Mois : juillet 2022

  • Algérie: Il faut une mémoire sur toute la colonisation française

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    Abdelmadjid Tebboune a fait cette proposition lors d’un entretien avec l’historien Benjamin Stora, qui avait remis un rapport pourtant très critiqué en Algérie sur la mémoire de la colonisation dans le pays à Emmanuel Macron en 2021.

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a proposé un «travail de mémoire» commun sur toute la période de la colonisation française en Algérie, lors d’un entretien avec l’historien français Benjamin Stora, a raconté ce dernier à l’AFP. L’entretien était d’autant plus inédit que le rapport de Benjamin Stora sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, remis en janvier 2021 à Emmanuel Macron, avait été fraîchement accueilli en Algérie.

    L’historien, qui était porteur d’une lettre du président français, a été reçu plus d’une heure lundi à Alger par le président Tebboune, à la veille de la commémoration en grande pompe du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. «C’est la première fois qu’il y avait une discussion au fond» côté algérien sur ces questions mémorielles depuis la publication du rapport, a souligné Benjamin Stora.

    Le rapport, sur lequel Emmanuel Macron s’est appuyé pour sa politique mémorielle, ne préconise ni excuses ni repentance, ce qui a été très critiqué en Algérie, notamment par les associations d’anciens combattants.

    Les relations franco-algériennes ont aussi connu un gros coup de froid lorsque en septembre 2021, le président Macron a reproché au système «politico-militaire» algérien d’entretenir une «rente mémorielle» autour de la guerre d’indépendance.

    «Conquête meurtrière»

    L’entretien témoigne du réchauffement en cours dans les relations franco-algériennes depuis quelques semaines. «Je pense qu’il y a une volonté, de relancer je ne sais pas si c’est le mot, mais de poursuivre un dialogue», estime Benjamin Stora, en notant un «changement de ton» entre Paris et Alger.

    Le président Tebboune lui a expliqué «l’importance majeure d’un travail de mémoire sur toute la période de la colonisation», au-delà de la seule guerre d’Algérie (1954-1962), un avis partagé par l’historien.

    «La guerre de conquête a été très longue et très meurtrière. Elle a duré pratiquement un demi-siècle», de 1830 à 1871, rappelle Benjamin Stora. Elle a été marquée par une «dépossession foncière et identitaire» – «lorsque les gens perdaient leur terre, ils perdaient leur nom» – et par la mise en place d’une «colonie de peuplement», avec au final un million d’Européens sur neuf millions d’habitants.

    Autant de traumatismes qui perdurent jusqu’à aujourd’hui dans la perception réciproque des deux peuples et qui «expliquent la difficulté des relations franco-algériennes», dit-il. «Les gens ne connaissent pas ce qu’il s’est passé. C’est le problème de la transmission aux jeunes générations et du travail en commun», souligne Benjamin Stora.

    «Polarisation sur 1962»

    «En Algérie, l’accent a été mis essentiellement sur la guerre de libération nationale. Il y a eu en France comme en Algérie une polarisation extrême sur l’unique séquence de la guerre et même de la fin de la guerre, les années 1960 à 1962», note-t-il. Avec en toile de fond les «affrontements de groupes mémoriels» autour des différents massacres, l’exode des pieds noirs, les luttes de pouvoir à l’intérieur du nationalisme algérien.

    «On s’est tous focalisés sur 1962», des accords d’Evian en mars à l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet, dit-il. Mais «on ne peut pas rester prisonnier d’une seule date, 1962, il faut élargir le champ de réflexion», considère-t-il.

    Le président Tebboune n’est pas revenu durant l’entretien sur les propos controversés d’Emmanuel Macron, qui s’était également interrogé sur l’existence d’une «nation algérienne» avant la colonisation française. Le sujet mémoriel pourrait être l’objet de prochains échanges entre les deux chefs d’État.

    Dans la missive remise par Benjamin Stora, le président français appelle au «renforcement des liens déjà forts» entre les deux pays et réitère son «engagement à poursuivre sa démarche de reconnaissance de la vérité et de réconciliation des mémoires». Il évoque aussi une «prochaine» visite en Algérie.

    Source: Le Figaro, 10 jui 2022

    #Algérie #France #Colonisation #Mémoire #Tebboune #Macron

  • Melilla : l’Espagne et l’UE tentent de redorer le blason du Maroc

    Melilla : l’Espagne et l’UE tentent de redorer le blason du Maroc

    Espagne, Maroc, Melilla, UE, Migration, migrants africains,

    Depuis le macabre crime des services de sécurité marocains ayant couté la vie à des dizaines de migrants africains à la frontière entre Nador et Melilla dans le nord du Maroc, l’Union européenne et l’Espagne usent de stratagèmes pour ne condamner ce massacre qu’à demi-mot. Pire encore, ils s’activent intensément pour redorer le blason d’un Makhzen aux abois face à l’indignation internationale.

    C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la dernière réunion entre l’UE, l’Espagne et le Maroc à rabat. Officiellement, la réunion tenue le 8 juillet dernier à Rabat et regroupant la Commissaire européenne chargée des affaires intérieures, Ylva Johansson, et le ministre espagnol de l’intérieur, Fernando Grande-Marlaska ainsi que le ministre de l’intérieur marocain de l’intérieur Abdelouafi Laftit, entrait dans le cadre du dialogue politique régulier entre le Royaume et l’UE, selon un communiqué conjoint signé par les trois parties. Sauf que l’intitulé de la réunion ne peut pas passer inaperçu face au drame survenue à Melilla il y a deux semaines.

    Le communiqué publié sur le site de l’UE parle de « lancement d’un partenariat rénové en matière de migration et de lutte contre les réseaux de trafic de personnes », sans que le contenu des discussions et de ce nouveau partenariat soient clairs.

    « Le nouveau partenariat opérationnel en matière de lutte contre le trafic de personnes entre la Commission et le Maroc pourra couvrir notamment le soutien à la gestion des frontières, le renforcement de la coopération policière, y compris les enquêtes conjointes, la sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière, ainsi que le renforcement de la coopération avec les agences de l’Union européenne chargées des affaires intérieures », écrivent les trois parties signataires du communiqué. L’on remarque qu’il s’agit de professions de foies et non d’un plan opérationnel bien détaillé, ce qui laisse planer un doute sur les objectifs réels de cette rencontre.

    Condamnation des victimes
    Le communiqué en question, au lieu qu’il fasse la lumière sur le crime de Melilla et exiger du Maroc et de l’Espagne de mener des enquêtes sérieuses afin de rendre justice aux victimes et condamner les auteurs notamment les commanditaires, il n’a pas tari d’éloges la politique migratoire du Makhzen marocain. « La Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) constitue aujourd’hui un modèle de gestion migratoire des plus avancés, tant sur le plan législatif qu’institutionnel, ayant permis de régulariser la situation administrative de plusieurs milliers de migrants et de les intégrer dans la société marocaine. Le Maroc est également l’un des États fondateurs du processus de Rabat et sa Majesté le Roi Mohammed VI est désigné par ces pairs Chefs d’États africains comme leader du Continent africain dans les questions migratoires », lit-on dans le même communiqué.

    Cette scandaleuse opération de communication visant à disculper le Maroc et l’Espagne de leur responsabilité dans ce drame humain ne s’arrête pas dans la promotion de la supposée politique migratoire efficace du Makhzen, mais elle condamne dans des mots bien choisis l’acte des migrants en dénonçant « des réseaux criminels » qui ont commandité cette tragédie. « Ces évènements, outre leur dimension de tragédie humaine, démontre l’extrême dangerosité et violence des réseaux de trafic de personnes qui sont prêts à tous les risques ». Aucun mot sur les violences policières et la barbarie des services de sécurité marocain, pourtant documentées par des vidéos qui ont fait le tour de la planète. Cette « complicité affichée » de l’UE et de l’Espagne explique pourquoi le régime marocain n’a même pas traduit en justice des éléments de ses services de sécurité impliqués dans ce drame.

