consommation et des carburants et les tensions sociales, le Maroc est confronté à la restriction des libertés des partis politiques et des associations par le Makhzen. Ce dernier leur interdit l’exercice normal de leurs activités, en plus de la violation des droits dans divers secteurs tels que l’éducation, la santé, les médias ou encore les droits de l’Homme. Le régime policier de Rabat continue de fabriquer des accusations fallacieuses contre les journalistes et autres blogueurs, multipliant les emprisonnements des militants et activistes.

    Par Mohamed Kouini

    Le Jeune Indépendant, 17 juil. 2022 à 18:27

    #Maroc #Akhannouch #Carburants #Prix


  • Nelson mandela et l’Algérie: Une relation particulière

    Algérie, Nelson Mandela, Afrique, Afrique du Sud, Appartheid, Madiba,

    Nelson Mandela avait une relation particulière et des liens « très étroits » avec l’Algérie, sa seconde patrie, l’ancien président sud-africain ayant été très imprégné de l’histoire de la résistance algérienne contre le colonialisme français, dont il s’est beaucoup inspiré dans sa lutte contre le régime de l’apartheid dans son pays.

    «C’est l’Algérie qui a fait de moi un Homme. » Ainsi parlait cette figure de proue de la lutte anti-apartheid et premier président noir d’Afrique du Sud, pour témoigner d’une gratitude éternelle en direction du pays qui l’a accueilli et entraîné entre 1961 et 1962. C’est dire que la relation qui liait Nelson Mandela, connu également sous le nom de « Madiba » (1918-2013) à l’Algérie, était intime, presque fusionnelle, selon des analystes. Ce n’est pas un hasard si Nelson Mandela, libéré de prison en février 1990, après avoir passé 27 ans dans les geôles de l’apartheid, ait consacré sa première visite à l’étranger pour l’Algérie. Ainsi, c’est en mai 1990, que Mandela foule pour la seconde fois le sol algérien, pour être accueilli par le chef de la diplomatie de l’époque, Sid Ahmed Ghozali.

    L’ancien ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud, Nourredine Djoudi, qui fut l’interprète de Mandela en 1962, se souvient de cette visite historique. « Mandela a été impressionné par la Révolution algérienne et était venu en Algérie pour s’en imprégner, eu égard aux similarités entre les deux pays, telles que la discrimination raciale dont souffraient les Sud-africains et les Algériens », a ainsi déclaré M. Djoudi lors du « Forum de la mémoire » sur « Nelson Mandela et la Guerre de libération nationale », organisé mercredi dernier à Alger à l’occasion de la Journée internationale Nelson-Mandela.

    Pour Mandela, l’Algérie était une source d’inspiration tant sur le plan militaire que diplomatique. Il s’en était imprégné dans sa lutte anti-apartheid, a encore souligné le moudjahid et diplomate algérien. Lors de sa première visite en Algérie, Nelson Mandela a été accueilli triomphalement à la Coupole du complexe Mohamed-Boudiaf par le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), feu Abdelhamid Mehri. Le futur président de l’Afrique du Sud post-apartheid a eu des mots qui témoignent d’une gratitude éternelle en direction de l’Algérie: « Je suis le premier Sud-africain à avoir été entraîné aux armes en Algérie. Quand je suis rentré dans mon pays pour affronter l’apartheid, je me suis senti plus fort », avait-il dit.

    Et d’ajouter : « C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme. » Une sensation immortalisée par « Madiba » au Sanctuaire des Martyrs à Alger, qui a posé le poing levé vers le ciel en signe de victoire dans la lutte commune des deux peuples pour leur liberté, contre le colonialisme et contre l’apartheid. Et cette lutte commune remonte à avant l’indépendance de l’Algérie, en 1961 précisément. A cette date, l’African National Congress (ANC) dépêche Nelson Mandela dans différents pays du continent noir pour trouver des appuis à la lutte contre le régime raciste de l’apartheid. Et après l’indépendance de l’Algérie, l’ANC ouvre un bureau à Alger.

