Mois : juillet 2022

  • La semaine prochaine au Conseil de sécurité des Nations unies

    Conseil de Sécurité, ONU, UNMHA, Syrie, maintien de la paix, MONUSCO, BINUH, DPPA, UNFICYP, RDC, Congo,

    Lundi (11 juillet), le Conseil de sécurité tiendra une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur le Yémen. Des exposés sont attendus de l’envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, et de la sous-secrétaire générale aux affaires humanitaires, Joyce Msuya. Le général de division Michael Beary, chef de la Mission des Nations unies à l’appui de l’accord de Hodeidah (UNMHA), devrait faire un exposé lors des consultations.

    Lundi également, les membres du Conseil pourraient voter sur un projet de résolution ré-autorisant le mécanisme d’assistance humanitaire transfrontalière en Syrie. (Le 8 juillet, le Conseil n’a pas réussi à réautoriser le mécanisme après que la Russie ait opposé son veto à un projet de résolution Irlande-Norvège qui avait recueilli 13 voix en sa faveur. Une deuxième résolution, proposée par la Russie, n’a pas recueilli les votes requis, ayant reçu deux voix en faveur).

    Le Brésil organisera mardi (12 juillet) un débat ouvert au niveau ministériel sur les communications stratégiques dans le domaine du maintien de la paix. Le ministre brésilien des affaires étrangères, Carlos Alberto Franco França, devrait présider la réunion. Le Secrétaire général António Guterres prononcera un discours. Les intervenants prévus sont le commandant de la force de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), le lieutenant-général Marcos De Sá Affonso Da Costa, et le Dr Jenna Russo, directrice de la recherche et chef du Brian Urquhart Center for Peace Operations à l’Institut international de la paix (IIP). Une déclaration présidentielle est une issue possible.

    Mercredi (13 juillet), le Conseil doit voter sur trois projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la MINUSTAH, un autre renouvelant le mandat du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), et un troisième renouvelant le mandat du groupe d’experts assistant le Comité des sanctions contre la Libye de 1970 et prorogeant les mesures relatives à l’exportation illicite de pétrole depuis la Libye.

    Mercredi également, les membres du Conseil tiendront des consultations à huis clos sur l’évolution de la situation politique et humanitaire en Syrie. Un fonctionnaire du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) et un fonctionnaire de l’OCHA présenteront respectivement les volets politique et humanitaire.

    Le Conseil tiendra mercredi une réunion avec les pays contributeurs de troupes de la Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP). Le représentant spécial et chef de l’UNFICYP, Colin Stewart, devrait participer à cette réunion.

    Le jeudi (14 juillet), il y aura un briefing ouvert sur la Colombie. Les intervenants attendus sont le représentant spécial et chef de la mission de vérification des Nations unies en Colombie Carlos Ruiz Massieu, le chef de la commission de vérité de Colombie Francisco de Roux et un représentant de la société civile. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite du briefing ouvert.

    Cette semaine, les membres du Conseil continueront à suivre de près la situation en Ukraine. Ils pourraient convoquer une réunion sur la question, en fonction de l’évolution de la situation.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité 1540 se réunira pour des consultations informelles jeudi (14 juillet). (Adoptée en 2004, la résolution 1540 vise à empêcher les acteurs non étatiques d’avoir accès à des armes de destruction massive). Le comité examinera les contributions au projet de rapport de l’examen complet de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2022).

    Vendredi (15 juillet), le Comité des sanctions de la résolution 1533 République démocratique du Congo (RDC) tiendra des consultations informelles pour examiner le dernier rapport de son groupe d’experts. Plusieurs pays de la région devraient participer à la réunion.

    Plusieurs réunions Arria-formule sont prévues cette semaine. La Russie convoquera une réunion Arria-formula sur l’Ukraine lundi (11 juillet).

    Le jeudi (14 juillet), il y aura une réunion Arria-formula sur la justice transitionnelle en Colombie, initiée par l’Irlande.

    L’Albanie devrait convoquer une réunion Arria-formula sur l’Ukraine le vendredi (15 juillet).

    Des informations générales sur bon nombre de ces questions ont été publiées dans nos prévisions mensuelles pour juillet 2022.

    D’autres développements du Conseil seront publiés dans la rubrique « What’s in Blue ».