    A la lecture de ce texte publié par l’UE, l’on ressent une condamnation des victimes et une tentative à peine voilée d’innocenter les services de sécurité marocains. Pendant ce temps, les tribunaux marocains continuent de condamner des migrants rescapés de ce « vendredi noir ».

    Disparitions forcées
    Bruxelles et l’Espagne font désormais front commun contre les opinions européennes afin de desserrer l’étau sur le Maroc pour avoir commis un des crimes les plus odieux de ces dernières années contre les migrants.

    Au moment où les trois parties se réunissent à rabat pour tenter de faire baisser la pression sur le Maroc, les témoignages des rescapés se succèdent et le bilan s’alourdit. Le bureau de Nador de l’association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), a même documenté des cas de disparitions forcées des migrants africains et lance depuis le 24 juin des alertes.

    L’Algérie aujourd’hui, 10 jui 2022

    #Maroc #Espagne #UE #Melilla #Migration #Migrans_africains

  • L’Otan fait-elle jouer une partition à l’Espagne au Maghreb ?

    L’Otan fait-elle jouer une partition à l’Espagne au Maghreb ?

    OTAN, Russie, Ukraine, Afrique du Nord, Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Espagne,

    L’Afrique du Nord fait désormais partie de la zone des intérêts stratégiques de l’OTAN, car c’est une arène de confrontation avec la Russie, écrit le média panarabe Al Araby Al Jadeed. Et l’Espagne jouera un rôle significatif dans cet affrontement.

    Le nouveau concept stratégique de l’OTAN a placé l’Afrique du Nord dans la zone des intérêts stratégiques de l’Alliance sur le flanc méridional. Ainsi, la nouvelle carte politico-militaire de l’organisation a pour la première fois fait état d’une ligne de front déplacée vers le sud, vers le continent noir, même si les déclarations, les documents et les projets de l’OTAN accordent le rôle principal au flanc oriental de l’Europe, où la Russie mène son opération militaire en Ukraine.

    L’Afrique du Nord est mentionnée parmi les régions constituant une arène de confrontation avec la Russie. Étant donné que l’ampleur locale de l’influence de Moscou varie aux niveaux économiques, militaires et autres (en Libye, en Algérie et au Maroc), la position de l’OTAN vis-à-vis de la région est définie par le déroulement du vote contre la Russie sur le dossier ukrainien.

    Le rôle de l’Espagne est probablement l’un des aspects qui fait la lumière sur l’avenir de l’Afrique du Nord au vu des événements stratégiques. Il est devenu décisif car Madrid a réussi à rédiger une nouvelle feuille de route de l’Alliance et à la faire adopter. De plus, l’Espagne a tout fait pour une organisation réussie du sommet. Son objectif consistait à affirmer la notion que le flanc méridional de l’Alliance est tout aussi important que les autres. Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré : « Nous avons fait en sorte que le flanc sud de l’OTAN ne soit pas oublié ». C’est pourquoi le rôle de l’Espagne est une clé importante pour comprendre la situation actuelle en Afrique du Nord et ses perspectives.

    L’Espagne est entrée dans une nouvelle phase de relations stratégiques avec le Maroc et, grâce à son rôle dans l’organisation du sommet, elle est devenue un représentant de l’OTAN pour la migration et le terrorisme. Et l’avantage de la situation actuelle avec le voisin au sud est la signature d’accords dignes du XXIe siècle. Pendant ce temps, la Mauritanie a relancé la ratification de l’Accord de coopération, de bon voisinage et d’amitié avec Madrid signé en 2008.

    Le revirement de Pedro Sanchez concernant le dossier du Sahara occidental a été assez grave pour justifier un coup de froid avec Alger. Pour prévenir toute action économique (révision des prix du gaz), Madrid s’est barricadé derrière l’Otan, dont le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a mentionné dans la liste des crises qui surviennent dans l’espace africain voisin de l’OTAN le terrorisme, la migration clandestine, la menace d’utilisation du gaz et du pétrole comme une arme et ce qu’on appelle les guerres hybrides. Une déclaration qui sous-entend que l’Afrique du Nord est devenue une source génératrice de ces périls, et zone des influences de forces extérieures.

    C’est le sens des déclarations de Jens Stoltenberg, qui a noté que les États membres étaient préoccupés par l’aspiration de la Russie et de la Chine à l’expansion politique, économique et militaire au sud de l’OTAN.

    L’Express, 11 jui 2022

    #Espagne #OTAN #Maroc #Algérie #Europe #Russie #Ukraine

  • Le CNI se tourne vers Amnesty International pour détecter Pegasus

    Le CNI se tourne vers Amnesty International pour détecter Pegasus

    Espagne, Maroc, Pegasus, Espionnage, CNI, Amnesty International,

    Selon le Tribunal Surpême, ils ont étudié les téléphones de Sánchez et de trois ministres avec MVT, un outil développé par cette ONG pour protéger les défenseurs des droits humains

    Le Centre national de cryptologie (CCN-Cert), l’organisme du CNI en charge de la cybersécurité, a utilisé un outil développé par Amnesty International connu sous le nom de MVT pour détecter la présence du logiciel d’espionnage Pegasus sur les téléphones des membres du gouvernement.

    L’ordonnance du magistrat chargé d’enquêter sur l’affaire précise que les services de renseignement auraient appliqué cette technologie , au moins, dans le terminal du ministre Luis Planas, de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation. Le juge tente de déterminer l’étendue et les circonstances de l’infection des téléphones du président Pedro Sánchez, des ministres de la Défense et de l’Intérieur, Margarita Robles et Fernando Grande-Marlaska, et du susmentionné Luis Planas.

    Pour cette raison, il a demandé à la CNI de conserver le dump du contenu de tous ces téléphones infectés il y a un an maintenant. Dans la voiture dans laquelle il a accepté cette diligence, il a recueilli des extraits des rapports préparés par le CCN concernant le travail de ces appareils. Les services secrets ont effectué des analyses manuelles, des sauvegardes et extrait les journaux de diagnostic. Dans le cas de Planas, ils ont précisé que « l’outil MVT1 » était utilisé.

    Un système du domaine public
    Les experts en cybersécurité et en espionnage expliquent à Vozpópuli que ce système est généralement utilisé pour détecter les infections par Pegasus dans ses versions les plus récentes . De plus, il est accessible à tous car il est publié sur une plateforme utilisée par les développeurs open source. La personne chargée de concevoir et de promouvoir ce système était Amnesty International. L’ONG l’a développé en soupçonnant que des défenseurs des droits de l’homme faisaient l’objet d’enquêtes avec ce logiciel .

    MVT a été développé parce qu’il a été détecté que des défenseurs des droits de l’homme faisaient l’objet d’une enquête avec cet outil.
    C’est ainsi qu’Arturo Catá, responsable du domaine des systèmes informatiques à Amnesty International, l’explique dans une conversation avec ce média. Comme indiqué, il a été détecté que les conversations téléphoniques de certains militants étaient espionnées et il a été décidé de développer cet outil en raison du soupçon qu’il pourrait s’agir de Pegasus. Le système MVT s’est concentré sur le suivi des traces laissées par les logiciels israéliens afin d’identifier le piratage .