    Ce bureau était représenté par de grandes personnalités de la lutte contre l’apartheid comme Robert Reisha et Johnny Makatini qui fut responsable des relations extérieures de l’ANC. Entretemps, Mandela est arrêté et jugé fin 1962 par le régime raciste de Pretoria. Condamné à perpétuité, il ne reverra plus la terre algérienne qu’en 1990, soit trois mois après sa libération (le 11 février 1990). Entre-temps, les militants de l’ANC seront admis dans l’académie de Cherchell et suivront des entraînements pointus. Dans ses mémoires intitulées « Le long chemin vers la liberté », le défunt Mandela soutenait que la Révolution algérienne a représenté une « inspiration particulière » pour lui, dans le sens où elle a constitué « le modèle le plus proche du nôtre, parce que les Moudjahidine algériens affrontaient une importante communauté de colons blancs qui régnait sur la majorité indigène ».

    Le monde célèbre ce lundi 18 juillet, correspondant à la date de naissance de « Madiba », la Journée internationale Nelson-Mandela (Mandela Day), proclamée en novembre 2009 grâce à une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, laquelle reconnaît la contribution que l’ancien leader a apportée à la lutte pour la démocratie et à la promotion d’une culture de paix et de liberté à l’échelle internationale.

    Par : RAHIMA RAHMOUNI

    Le Midi libre, 18/07/2022

    #Algérie #Nelson_Mandela #Afrique_du_sud #Appartheid

  • Algérie. Principales décisions prises en Conseil des ministres

    Algérie, Conseil des ministres, Abdelmadjid Tebboune, projet de loi organique pour l’auto-entrepreneur, production de lait pour nourrissons, production céréalière, loi de finances complémentaire,

    Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé hier, une réunion du Conseil des ministres qui a porté sur l’étude, la discussion et l’approbation du projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2022, le projet de loi organique pour l’auto-entrepreneur, ainsi que des offres relatives à un projet d’un complexe industriel pour la production de lait pour nourrissons, ainsi qu’un projet de préparation technique de production céréalière 2022-2023.

    Suite à l’approbation en Conseil des ministres du projet de loi de finances rectificative 2022, sur la base des directives du Président, pour maintenir les équilibres sociaux et le pouvoir d’achat des citoyens, et éviter d’imposer de nouvelles taxes ou augmentations, le Conseil des ministres a également approuvé le projet de loi sur l’auto-entrepreneur, présenté par le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des entreprises émergentes, qui permettrait de donner un nouvel élan aux acteurs dans le domaine de l’entrepreneuriat.

    Le Président de la République a remercié tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de des célébrations commémorant le 60e anniversaire de l’indépendance, à leur tête l’ANP, et toutes les autres institutions nationales participantes.

    Le Président de la République a également, félicité tous les participants à l’organisation de la manifestation sportive des Jeux méditerranéens d’Oran 2022 et a remercié en particulier les habitants de la wilaya d’Oran qui ont donné une empreinte exceptionnelle aux Jeux, honorant ainsi l’Algérie d’un honneur digne de sa réputation.

    Dans le chapitres des instructions générales, le Président de la République a ordonné au ministre des Transports de mobiliser toutes les capacités de l’Etat pour faciliter le retour ou l’arrivée des Algériens de l’étranger, afin de passer la saison estivale dans les meilleures conditions ; création d’un numéro vert et d’une cellule de veille et d’écoute, au niveau du cabinet du ministre des Transports, dans le but de répondre aux préoccupations des citoyens et de résoudre les problèmes et obstacles qui se dressent devant eux sur les ondes et vols maritimes vers l’Algérie.

    L’Express, 18/07/2022

    #Algérie #Gouvernement #Conseil_des_ministres #Tebboune

  • Algérie. Un destin commun

    Algérie, éducation, enseignement, BAC,

    Les résultats du bac ont été communiqués ce samedi 16 juillet. Bien sûr, et comme à chaque année, il y eut des bonheurs incommensurables et des chagrins inconsolables. C’est le lot des étudiants algériens depuis soixante ans. Depuis que le pays a recouvré son indépendance et que l’emblème national flotte sur toutes les institutions du pays.

    L’éducation en Algérie a été de tout temps, le secteur auquel les pouvoirs publics accordent le plus grand intérêt.

    Un intérêt qui place l’Algérie parmi les pays les plus considérés dans le monde, en ce domaine. Car on sait et on est convaincu que ce sont bien ces jeunes bacheliers qui auront la lourde tâche de faire gravir au pays tous les échelons du progrès et du développement
    La donne est encore plus importante dans cette nouvelle Algérie qui est en train de se construire. Et le président de la République en félicitant les jeunes bacheliers met un peu plus en évidence ce souci des hautes autorités du pays à former cette jeunesse cultivée à laquelle échouera la lourde tâche de changer le visage du pays et de lui garantir des lendemains meilleurs.