    Security Council Report, 10 jui 2022

    #Conseil_de_Sécurité #ONU #UNMHA #Syrie #maintien_de_la_paix #MONUSCO #BINUH #DPPA #UNFICYP #RDC #Congo

  • Yolanda Díaz: Con los Derechos Humanos no se juega

    España, Yolanda Díaz, derechos humanos, Melilla, Sahara Occidental, Pedro Sanchez, Marruecos,

    -La vicepresidenta segunda del Gobierno se muestra dolida con la posición de los socialistas sobre la tragedia de la valla de Melilla.
    -El País no pregunta a Yolanda Díaz por sus planteamientos sobre el Sáhara Occidental, que originó una crisis entre España y Marruecos y el giro radical de Pedro Sánchez al apoyar la postura marroquí.

    “Con los derechos humanos no se juega”, ha dicho la vicepresidenta segunda del Gobierno y ministra de Trabajo, Yolanda Díaz, a la que dolió “mucho” la posición de los socialistas tras la tragedia ocurrida en la valla de Melilla, en la que murieron 23 inmigrantes según fuentes oficiales marroquíes y 37 según datos de las ONG, además de un elevado número de heridos.

    La impulsora del movimiento ciudadano “Sumar”, que presentó en Madrid el pasado viernes, ha dicho en declaraciones a El País, que el presidente del Gobierno, Pedro Sánchez, no le ha explicado los acuerdos a los que llegó con Marruecos, aunque sí ha hablado con el ministro de Asuntos Exteriores, José Manuel Albares.

    “Esta conversación afirma Yolanda Díaz no la debe tener solo con nosotros, también con la oposición. Porque si nuestro país de manera mayoritaria opina que esa posición no es correcta, algo tenemos que hacer. La política de Estado también es discutible. ¿Yo no hago política de Estado? ¿La reforma laboral que cambia la vida de la gente no es política de Estado? ¿o solo lo es el Ministerio de Defensa? La democracia consiste en hablar con todo el mundo, y yo no comparto muchas cosas con el señor Feijoo, pero se merece que el presidente le explique qué está haciendo España”.

    Preguntada si le ha incomodado mucho la posición de los socialistas después de la tragedia de la valla, ha contestado: “Sí, me ha dolido mucho. Con los derechos humanos no se juega”, a lo que ha añadido “no lo entiendo” al ser requerida sobre por qué cree que el Gobierno está haciendo esto.

    También le ha sido planteado si condena la actuación de la policía marroquí, a lo que ha respondido: “Yo lo que digo es que hay que respetar los derechos humanos. Y no solo lo digo yo, lo dicen los organismos internacionales”.

    Después de conocerse la actuación de la gendarmería marroquí en el asalto a la valle de Melilla el 25 de junio, la vicepresidenta segunda se mostró muy impactada, pidiendo “aclarar ya lo sucedido” y apostando “por una política migratoria respetuosa con los DDHH”.

    Sobre la cuestión del Sáhara Occidental, que dio lugar al giro radical en la tradicional postura mantenida por España y la aceptación por parte de Sánchez de la propuesta de autonomía marroquí, el periodista y la periodista de El País autores de la entrevista no han formulado pregunta alguna a la impulsora de “Sumar” para conocer los planteamientos del movimiento sobre la excolonia española.

    El apoyo de Pedro Sánchez al plan marroquí sobre el Sáhara Occidental provocó el desmarque de sus socios de Unidas Podemos en el Gobierno, que acusaron a los socialistas de incumplir el acuerdo de coalición al cambiar la postura que España mantenía desde 1976.

    Yolanda Díaz mostró su compromiso “con la defensa del pueblo saharaui y con las resoluciones del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas”, a lo que agregó que “toda solución al conflicto debe pasar por el diálogo y el respeto a la voluntad democrática del pueblo saharaui”, por el que seguirá trabajando.

    Contramutis, 10 jul 2022

    #España #Marruecos #Sahara_Occidental #Melilla #Immigracion #Pedro_Sanchez #Yolanda_Díaz

  • Le journal de Marouan sur la tragédie de Melilla

    Le journal de Marouan sur la tragédie de Melilla

    Maroc, Espagne, Melilla, Ceuta, migration, migrants africains,

    Cet homme soudanais raconte en sept pages écrites au biros son expérience où il a vu la mort à quelques mètres de lui.