    Le résultat a été positif et l’ONG a décidé de le rendre disponible en open source afin que d’autres utilisateurs puissent s’en servir. Cependant, Amnesty International ignorait que le Centre national de renseignement utilisait cet outil dans son travail d’étude des infections à Pegasus. Certaines sources consultées par Vozpópuli expliquent que le CNI allègue l’utilisation de MVT1 comme prétexte car il serait destiné à cacher qu’ils ont réellement Pegasus et que, par conséquent, ils n’ont besoin d’aucun logiciel pour l’identifier.

    Les sources de la cybersécurité mettent en avant les difficultés à détecter l’infection d’un terminal par le logiciel Pegasus s’il n’est pas soumis à un contrôle médico-légal. C’est un travail laborieux qui nécessite la collaboration du propriétaire du téléphone, qui doit transférer physiquement l’appareil pour que l’analyse soit appliquée.

    MVT représente le nom complet de Mobile Verification Toolkit . L’ordonnance du magistrat précise que le CCN a eu recours à MVT1 pour analyser le téléphone de Luis Planas. En aucun cas MVT ne peut être utilisé à l’insu du propriétaire. C’est un outil open source, mais il nécessite un minimum de connaissances en cybersécurité pour l’utiliser comme analyse médico-légale dans un terminal.

    Le chercheur Carlos Seisdedos , responsable de la cyber intelligence chez Internet Security Auditors, prévient que l’utilisation de MVT n’est pas une ressource définitive pour assurer l’infection d’un logiciel espion sur un téléphone : « Ce que fait MVT, c’est rechercher certains paramètres ou éléments que le Pegasus l’action laisse sur un terminal. Ces éléments auraient pu être placés frauduleusement sur un téléphone pour donner l’impression qu’il était infecté par Pegasus, et il sera testé positif sans être réellement infecté.

    L’utilité de l’outil d’Amnesty International, souligne Seisdedos, est son application comme « élément indicatif » qui « peut aider à discriminer » sur une éventuelle infection d’un terminal : « Pour le savoir avec une certitude totale, une analyse médico-légale est nécessaire ».

    Contenu mobile
    Entre-temps, le magistrat José Luis Calama a donné une impulsion à la procédure ouverte devant la Haute Cour nationale en mai à la suite d’une plainte du procureur général de l’État. Il a récemment ordonné au CNI de garder les numéros de téléphone de tous les membres du gouvernement espionnés afin de trouver des indices qui mèneront à la source du piratage .

    De plus, il est également en attente de prendre une déclaration de Félix Bolaños , qu’il a cité comme témoin pour le 5 juin. L’appel a échoué car le ministre de la Présidence a profité de la possibilité offerte par la loi de se déclarer par écrit, évitant ainsi son déplacement à la Haute Cour nationale. Comme alternative, le juge lui a proposé de participer par vidéoconférence pour une plus grande collaboration à la procédure, mais Bolaños n’a pas répondu à la proposition.

    Ainsi, le magistrat a donné au Parquet général et à l’Avocat général un délai pour déposer leurs questions. Il les analysera et dans les prochains jours il préparera un formulaire qu’il enverra au ministre de la Présidence. Mais les courses ne s’arrêtent pas là. Calama Teixeira a également adressé une commission rogatoire à Israël pour obtenir plus d’informations auprès de NSO Group, la société qui commercialise Pegasus.

    intérêts généraux
    De la même manière, il a pris une déclaration en tant que témoins du fonctionnaire qui a préparé les rapports et aussi de Paz Esteban. L’ancien directeur du CNI a comparu le 3 juin devant le tribunal pour s’expliquer sur les agissements de l’organisme avec les mobiles infectés. Jusqu’à présent, on sait que celui qui a extrait le plus d’informations a été le Premier ministre. Le volume était de 2,6 gigaoctets lors de la première intervention, qui a eu lieu le 19 mai de l’année dernière. Puis il y en a eu un deuxième le 31 mai de cette année-là mais de seulement 130 mégaoctets.

    Bien que l’exécutif n’ait jamais confirmé le contenu précis du matériel extrait ni l’auteur des événements, certaines voix pointent vers le Maroc . Rappelons que la première des infections est survenue 48 heures après l’avalanche d’immigrés à Ceuta que Rabat a provoquée après avoir appris la présence en Espagne du chef du Front Polisario, Brahim Ghali.

    Cependant, ces dernières semaines, le juge a également donné son feu vert à deux accusations populaires pour plaider dans l’affaire. D’abord admis la personnification de l’Association des juristes européens Pro Lege et après Apedanica. Il leur demande à tous les deux 10 000 euros de caution. Malgré l’opposition des services judiciaires du gouvernement, le magistrat donne son feu vert à son débarquement dans l’affaire, soulignant que l’espionnage ne touche pas seulement les personnes concernées mais aussi les intérêts généraux.

    De l’infection au mobile du ministre Robles, il soutient que « c’est un fait » que cela pourrait être avant la divulgation d’informations secrètes liées à la Défense nationale, « dont le caractère public est indiscutable ». Cependant, le chef du Tribunal central d’instruction numéro 4 a déjà prévenu qu’il exclurait de l’affaire toute information recueillie sur ces terminaux mobiles qui touche à la vie intime des ministres ou à la sécurité de l’État.

    Vox populi, 09 jui 2022

    #Maroc #Espagne #CNI #Pegasus #Espionnage

  • Maroc : Panique au royaume !

    Maroc, Sahara Occidental, Libye, Abdessalam Jalloud,

    Par Salah Bey

    C’est une véritable bombe qu’a balancé l’ancien premier ministre Abdeslam Jalloud sous Kadhafi. Et pour cause, les révélations fracassantes qu’il vient de publier dans ses mémoires comprenant des vérités que, peut-être l’actuel maitre du palais de Rabat ne connait pas.

    « L’Epopée », apparait à juste titre, non pour apporter seulement des révélations mais aussi faire éclater des vérités qui fâchent Mohamed VI qui a hérité de la marche de son père le roi Hassan II vers le Sud des frontières marocaines afin d’occuper des terres abandonnées par le colon espagnol.

    Mais Abdessalam Jalloud ne mâche pas ses mots pour apporter certaines précisions historiques jusque-là tenues secrètes. Cependant, il sied de dire que les précisions de M. Jalloud éclatent pour corriger aussi le cours de l’histoire.

    Il vient de lancer un paver dans la marre marocaine avec une sortie pour le moins inattendue, notamment en ces temps de dérision de la monarchie au Maroc.

    Dans le détail, la révélation a de quoi détrôner Mohamed VI au point faire chuter le royaume dit chérifien. L’ancien N°2 du régime du défunt Mouammar Kadhafi, a rendu public le cuisant aveu du père de Mohamed VI.

    Les médias en ont fait écho en attendant de plus amples détails sur ce livre qui promet de faire couler beaucoup d’encre et le Makhzen. En effet, les premiers éléments fuités des mémoires de l’ancien N°2 de la Jamahiria, signale qu’il était parrain de la création, en 1972, du front Polisario qu’il voulait épauler dans sa lutte armée contre le colon espagnol avant de tourner ses armes contre le Maroc.

    Ce front Polisario a en effet été, pour rappel, créé par les Sahraouis sous la direction, notamment d’El Ouali Mustapha Sayed, proche de Tripoli. Hassen II a confié à Jalloud que le Sahara n’est pas marocian !

    Il est vrai que ce front, qui luttait contre l’occupation espagnole, avant de retourner ses armes contre l’armée marocaine au lendemain de la marche verte de Hassan II, en 1975, a bénéficié d’un large et dynamique soutien de la part de Tripoli sous le règne de Kadhafi.

    Le roi Hassen II réfuta l’appel de l’homme fort pour aider le Polisario, rétorquant alors qu’il est embarrassé par avoir « assez de bombes à désamorcer ».