    Une société de savoir et de connaissance qui remet l’éducation au centre de tous les intérêts.

    La réussite au bac, n’est pas uniquement la réussite d’un destin individuel, mais la réussite du destin collectif de toute la nation. Ces architectes, ces médecins, ces administrateurs, ces juristes de demain, ce sont eux qui continueront, et en mieux, l’édification du pays. L’Algérie, en ces moments particuliers, a besoin de tous ses enfants chacun dans son domaine, pour contribuer à l’effort national qui s’engage sur d’autres bases et d’autres critères plus justes et plus performants.

    Ces bonheurs et ces chagrins qui ont traversé tout le pays ce samedi 16 juillet mettent du baume au cœur, car ils indiquent que le savoir a encore sa place dans notre société, que les études restent toujours le meilleur moyen pour réussir dans sa vie professionnelle.

    Autrement dit, l’échelle des valeurs est encore respectée en Algérie et l’effort consenti dans la formation de la jeunesse algérienne pèse toujours et est un socle commun entre les gouvernants et les gouvernés. C’est aussi le signe que la société algérienne vit et croit en la portée du savoir et le rôle central des études pour avancer sur le plan individuel mais aussi et surtout sur le plan collectif de ce destin commun qui lie tous les Algériens.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 18/07/2022

    #Algérie #Enseignement #Education #BAC

  • Algérie: De l’électricité pour l’Italie à partir d’Annaba

    Algérie, Italie, électricité, Annaba, énergie verte, câble sousmarin,

    Le PDG de Sonelgaz, Mourad Adjal, a fait savoir ce dimanche 17 juillet que l’électricité d’Algérie sera exportée vers l’Italie à partir d’Annaba à la fin de la réalisation d’un câble sous-marin reliant les deux pays long de 250 km.

    « Nous sommes en train de faire des études avec les Italiens pour la réalisation d’un câble sous-marin qui va partir d’Annaba vers l’autre rive (Italie) », a affirmé M. Adjal lors d’un point de presse tenu en marge d’une séance de travail avec les autorités locales à Bouira les présidents des assemblées populaires communales (P/APC) et les chefs de Daïras ainsi que des investisseurs.

    Le projet est actuellement en phase d’étude. Une fois l’étude achevée, « il faudrait trouver ensuite les sources de financement pour le réaliser », a encore expliqué le PDG de Sonelgaz, selon le compte-rendu de l’agence APS.

    Le même responsable a précisé qu’une fois réalisé, l’Italie sera une porte d’exportation de l’énergie pour l’Algérie. « Ce projet aura une grande importance pour notre pays », a-t-il ajouté.

    En matière d’exportation, le PDG de Sonelgaz a rappelé que l’Algérie exporte 500 Mégawatt vers la Tunisie voisine. « C’est une quantité importante », a estimé M. Adjal.

    En outre, il expliqué que la capacité de production actuelle de l’Algérie en matière d’électricité excède les 24.000 Mégawatts. « Aujourd’hui, nous avons une capacité de production d’électricité de l’ordre de 24.000 Mégawatts pour une consommation moyenne annuelle qui ne dépasse pas les 14.000 MGW », a expliqué le responsable du Groupe Sonelgaz.

    Cette capacité, qui est « très intéressante », a-t-il dit, « va encore augmenter avec la réalisation des investissements qui sont en cours et qui sont d’une capacité de 6.000 MGW ». Nous atteindrons une capacité de production de 30.000 Mégawatts à l’horizon 2031-2032″, a-t-il ajouté.

    M. Adjal a fait savoir, également, que son groupe exporte son savoir-faire en Afrique, en citant l’exemple d’une mission effectuée en Libye pour la maintenance d’une centrale électrique. « Cette mission menée par des travailleurs de Sonelgaz a été couronnée de succès », s’est-il réjoui.

    « Aujourd’hui, nous exportons aussi notre savoir-faire via nos écoles, dans le cadre des accords portant sur la prise en charge des agences d’autres compagnies dans 10 pays africains », a souligné le patron de Sonelgaz.