    Maruán Yacub sort de sa poche sept feuilles de papier écrites en arabe sur un côté, pliées en accordéon. C’est son « journal intime ». Ce Soudanais y raconte son expérience de la tragédie de Melilla, où il a vu la mort à quelques mètres de lui. Il le fait en six chapitres : de « Le début » à « Le massacre ».

    Écrit au stylo, tantôt noir, tantôt bleu, il nous le montre dans un café du quartier pauvre de Rabat où vit ce jeune homme de 29 ans, l’un des vétérans de la tentative la plus meurtrière de sauter la barrière qui sépare le Maroc de la ville espagnole, avec au moins 23 migrants tués.

    Maruán veut publier son journal intime. C’est sa façon de contribuer à sensibiliser le public aux expériences des migrants qui, comme lui, parcourent des milliers de kilomètres pour fuir la guerre et la pauvreté à la recherche du rêve européen.

    Ce journal de sept pages ne concerne que les cinq jours entre le moment où il a quitté Rabat et la tragédie de Melilla, une petite partie du voyage. « Je peux en écrire trois autres sur l’Égypte, la Libye et l’Algérie », propose-t-il.

    Diplômé de philosophie à Khartoum, Marouan a fui son pays en juillet 2019 après avoir été abattu lors d’une manifestation de protestation contre l’ancien président Omar Hassan Ahmad al-Bashir. Elle a effleuré son épaule et il s’est évanoui sous le choc. « C’était le jour le plus long de ma vie », dit-il en montrant la petite cicatrice.

    De là, avec le peu qu’il possédait et de l’argent prêté par des amis travaillant à l’étranger, il s’est rendu en Égypte, où il a vécu jusqu’à il y a cinq mois près du Caire. Il a ensuite décidé d’aller au Maroc pour passer en Espagne.

    « Le début du voyage

    Le premier chapitre de son journal raconte son départ de Rabat, où il vit – autrefois dans la rue et maintenant dans une petite chambre partagée avec quelques compatriotes – et son voyage vers Selouan, une ville industrielle de la province de Nador.

    « J’ai quitté Rabat avec trois personnes le 19 juin. Je pensais que nous allions être les seuls Noirs dans le train, mais il y en avait 150 autres qui se rendaient à Nador », écrit-il.

    « Descendre du train »

    Le second explique leur arrivée à Nador, la ville marocaine limitrophe de Melilla dans les forêts et les montagnes de laquelle les migrants se cachent en attendant de passer dans la ville espagnole.

    « Ils sont tous descendus du train et ont commencé à courir. Je ne sais pas où ils couraient. Nous nous sommes ensuite séparés en petits groupes pour qu’ils ne nous arrêtent pas. Après avoir regardé mon téléphone portable, j’ai découvert que nous courions dans la mauvaise direction. Je leur ai dit que nous devions retourner à la station pour nous diriger vers la montagne ».

    « Perdu dans les montagnes »

    Maruán décrit ensuite trois montagnes de Nador, baptisées par les migrants de différents noms, et comment il les a traversées à la recherche d’autres Subsahariens pour les rejoindre et tenter de passer à Melilla.

    « Nous avons fouillé trois montagnes : la montagne brûlée, la montagne ‘Maroc’ et la montagne Kosovo. La montagne brûlée regarde vers Nador, Bini Enzar (où se trouve le poste frontière) et Melilla. La montagne « Maroc » surplombe Nador et de là, le paysage est spectaculaire. La montagne du Kosovo est l’endroit où vivent habituellement les Africains ». C’est sur ce dernier qu’il a commencé ses recherches.

    « Nous avons commencé à nous associer aux personnes que nous rencontrions. Nous étions déjà onze. Un homme qui tirait de l’eau d’un puits nous a dit que la police était intervenue la veille contre les migrants. Nous avons été surpris par ses paroles, nous pensions que nous allions rencontrer le groupe au sommet. Malgré cela, nous avons grimpé et lorsque nous avons atteint le sommet, il n’y avait personne. Il était dix heures du soir (le 20). Nous avons dormi, puis nous sommes allés au « Maroc », où nous avons rencontré deux autres personnes, nous étions donc treize. J’ai perdu mon sac à dos.

    « Attrition »

    Il appelle le quatrième chapitre « l’attrition », afin de montrer à quel point il était difficile de retrouver les autres dans les montagnes. Il y raconte son voyage du Maroc à la troisième montagne : « Nous sommes allés à la montagne brûlée. J’ai entendu les pas de trois autres personnes perdues, elles cherchaient aussi le groupe principal. C’étaient des Tchadiens. Il était sept heures du soir (le 22) et nous avons trouvé un autre groupe qui avait disparu depuis cinq jours.