    L’allusion concerne sans doute la montée en puissance de problèmes internes orchestrés par l’opposant Mehdi Ben Barka assassiné en France, sous les auspices des services secrets hexagonaux et sionistes.

    En attendant, la parution d’autres confessions royales qui plaident le fait que le Sahara Occidental n’a en effet jamais été marocain. Et c’est la raison pour laquelle le Makhzen tergiverse sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’indépendance.

    E-Bourse, 10 jui 2022

    #Maroc #Sahara_Occidental #Libye #Abdessalam_Jalloud



  • !صحة الملك.. ماذا يحدث في المغرب

    !صحة الملك.. ماذا يحدث في المغرب

    محمد السادس المغرب صحة الملك

    عبد الرحيم التوراني

    في متم الشهر الحالي (30 يوليو- تموز) سيحتفل ملك المغرب بالذكرى 23 لتوليه العرش. وهي مناسبة للحديث عن الإصلاحات والمنجزات التي تحققت خلال سنوات حكمه.

    إلا أن هذا العام يصادف جدلا متناميا حول صحة الملك (59 سنة)، يتداول منذ فترة على مواقع التواصل الاجتماعي، وبالأخص في قنوات يوتيوب يديرها أشخاص مغاربة يقيمون في الخارج، اشتهروا بعدائهم للنظام الملكي وبمعارضتهم غير المنظمة. وهم يزعمون حاليا أنه يجري « صراع محتدم داخل العائلة الملكية حول من سيرث عرش المملكة بعد غياب محمد السادس ». الأمر الذي ساهم في نشر بعض البلبلة والانزعاج وسط الرأي العام المغربي.

    ولا ينتظر صدور توضيح رسمي بخصوص مثل هذه الإشاعات المنتشرة، لكن مواقع وصحف غير خفي تبعيتها للأجهزة الاستخباراتية، هي من تولت الرد على « المزاعم والإشاعات المغرضة »، وخرجت لتقول إن « الملك يتمتع بصحة جيدة »، حتى لو لم يظهر منذ فترة في المشهد العام، ولم يصور أي نشاط له في المدة الأخيرة.

    وكان بيان للديوان الملكي المغربي، صدر في منتصف يونيو – حزيران 2022، تحدث عن « إصابة الملك محمد السادس بفيروس كوفيد-19 بدون أعراض ». وتضمن البيان الذي عممته وكالة الأنباء الرسمية، أن الطبيب الخاص للملك وصف « فترة راحة لجلالته لبضعة أيام ».

    وتجدر الإشارة إلى أنه سبق للعاهل المغربي أن خضع لعمليتين جراحيتين في القلب. الأولى بباريس، في شهر فبراير- شباط 2018، والثانية في مصحة القصر الملكي بالرباط، في شهر يونيو- حزيران 2020.

    هناك تقريبا إجماع لعدد كبير من مراكز الدراسات والمؤسسات الدولية والمراقبين، أن الأعوام التي تولى فيها محمد السادس حكم المغرب، تميزت بـ »خيبة أمل » لدى من كانوا يتطلعون إلى إرساء دعائم إصلاح حقيقي وعميق من شأنه نقل البلاد إلى دولة ديمقراطية، يتمتع مواطنوها بالرخاء والعدالة والمساوة الاجتماعية، دولة تضمن المواطنة والكرامة الإنسانية لأوسع الطبقات والفئات الشعبية، لا سيما بعد الانفتاح السياسي الهام في السنوات الأخيرة لحكم الحسن الثاني. إلا أن عهد محمد السادس يمكن وصفه بسنوات « الفرص الضائعة ». إذ أصبح « المغرب من أكثر البلدان ظلمًا اجتماعيًا في شمال إفريقيا، ولم يؤد وباء كورونا إلا إلى اتساع فجوة الثروة، مما زاد من مشاكل الظلم الضريبي، والتفاوت بين الجنسين في التعليم والصحة والعمل ». حسب تقرير لمنظمة « أوكسفام ».

    لم يحدث الانتقال الديمقراطي المنشود إذاً، بل بقي « معلقا من الأرجل »، اقتباسا من عنوان مجموعة قصصية للأديب المغربي أحمد صبري.

    تجمع المصادر ذاتها، أن المغرب يعرف تراجعا واضحا في مجالات حيوية عدة، خلافا لما كان منتظرا، بتسجيل الدين العام تزايدا وصل إلى 80 من الناتج المحلي الإجمالي. وأوضاع حقوق الإنسان تتدهور بشكل يومي. الأمر الذي يعود بالمغاربة إلى سنوات الرصاص التي سادت حكم الحسن الثاني. بلجوء السلطات إلى العنف لسحق المظاهرات السلمية، واعتقال المحتجين ضد الأزمة الاقتصادية الخانقة. وما من بدائل واقعية تجيب على عدم الاستقرار السياسي والاقتصادي والاجتماعي، أو للرد على احتجاجات المغاربة ضد غلاء المعيشة وقمع الحريات وتطبيع العلاقات مع إسرائيل، سوى الإفراط في الاستخفاف بالاحتجاجات، بأسلوب القمع المنهجي، بالرغم من المخاطر المحدقة بمخططات السياسة الأمنية، التي يحذر الخبراء أنها لن توصل إلا إلى « الانهيار الاجتماعي ».

    في 8 سبتمبر- أيلول 2021، أفرزت نتائج الانتخابات التشريعية الأخيرة حكومة « منسجمة » بثلاث أحزاب، هي حزب التجمع الوطني للأحرار وحزب الأصالة والمعاصرة، والحزبان معا خرجا من جلباب القصر، مع حزب الاستقلال التاريخي الذي تأسس في عهد الحماية الفرنسية، إلا أنه صار كباقي أغلب الهيئات الحزبية وأكبر النقابات العمالية المتواطئة في البلاد، التي تتزاحم بقوة على التمسح بأهداب العرش وابتغاء مرضاته. ولم يعد مستغربا سماع هؤلاء القادة الحزبيين وهم يتحدثون عن برامج هيئاتهم السياسية، سواء كانوا في الحكومة أو في « المعارضة الموالية »، بالقول إن برنامج حزبهم هو البرنامج الملكي نفسه. وكأننا أمام حديث من أحاديث أبي هريرة، ذكر فيه أنه « إذا حضَرَ الإمام طُوِيَتْ الصحفُ ».

    لكن الملك محمد السادس، وبعد عشرين سنة من توليه العرش، سيعترف أخيرا بفشل البرنامج التنموي في المملكة. ومما قاله في خطاب العرش 30 يوليو- تموز 2019 : « لقد أبان نموذجنا التنموي، خلال السنوات الأخيرة، عن عدم قدرته على تلبية الحاجيات المتزايدة لفئة من المواطنين، وعلى الحد من الفوارق الاجتماعية ومن التفاوتات المجالية، وهو ما دفعنا للدعوة لمراجعته ».

    ثم قام الملك بتعيين أعضاء لجنة استشارية، نصب على رأسها وزير سابق في الداخلية، مهمتها السهر على إنجاز مشروع تنموي جديد ملائم لمتطلبات « المرحلة الجديدة ».

    وفي مشهد أقرب إلى الكوميديا السوداء، شوهدت الجوقة نفسها التي كانت تدق الدفوف وتغني المواويل في السابق عن البرنامج التنموي، وهي تحمل هذه المرة الطبول والمزامير لتردد كالببغوات مضمون الحكم القيمة الذي أطلقه رئيس البلاد على التجربة التنموية المغربية برمتها. وبعد مصادقة الملك على مشروع « البرنامج التنموي الجديد »، سعت تلك الأحزاب إلى تبنيه جملة وتفصيلا، وضمنت خطوطه العريضة في شعارات حملتها الانتخابية.