    En réponse aux questions de journalistes relatives à la transition énergétique en Algérie, l’orateur a expliqué que l’Algérie a franchi déjà de grands pas dans ce domaine. « Nous avons aujourd’hui une capacité de production qui dépasse les 400 MGW (d’énergie solaire), et nous nous attelons également à réaliser un grand projet de 15.000 MGW confié au ministère de la transition énergétique à travers une société mixte dont les deux propriétaires sont autres que Sonelgaz et Sonatrach », a fait savoir M. Adjal


    Il a tenu à préciser que ce projet est en phase d’appel d’offres. Les travaux de réalisation de ce projet devront être lancés au début de l’année prochaine (2023) par cette société qui s’appelle Chams, a expliqué le responsable du Groupe Sonelgaz.

    Le Jeune Indépendant, 17/07/2022

    #Algérie #Italie #Electricité #Annaba

  • De la génération Mitterrand au peuple nouveau de Macron

    François Mitterand, Emmanuel Macron, France, Chine, Russie, Ukraine, Etats-Unis,

    Juillet 2022 – Source Nicolas Bonnal

    Le peuple nouveau n’a pas fini de nous étonner avec son crétinisme électoral : il est de gauche ou d’extrême-gauche bien tempérée, écolo, russophobe, américanisé jusqu’à l’os, pleurnichard humanitaire. Il est super ce peuple. Et il est prêt à vivre sans rire de l’éolienne et de la bicyclette (pour repousser Poutine et la Chine avec Biden ?) avant de se coller antenne et puce dans son cerveau branché.

    La droite BCBG et attardée est bien attrapée et découvre que le peuple nouveau dont a parlé Macron donc ne veut plus d’elle : ce peuple nouveau veut du Reset de la pénurie écologiquement programmée ; ce peuple nouveau, abstentionniste ou pas, veut terminer le grand remplacement ; le peuple nouveau adore la dictature sanitaire (vite le vaccin obligatoire) et il veut de la tyrannie bureaucratique de Bruxelles et de la guerre éternelle USA contre la Russie, condition du maintien de la caste au pouvoir (comme le rappelle Orwell) ; le peuple nouveau woke, féministe (Chesterton annonçait que sous le règne de l’ogresse américaine nous ne serions plus des citoyens mais des enfants) et humanitaire a même remplacé le vieux peuple de droite sur la côte d’azur, comme vient de s’en rendre compte l’infortuné Zemmour qui aurait dû se contenter de rédiger des brochures touristiques, seule destination légitime des amateurs d’histoire aujourd’hui ; car le reste est bon pour la culture de l’annulation. Je dis cela sans animosité car j’ai plus retenu enfant de mes lectures du guide vert Michelin que de mes manuels Malet-Isaac.

    Mais j’ai parlé de Mitterrand et de sa génération. C’est bien lui l’oncle de Mélenchon et le grand-père de Macron. Il me semble que son ombre s’est étalée partout, que son bras s’est allongé, comme dit Gandalf. Et j’ai expliqué pourquoi jadis : Mitterrand avait fondé une religion New Age et rétrofuturiste bien plus efficace que toutes les autres réunies. Mélenchon incarne la génération Mitterrand, la génération des potes et du trotskisme, de SOS Racisme et du mondialisme ; mais Macron aussi, qui incarne le mariage de la gauche caviar et du mondialisme américano-bruxellois. Sous Mitterrand, après le départ des communistes qui avaient énervé plus qu’effrayé les bourgeois, ce petit monde s’est entendu. Et le peuple petit-bourgeois bohème a pris de la graine.

    Mitterrand est le père du PS, le parti attrape-tout, qui s’est toujours très bien entendu avec les milliardaires (la fortune de Bernard Arnault a été multipliée par cent en quarante ans) qui ont frayé depuis cette époque bénie avec les hauts fonctionnaires mondialisés et désireux de ne plus se contenter de miettes : ils bradent le patrimoine national et empochent la commission. Cela n’a pas empêché le bon peuple de voter et de rester socialo et mitterrandien : il est bien passé des ténèbres à la lumière.

    Nicolas Bonnal sur Amazon.fr

    Source : Le Saker francophone, 17/07/2022

    #France #Mitterand #Macron #Chine #Russie #Ukraine