    « La caravane

    La veille de la grande traversée, le jeudi 23, Marouan retrouve le groupe sur la montagne brûlée : « J’ai été très surpris par le nombre de personnes présentes. Certains étaient assis, d’autres debout, mangeant, fumant et riant. Ils étaient sûrs que le vendredi, ils atteindraient Melilla », écrit-il.

    « J’ai entendu dire qu’il y avait eu des affrontements avec les forces de sécurité. J’ai fait mes calculs et je suis arrivé à la conclusion que le taux de réussite pour entrer à Melilla était de 1%. Un s’est levé et j’ai compris qu’il était temps pour la caravane de partir ».

    « Nous sommes allés à Beni Enzar et les forces de sécurité nous attendaient. Nous avons pu atteindre le passage à niveau et entrer. Ils ont ouvert les portes, mais j’ai pensé que tant de personnes ne pourraient pas passer », dit-il, faisant référence à l’enclos où les migrants s’accumulaient et où certains ont été écrasés à mort.

    Dans son journal, Maruán décrit les corps accumulés comme des « décombres ». « J’étais à l’intérieur avec les décombres des gens », écrit-il. « Certains sont morts de suffocation, d’autres ne seraient pas morts si on avait fait venir des ambulances au lieu de les frapper sauvagement.

    « Au milieu des décombres, j’ai vu des gens mourir », continue de raconter Maruán dans les dernières pages.

    Lorsqu’on l’interroge sur ce moment, assis dans le café, il explique qu’il a réussi à sortir du milieu des corps et à maintenir le tronc à l’extérieur, sans marcher sur le sol, et qu’il a alors vu une personne à un mètre et demi de lui se tourner vers le groupe en lui demandant de faire demi-tour.

    « J’ai répété ses paroles aux personnes derrière, mais elles continuaient à pousser plus loin. Puis son visage a changé, du sang est sorti de son nez et ses yeux sont devenus blancs », dit-il entre deux cigarettes.

    Pour lui, amateur de séries, ce qui s’est passé dans la tragédie de Melilla lui rappelle l’épisode « Battle of the Bastards » de « Game of Thrones ».

    Et il poursuit en décrivant avec des mots comment une chaussure qu’il avait mise sur sa tête, attachée avec un foulard, l’a protégé. « Un policier me frappait comme quand on veut casser un morceau de bois. Quand il a vu que j’avais touché la chaussure, il m’a frappé de l’autre côté ».

    Il a ensuite été mis dans un bus, d’où, vers midi, il a vu une personne mourir. « Dans le bus, je me disais : où sont les associations humanitaires, où sont les journalistes », se plaint-il au souvenir.

    Le bus est parti vers trois ou quatre heures de l’après-midi (le raid a eu lieu à huit heures du matin) et l’a emmené à Chichaoua, à 900 kilomètres de Nador.

    Son arrivée dans cette ville avant de retourner à Rabat, où il a voyagé grâce à l’argent qu’il a reçu en mendiant, constitue le dernier paragraphe de son journal.

    « On nous a laissés dans les rues de la ville, dans le froid, et nous avons dormi à la belle étoile. Certains avaient des os cassés et ne pouvaient pas marcher. D’autres ne pouvaient même pas s’asseoir, mais je voyais encore en eux l’espoir d’atteindre l’autre côté.

    Malgré ses expériences, Maruán n’envisage pas de revenir en arrière : « De toutes les façons de se rendre en Espagne, je vais opter pour la plus facile. Je pars d’ici pour chercher la liberté ».

    El Faro de Ceuta, 10 jui 2022

    #Maroc #Espagne #Ceuta #Melilla #Migration #Migrants_africains

  • Algerian truckers attacked by an armed group in Gao, Mali

    Algerian truckers attacked by an armed group in Gao, Mali

    Algeria, Mali, truckers, armed group,

    ALGIERS- Algerian truckers were attacked by an armed group made up of four individuals traveling on motorcycles in Gao, Mali, injuring three, said Saturday, a press release from the Ministry of Foreign Affairs and national community abroad.

    « The attack took place on the outskirts of the city of Gao, Mali, at two in the morning on the night of July 8, in a camp used by truckers to rest. The attackers had demanded money. Not having won their case, they resorted to the use of their firearms, klachnikovs according to the truckers », specifies the same source.