    كل هذا وغيره، أدى إلى تعميق ما يسمى بـ »العزوف السياسي »، وإلى فقدان ثقة المواطنين في الديمقراطية كوسيلة لتحقيق الاستقرار الاقتصادي، وهو ما جاء مؤخرا في خلاصة استطلاع الرأي العام والدراسة التي قامت بها الشبكة البحثية « الباروميتر العربي ». وقد أشارت الدراسة إلى أن « نسبة كبيرة من المغاربة لم تستطع توفير حاجياتها من الطعام، وأن 36 في المئة ممن شملهم المسح أكدوا بأن طعامهم نفد ولم تكن لديهم الأموال الكافية لشرائه ».

    لذلك ينظر المغاربة، حسب الدراسة دائما، إلى الجانب الاقتصادي كأكبر تحد يواجهونه، متجاوزا تحدي وباء كورونا، ثم تحدي الفساد ثالثا، وأخيرا تحدي عدم الاستقرار. كما صنفت الدراسة المغرب في خانة الأنظمة الهجينة والاستبدادية. وضمنيا في قائمة البلدان التي ترزح تحت عدم الاستقرار السياسي والاقتصادي والاجتماعي.

    لقد ظل الاقتصاد المغربي يعاني من تباطؤ في النمو، وتردٍّ في الأوضاع الاجتماعية، وارتفاع معدلات البطالة، ولا سيما في صفوف الشباب، أمام غياب إرادة سياسية حقيقية تفي بمواجهة التضخم الديمغرافي، وتلبية مطالب الشباب القادمين الجدد إلى سوق العمل.، إضافة إلى تعاظم التهرب الضريبي، فالمملكة تحتل المرتبة الثانية كأكبر بلد في شمال إفريقيا يسهل التهرب الضريبي.

    هذا دون إهمال الحديث عن تراجع مستوى التعليم وتدهور النظام الصحي، وغياب استقلالية القضاء، مع انتشار واضح للرشوة ونهب المال العام، وما يستتبع ذلك من مظاهر استشراء الفساد في أحلك تجلياته. فـ »المدرسة المغربية هي بؤرة عدم المساواة الاجتماعية والفوارق ». كما جاء في تقرير للمجلس الأعلى للتربية والتكوين والبحث العلمي، وهو مؤسسة دستورية رسمية.

    كل هذا يقابله تأهب واستنفار عالِ لكتم الأفواه المتظلمة والانقضاض على المحتجين وإيداعهم السجون. كما حدث لنشطاء الحراك الشعبي في الريف بالشمال، وجرادة بالشرق، وزاكورة بالجنوب، وغيرها من الجهات المغربية التي شهدت انتفاضات شعبية، خاصة في 2017 و2018. حيث كان الرد على المطالب الاجتماعية والاحتجاجات السلمية، قرونا من السجن، وزعت بالتقسيط على شباب الحراك المعتقلين. هي اللغة ذاتها التي يخاطب بها الصحفيون والمدافعون عن حقوق الإنسان ومغنو الراب والمدونون، ممن وجدوا أنفسهم ملاحقين أمام المحاكم، بسبب كتاباتهم وآرائهم ومواقفهم وتدويناتهم في الفيس بوك. محكوم عليهم بسنوات ثقيلة بالتوقيف داخل الزنازن.

    ويجب التذكير هنا بالتطور الذي رافق في سنة 2018 الاحتجاجات السلمية ضد غلاء الأسعار، عندما نجحت بشكل هائل الدعوة إلى مقاطعة منتجات استهلاكية، تهم الحليب والمياه المعدنية والمحروقات. ومن الصدف أن قطاع المحروقات يستحوذ على احتكاره رجل الأعمال عزيز أخنوش، وليس آخرا غيره، وهو من يرأس الحكومة الحالية (!)، الذي ارتفعت أرباح شركاته وأعماله بشكل عمودي، في الوقت الذي تسوء فيه الأوضاع الاقتصادية وتزداد تفاقما، وتعاني فيه عموم الطبقات الشعبية من ارتفاع تكاليف المعيشة، وتضاؤل قدرتها الشرائية. مما يثير مزيدا من الاستياء والسخط الشعبي.

    واليوم، يتساءل المتسائلون عن مآل « البرنامج التنموي الجديد »، وعن المشاريع التنموية التي وعدت بها الحكومة، خاصة بعد اندلاع الحراك الشعبي في الحسيمة وباقي منطقة الريف. كما يجري التساؤل عن تنزيل دستور سنة 2011، الذي جاء به الملك كرد على حركة « 20 فبراير » المنبثقة عن « ثورات الربيع العربي »، رغم ما قيل فيه من انتقادات جوهرية.

    لكن وزير العدل عبد اللطيف وهبي، وهو في الوقت نفسه رئيس حزب الأصالة والمعاصرة (حزب القصر)، لم يتردد في التلويح بالقمع ضد كل من يتجرأ على فضح الفساد، وإسقاط حق الهيئات المدنية في ممارسة الرقابة على المال العام، وأن الحكومة « ستعمد إلى قانون جديد لمنع الجمعيات الناشطة في مجال حماية المال العام من رفع دعاوي قضائية تتعلق بالفساد ونهب المال العام، ضد المسيرين والمدبرين الجماعيين ». بالرغم من كون دستور2011 يكفل ممارسة هذا الحق، إلا أن وزير العدل عبد اللطيف وهبي، شدد أمام البرلمان على أن « مراقبة المال العام، هي مسؤولية وزارة الداخلية، لأنها مصدر الأموال موضوع المتابعات ».

    وبموازاة ذلك، تصرف ميزانيات كبرى بالملايير على لعبة كرة القدم، التي يقف على تسيير فدراليتها الوطنية الوزير المكلف بالميزانية، وهو أيضا من قادة حزب الأصالة والمعاصرة. وقد جرى تقديم تأهل منتخب الكرة إلى نهائيات كأس العالم بقطر، كإنجاز هام سيساهم في الاستقرار، ويرد على الاحتجاجات ضد الأوضاع الاجتماعية المتفاقمة، وينسي الطبقات الفقيرة في فقرها المدقع الذي لم تعالجه الحملات الموسمية الرمضانية، التي غدت تثير الكثير من الاستهجان والسخرية، خاصة بعد أن أخذت بعض الشخصيات تقلد الملك في هذه المبادرة الخيرية، مثل « عائلة أبو زعيتر »، التي باتت اليوم تشغل جزءا من الرأي العام الوطني، ويكثر القيل والقال حول سيرة أفرادها، إلى درجة يبدو للبعض أن ما يسمعه عنها وكأنه مبالغ فيه. والحكاية تروي « تسلل » ثلاثة مصارعين رياضيين أشقاء (أبوبكر وعمر وعثمان أبو زعيتر) إلى القصر الملكي رفقة والدهم، الذي أصبح يؤذن أحيانا في مسجد القصر. وبعد أن تصدروا الأنشطة الرسمية وأبرزتهم الشاشات والمانشيتات، عادت الصحف والمواقع المحسوبة على الاستخبارات، في الفترة الأخيرة، لتنقلب وتهاجم عائلة أبو زعيتر، التي « أصبحت تحضر نفسها لتكون من الأسرة الملكية، وتكررت اعتداءاتها على القانون والمجال العام، والغنى غير المشروع ». هكذا جرى التذكير بالجرائم الجنائية للإخوة زعيتر في ألمانيا التي ولدوا وترعرعوا بها. دون التساؤل عن طريقة دخولهم القصر، ولا من سهّل أمامهم هذا الاختراق السحري العجيب. ما يشي بكون الهجوم على العائلة المقربة جدا من الملك، يؤشر في الغالب لصراع محتمل، ولـ »تصرفات محبطة »، وخفايا تحدث الآن داخل « السرايا ».

    في انتظار أن ينهض المغرب ويتحمل المسؤولية باتجاه « الإقلاع الشامل، مغرب لا مكان فيه للتفاوتات الصارخة، ولا للتصرفات المحبطة، ولا لمظاهر الريع، وإهدار الوقت والطاقات ». وفق ما جاء في نص خطاب ملكي سابق، هو نفس الخطاب الذي تم الحسم فيه مع النموذج التنموي القديم.

    Alhurra, 08 يوليو 2022

    المغرب #محمد السادس#

  • Scandales, mensonges et fêtes : la chute de Boris Johnson

    Scandales, mensonges et fêtes : la chute de Boris Johnson

    Boris Johnson, Royaume Uni, Parti conservateur, scandales,

    Le Premier ministre britannique pensait qu’il pouvait s’en tirer avec n’importe quel scandale avec des vantardises et des dissimulations. Mais, à la fin, il a dû abandonner.

    Après une vie passée à se vanter et à dissimuler un scandale après l’autre grâce à ses prodigieuses compétences politiques – un puissant mélange de charme, de ruse, d’impitoyabilité, d’arrogance, de prouesses oratoires et de vantardise échevelée à la Wodehouse – Boris Johnson est arrivé à sa fin. Il semble que les lois de la gravité l’affectent après tout.

    Ce n’est pas comme s’il avait déjà trompé qui que ce soit sur qui j’étais vraiment. Au fil des ans, il a été décrit à maintes reprises comme menteur, irresponsable, imprudent et dépourvu de toute philosophie cohérente autre que l’acquisition et la conservation du pouvoir.

    « Depuis 30 ans, les gens savent que Boris Johnson ment », a récemment déclaré l’écrivain et universitaire Rory Stewart, ancien député conservateur. « Il est probablement le meilleur menteur que nous ayons jamais eu en tant que Premier ministre. Il connaît cent façons différentes de mentir ».

    Contrairement à l’ancien président américain Donald Trump, un autre politicien qui entretient une relation impromptue et souvent distante avec la vérité, l’approche de Johnson a rarement consisté à s’attarder sur ses mensonges ou à se tromper lui-même afin de gagner en cohérence en agissant comme si cela s’avérait vrai. Au contraire, il les recadre pour s’adapter aux nouvelles informations qui apparaissent, comme si la vérité était un concept rachetable, aussi ferme que du sable déplacé.

    Induire en erreur, omettre, confondre, se vanter, nier, distraire, attaquer, s’excuser et laisser entendre qu’il n’a rien fait de mal… le manuel du Premier ministre pour faire face à une crise, disent ses détracteurs, ne commence presque jamais – et se termine rarement. simplement dire la vérité. Cette approche a fonctionné jusqu’à ce qu’elle cesse finalement de fonctionner.

    Son administration a enduré scandale après scandale, en grande partie centré sur le propre comportement de Johnson. Il a été réprimandé par le conseiller en éthique du gouvernement après qu’un riche donateur conservateur ait contribué des dizaines de kilomètres de livres pour aider à rénover son appartement. (Johnson a rendu l’argent). Il a discuté via des SMS privés avec un riche homme d’affaires britannique de son projet de fabriquer des ventilateurs au début de la pandémie de coronavirus, soulevant de sérieuses questions sur sa gestion. Il y avait un arriéré presque ridicule de révélations embarrassantes sur la fréquence à laquelle les assistants de Johnson (et parfois lui-même) ont assisté à des soirées alcoolisées pendant les pires jours du verrouillage du COVID-19.

    En fin de compte, les explications divergentes du Premier ministre sur ce qu’il savait de Chris Pincher, un législateur conservateur accusé d’inconduite sexuelle, ont fait pencher la balance contre lui. Il était clair qu’une fois de plus, il avait omis de dire la vérité.

    « Ils ont compris », a déclaré Anthony Sargeant, 44 ans, un développeur de logiciels qui vit dans la ville de Wakefield, dans le nord du pays. « Ce qui est ennuyeux, c’est que les panneaux étaient là. »

    « Il a été renvoyé de précédentes accusations journalistiques pour avoir menti », a poursuivi Sargeant, soulignant le moment où Johnson, en tant que jeune journaliste, a été renvoyé du Times de Londres pour avoir fabriqué une citation. « Cependant, ils l’ont changé, il était le chef du Parti conservateur et il est devenu Premier ministre . »

    Après avoir aidé à concevoir la chute de sa compétition, Theresa May, en 2019, Johnson est entré en fonction avec une énergie pour le changement. Son message populiste, sa personnalité optimiste et ses promesses faciles de réduire les impôts et la bureaucratie, de libérer la Grande-Bretagne des fardeaux de l’adhésion à l’Union européenne et de restaurer la fierté du pays ont séduit un public las de la brutale lutte référendaire du Brexit et désireux de soutenir quelqu’un qui semblait pour exprimer ce que les citoyens ressentent.

    Mais comme Trump, qui a adopté un ton plus sinistre dans son propre message populiste, Johnson s’est toujours comporté comme s’il était plus grand que le poste qu’il occupait, comme si les dommages qu’il causait étaient sans conséquence tant qu’il pouvait rester au pouvoir. Son discours de démission, dans lequel il a promis de rester en poste jusqu’à ce que les conservateurs puissent choisir un nouveau chef, sera souligné pour son manque d’autocritique et sa lecture erronée de l’humeur de ses anciens partisans.

    Né Alexander Boris de Pfeffel Johnson, il a commencé à utiliser « Boris » au lycée, où le futur ancien Premier ministre s’est forgé une longue et bien documentée histoire à la fois d’éluder la vérité et d’agir comme quelqu’un que l’on croyait exempté de la normale. règles de conduite. Ses nombreuses années dans la vie publique, en tant que journaliste et chroniqueur, en tant que rédacteur en chef d’un important magazine politique londonien et en tant qu’homme politique, ont laissé une trace de témoins et de victimes de sa nature peu fiable.

    Lorsqu’il était rédacteur en chef du magazine The Spectator, il a menti au rédacteur en chef, Conrad Black, en promettant qu’il ne siégerait pas au Parlement tout en travaillant au magazine. (Il l’a fait). Lorsqu’il a été élu pour la première fois au Parlement, il a menti à ses électeurs en promettant qu’il quitterait son emploi au Spectator . (Il n’a pas). En tant que législateur, il a menti au chef du parti Michael Howard et aux médias lorsqu’il a déclaré publiquement qu’il n’avait pas eu de liaison avec une journaliste de magazine ou qu’il ne l’avait pas mise enceinte et payé pour l’avortement. (j’avais fait tout ça).

    Dans un incident bizarre qu’il a trouvé hilarant mais qui illustre parfaitement son manque de sérieux, en 2002, il a ordonné à un employé de The Spectator de se faire passer pour lui lorsqu’un photographe du New York Times est arrivé pour le photographier, espérant pleinement que le Times était embarrassé par publier la photo de la mauvaise personne. (La ruse n’a été découverte que vers la fin de la séance photo, lorsque l’éditeur du magazine a découvert ce qui se passait.)

    En tant que correspondant du Daily Telegraph de droite à la fin des années 1980, Johnson a écrit des articles très divertissants mais manifestement inexacts dans le but de dépeindre l’Union européenne comme une petite usine de réglementation détruisant obstinément l’individualité britannique, des articles qui l’ont aidé à établir une position anti- Récit européen pour une génération de conservateurs et ouvrir la voie au Brexit deux décennies plus tard.

    Johnson lui-même décrirait l’expérience des années plus tard à la BBC comme s’apparentant à « jeter des pierres par-dessus la clôture du jardin », puis réalisant que « tout ce que j’écrivais de Bruxelles avait cet effet incroyable et explosif sur le parti conservateur », comme le Parti conservateur est connu. . « Et je suppose que cela m’a donné ce genre de sentiment étrange de pouvoir », a-t-il déclaré.

    En 2016, alors qu’il était à la fois maire de Londres et député, Johnson a trahi le chef du Parti conservateur, le Premier ministre David Cameron, en menant la charge en faveur de la sortie du débat sur le Brexit, une position contraire à celle du parti. En tant que secrétaire aux Affaires étrangères du successeur de Cameron, Theresa May, il l’a poignardée dans le dos – et a ouvert la voie à son arrivée au poste – en démissionnant du gouvernement et en dénonçant publiquement l’accord sur le Brexit qu’elle avait négocié pendant des mois.

    Ses aventures et affaires étaient un secret de polichinelle pendant son long mariage avec Marina Wheeler, sa deuxième épouse et mère de quatre de ses (au moins) sept enfants. Ils ont rompu lorsque sa liaison avec Carrie Symonds, une fonctionnaire conservatrice aujourd’hui mère de deux de ses sept enfants, a été révélée.

    Il a au moins un enfant de plus, une fille née d’une relation avec un conseiller marié lorsqu’il était maire (toujours marié) de Londres, au début des années 2010.

    « Si Boris me dit que c’est lundi ou mardi, je ne le croirai pas », a dit un jour Max Hastings, le rédacteur en chef du Telegraph, qui a engagé Johnson comme correspondant à Bruxelles. En 2019, alors que Johnson se préparait à être Premier ministre, Hastings a écrit un article intitulé « J’étais le patron de Boris Johnson : il est totalement incapable d’être Premier ministre ». La note décrivait Johnson comme un « charlatan sauteur » qui souffrait d’une « faillite morale » et affichait un « mépris pour la vérité ».

    Hastings, qui a embauché Johnson lorsque le futur Premier ministre était dans la vingtaine, n’a pas été le premier à remettre en question le sérieux de son objectif et son sens aigu de soi.

    Lorsque Johnson avait 17 ans et étudiait à Eton College, le pensionnat pour garçons qui éduque les élites du pays, son professeur de classiques a envoyé une lettre à son père, Stanley.

    « Boris a en effet acquis une attitude pitoyablement cavalière envers ses études classiques », a écrit le professeur Martin Hammond, et « semble parfois offensé lorsqu’il est critiqué pour ce qui constitue un manque flagrant de responsabilité ».

    Il a ajouté, à propos de l’adolescent qui allait devenir Premier ministre: « Je pense honnêtement qu’il pense qu’il est impoli de notre part de ne pas le considérer comme une exception, quelqu’un qui devrait être libre du réseau d’obligations qui restreint tout le monde. »

    Almayadeen, 09 jui 2022

    #Boris_Johnson #Royaume_Uni

  • Cembrero: Detrás de los que saltan la valla no hay mafias

    España, Marruecos, Melilla, immigración, immigrantes subsaharianos, Pegasus, espionaje, Ignacio Cembrero,

    En una declaración hecha a la emisión de televisión catalana Més 324, Ignacio Cembrero señaló que « en el comunicado final de la reunión tripartita, entre Marlska, su homólogo marroquí Laftif y la comisaria europea Ylva Johansson no hay siquiera una sola mención a lo que pudo pasar hace dos semanas y lamentar las pérdidas entre los subsaharianos, 23 según el balance oficial, entre 37 y 39 según las ONG’s ». « Una pequeña precisión : Estas imágenes de Grande Marlaska son un poco engañosas. Da un poco la impresión de que Marlaska ha comparecido ante la prensa en Rabat tras la reunión. En realidad, no es así. No ha comparecido ante la prensa. Su colega marroquí tampoco lo ha hecho. No es una manera de dar cuenta de lo tratado. Es una tendencia que tienen en mucho los políticos. Creo que el ministro del interior es uno de los que más la aprovecha », añadió.

    A la pregunta de la existencia de mafias detrás de los sucesos de Melilla, el periodista español dijo: « Yo no niego que haya mafias en Africa, organizaciones criminales que se dedican a la trata de personas. En términos generales, me gustaría subrayar que en Africa, tal y como lo declara Naciones Unidas, el número de estas mafias es muy inferior al que hay, por ejemplo en América Latina. Y detrás de los que saltan la valla en Ceuta o en Melilla no hay ningún tipo de organización criminal, no hay nadie que les empuje, ni hay que pagar para saltar la valla. Es simplemente el anhelo y la voluntad de todos aquellos que están allí, en el Monte Gurugu, de dar el salto a España, a Europa, y empezar una nueva vida algo mejor que la que podían tener en los países donde residían. Repito, detrás de los que saltan la valla no hay mafias ».

    En lo que concierne su problema con el Majzén, Cembrero dijo que está preparando su defensa con el abogado. « Recopilando material y documentación, empezando por el informe de Forbidden Stories del 18 de Julio del 2021 que citaba mi nombre como objetivo del espionaje marroquí con Pegasus u otros elementos aunque yo diría que Pegasus el principal. Estoy dedicado a eso, requiere mucho tiempo y esfuerzos ».

    Recordó que « es la cuarta vez, desde el 2014, que o bien el Gobierno de Marruecos o bien el reino de Marruecos, me llevan a los tribunales. Han intentado la vía penal con una denuncia en la Fiscalía general del Estado y una querella en la Audiencia Nacional por enaltecimiento del terrorismo. Todo eso ha sido, afortunadamente, archivado. Ni siquiera ha habido juicios. Ahora intentan la vía civil. La han intentado ya en Francia de la misma manera que lo que está pasando aquí ».

    « Me acusan de haber difamado al Reino de Marruecos por haber vinculado el programa malicioso Pegasus con el espionaje que practica Marruecos. En Francia, lo intentaron ya en el otoño del año pasado y no ha habido siquiera juicios. Todo ha sido archivado por la justicia francesa. Lo intentaron coàntra varios periodistas y varios medios. Yo tengo el « privilegio » de ser el único en Espana contra el que lo intentan y espero que las decisiones de la justicia espanola sean similares a las de la justicia francesa. Dudo mucho que el Estado de Marruecos pleitear contra mí en los tribunales, pero eso lo veremos en breve cuando la jueza se pronuncie », precisó el antiguo corresponsal de El País en Rabat.

    Cembrero reveló haber « recibido apoyos discretos y algunos explícitos de varios políticos que van desde Bildu hasta Ciudadanos pasando por varios miembros destacados de Podemos ». Dijo echar « un poco de menos al nacionalismo catalán en los apoyos que he recibido y echo del todo de menos al Partido Socialista puesto que nadie del PS se ha puesto en contacto conmigo. Aunque sólo sea para mandarme un abrazo solidario porque yo creo que lo que está intentando hacer el reino de Marruecos es coartarme mi libertad de expresión, un derecho fundamental, con este acoso judicial ».

    Según él, en Abril, la Comisión Europea hizo una recomendación a los Estados para empezar a legislar para impedir este acoso judicial y cree que redactará una directiva que se aplicará en el conjuntos de los Estados miembros de la UE. « Está en proceso de redacción de esa directiva. Lo han hecho empresas con medios de comunicación que han sacado informaciones en varias ocasiones delicadas, comprometedoras. Hay multinacionales muy potentes que abusan de los tribunales para intimidar, para acosar, en definitiva para coartar la liberta de espresion y la investigacion de los periodistas ».

    #Marruecos #IgnacioCembrero #Pegasus #Melilla #Immigración

  • Manar Slimi, une imposture marocaine

    Maroc, Algérie, Manar Slimi, services secrets marocains, propagande, désinformation,

    Par Belgacem Merbah

    Depuis plusieurs années, le dénommé Manar Slimi mène une guerre par procuration, à tout ce qui est algérien (peuple, culture, héritage culturel, patrimoine, etc.). L’autoproclamé chef de file de la «pensée » Ayachite, n’est qu’un exécutant des services de sécurité marocains.
    Cet élément zélé des services secrets marocains ne recule devant rien pour salir l’image de l’Algérie : mensonges, manipulations d’image, diffamations, insultes, etc… Toutes les méthodes sont bonnes pour faire passer l’Algérie pour un pays arriéré, un pays qui serait loin de la modernité, du bon goût et des standards internationaux de liberté d’expression et liberté d’association.

    La plus grance faille et faillite de cette propagande marocaine contre l’Algérie, c’est que la plupart des arguments utilisés contre l’Algérie sont non seulement faux, mais s’applique parfaitement à ce qui se passe au Maroc. Nous avons affaire à des personnes astigmates qui ne semblent pas voir ce qui se passe sous leurs nez, mais qui déploient une énergie sans limite, pour travestir les faits et projeter la réalité du Maroc sur l’Algérie.

    Par le passé, nous avons diagnostiquer le mal dont souffre ces pseudo-spécialistes marocain, Manar Slimi et ses acolytes souffrent de projection : en psychologie et en psychanalyse, la projection correspond à l’opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu’un d’autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d’une situation émotionelle vécue comme intolérable par elle : la personne n’a pas conscience d’appliquer ce mécanisme, justement car elle n’accepte pas les sentiments, ou senstations, qu’elle « projette » à l’extérieur, sur l’autre ou sur un objet. Il s’agit donc de mouvements pulsionnels intolérables, ou en tout cas, perçus comme tels.

    Le diagnostic du mal étant établi, il serait mainteant intéressant de voir comment doit-on combattre ce genre de personne ? Doit-on les envoyer chez des psychiatres pour recevoir des soins ? Doit-on continuer à répondre aux contre-vérités qu’ils distillent sur les réseaux sociaux et même parfois sur les plateaux de télévision ? Après plusieurs mois de combat acharné contre ces imposteurs et menteus, je suis arrivé à la conclusion que le silence est la meilleure réponse que l’on puisse faire à un sot.

    Ce que nous trouvons regrettable, c’est qu’au lieu de traiter les causes des nombreux problèmes sociétaux, politique et économiques que traversent le royaume du Maroc, la reine du Maroc continue à investir sur des bonimenteurs comme Manar Slini dont le but est de faire croire au peuple marocain que sa situation serait meilleure que son voisin algérien.

    A l’heure des réseaux sociaux, qui peut croire que les sujets marocains vivent mieux que les citoyens algériens ? Si cela était vrai, pourquoi y-a-t-il actuellement 1,2 millions de marocains ayant fui la misère au Maroc ? Pourquoi tous les classements internationaux mettent l’Algérie en tête des pays d’Afrique (indice de développement humain, indicateur de sécurité alimentaire, indices macro-économiques, etc.).

    La propagande de Manar Slimi et ses acolytes aura, malheureusement, toujours des beaux jours devant elle, car, au royauñe enchanté de Bousbir, il y a encore une large patrie de la population qui n’a pas accès à Internet, et qui est illetrée.

    Algerian Patriots, 10 jui 2022

    #Maroc #Algérie #ManarSlimi

  • Des conséquences et des acteurs de l’attaque de Gao…

    Des conséquences et des acteurs de l’attaque de Gao…

    Algérie, Maroc, Mali, camionneurs, Gao, MUJAO, terrorisme,

    L’attaque criminelle de ce samedi peut impliquer des conséquences différentes selon l’identité de ses acteurs. Des camionneurs algériens ont fait l’objet d’une attaque commise par un groupe armé composé de quatre individus circulant à motos à Gao, au Mali, faisant trois blessés, a indiqué samedi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger. « L’attaque a eu lieu aux abords de la ville de Gao, au Mali, à deux heures du matin dans la nuit du 8 juillet, dans un campement utilisé par les camionneurs pour se reposer. Les assaillants avaient réclamé de l’argent. N’ayant pas obtenu gain de cause, ils ont recouru à l’utilisation de leurs armes à feu, des klachnikovs selon les camionneurs », précise la même source

    Selon le communiqué du ministère « trois ressortissants algériens camionneurs ont été blessés, dont un grièvement. Ils ont été évacués sur l’hôpital de Gao, où ils ont été pris en charge. Un est déjà sorti de l’hôpital alors que les deux autres sont maintenus sous contrôle médical. » Si le pire semble avoir été évité de justesse, le danger n’en continue pas moins de planer. Un chercheur expert en relations internationales et en géostratégie, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, lie directement cette attaque criminalo-terroriste à notre impressionnant défilé militaire de ce 5 juillet.

    Pour notre interlocuteur, qui désigne le Maroc sans la moindre hésitation, « il s’agit pour lui de nous dire qu’il peut frapper où il veut et quand il veut ». notre interlocuteur écarte cependant la possibilité que Rabat recherche une confrontation militaire directe avec l’Algérie, sauf si elle y est contrainte par la crise intérieure multidimensionnelle, qui n’en finit plus de miner le Makhzen. Notre interlocuteur n’écarte pas non plus la possibilité que le Maroc cherche à attenter au commerce algérien avec les pays africains limitrophes. La mortelle attaque de Bir Lahlou du 1er novembre passé semblait elle aussi répondre à ce même objectif. Sur ce coup, l’attaque criminelle était directement signée par les drones marocains fournis par l’entité sioniste.

    Pour cette attaque au Mali, les services marocains semblent s’être résolus à réactiver le groupe terroriste qu’ils ont créé et qu’ils manipulent depuis sa naissance, le MUJAO (mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest). Ce dernier, est derrière l’assassinat de nos diplomates à Gao, mais aussi derrière plusieurs attenants à la bombe dans le sud de l’Algérie, mais aussi derrière l’enlèvement d’humanitaires européens à Chahid El Hafedh. L’empreinte marocaine apparaît partout dans l’attaque de ce samedi, à commencer par le choix de Gao, où le MUJAO d’ould Kheiro est fortement implanté. Il faut ajouter à cela le choix de hautement dates symboliques pour l’Algérie, telles que le 1er novembre et le 5 juillet.

    Bakary Traoré, expert malien en questions sécuritaires, se garde quant à lui d’accuser qui que ce soit avant les conclusions de l’enquête, d’autant que l’Algérie suit de très près et avec un intérêt extrême la progression de l’enquête liée à cette attaque. Notre interlocuteur, qui commence par exprimer sa solidarité avec ses voisins et amis algériens, condamne avec la plus grande fermeté cette attaque, qu’il classe dans la case du grand banditisme. Un phénomène courant dans le centre et septentrion du Mali.

    Très préoccupé pour l’avenir du commerce entre les deux pays, il interpelle les autorités maliennes et algériennes pour prendre les mesures idoines afin de sécuriser ce commerce, jugé vital pour plusieurs régions déshéritées.

    Bakary Traoré profite également de cet entretien pour présenter ses vœux au peuple algérien, à commencer par le personnel de notre site d’information, ses meilleurs vœux pour la fête de l’indépendance et de l’aid El Adha, qu’il appelle Tabaski.

    El Ghayeb Lamine

    La patrie news, 10 jui 2022

    #Algérie #Maroc #Mali #Gao #Camionneurs #MUJAO #Terrorisme