    According to the press release from the ministry, « three Algerian national truckers were injured, one of them seriously. They were evacuated to Gao hospital, where they were taken care of. One has already been released from the hospital while the other two are kept under medical supervision.

    The ministry points out that « according to the information available, no vital prognosis has been committed. This criminal act has not been claimed and is attributed by the inhabitants of this city to the criminal gangs which activate in this region of Mali ».

    « The convoy is made up of seven trucks with seven drivers engaged by an Algerian company in the transport of goods between the two countries », specifies, in addition, the ministry, stressing that « the Algerian embassy in Bamako follows close to the situation of these nationals ».

    APS

    #Algeria #Mali #Truckers

  • Vietnam: Promouvoir le commerce avec l’Algérie

    Vietnam: Promouvoir le commerce avec l’Algérie

    Vietnam, Algérie, commerce, vidéo-conférence,

    Une conférence virtuelle se tiendra les 13 et 14 juillet pour promouvoir les liens commerciaux et d’affaires entre les localités, les entreprises et les coopératives vietnamiennes avec des partenaires potentiels en Algérie.

    Hanoï (VNA) – Une conférence virtuelle se tiendra les 13 et 14 juillet pour promouvoir les liens commerciaux et d’affaires entre les localités, les entreprises et les coopératives vietnamiennes avec des partenaires potentiels en Algérie.

    L’événement fait partie du programme national de promotion du commerce en 2022. Une quarantaine d’entreprises vietnamiennes et algériennes sont attendues. Des sessions B2B seront organisées pour les entreprises participantes.

    Selon les statistiques du ministère de l’Industrie et du Commerce, les exportations du Vietnam vers l’Algérie , quatrième économie d’Afrique, ont été modestes à 151,1 millions USD en 2021, et ont atteint 65,2 millions USD au cours des cinq premiers mois de cette année, en hausse de 17,6% sur un an.

    Le café arrive en tête des exportations du Vietnam vers l’Algérie, représentant 65 % de la valeur totale des exportations. Les autres principaux produits d’exportation sont le riz (16%), les épices telles que le poivre et la cannelle, les noix de cajou et les produits aquatiques.
    VNA

    #Algérie #Vietnam #Commerce

  • Au Moyen-Orient, Biden a du mal à changer de politique

    Au Moyen-Orient, Biden a du mal à changer de politique

    Moyen-Orient, Etats-Unis, Israël, Palestine, Sahara Occidental, Golan, Jérusalem,

    WASHINGTON (AP) – Joe Biden a pris ses fonctions dans le but de remodeler la politique étrangère américaine au Moyen-Orient, en mettant l’accent sur la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. En réalité, il a lutté sur plusieurs fronts pour séparer de manière significative son approche de celle de l’ancien président Donald Trump.

    La visite de Biden dans la région cette semaine comprend une rencontre avec le roi Salmane d’Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane, le chef de facto du royaume riche en pétrole qui, selon les responsables du renseignement américain, a approuvé le meurtre en 2018 du journaliste américain Jamal Khashoggi en Turquie.

    Biden s’était engagé en tant que candidat à recalibrer la relation des États-Unis avec l’Arabie saoudite, qu’il a décrite comme une nation « paria » après la position plus accommodante de Trump, négligeant le bilan du royaume en matière de droits de l’homme et intensifiant les ventes militaires à Riyad.

    Mais Biden semble maintenant faire le calcul qu’il y a plus à gagner à courtiser le pays qu’à l’isoler.

    La première étape de Biden lors de sa visite au Moyen-Orient sera Israël. Là encore, son ton s’est adouci depuis les fermes déclarations qu’il a faites lors de sa candidature à la présidentielle.

    En tant que candidat, Biden a condamné la politique de l’administration Trump sur les colonies israéliennes en Cisjordanie. En tant que président, il n’a pas été en mesure de faire pression sur les Israéliens pour qu’ils arrêtent la construction de colonies juives et n’a proposé aucune nouvelle initiative pour relancer les pourparlers de paix longtemps bloqués entre Israël et les Palestiniens.

    Biden a également abandonné la décision de Trump de 2019 reconnaissant la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan, qui a renversé plus d’un demi-siècle de politique américaine.

    L’administration Biden « a eu cette politique de continuité plutôt déroutante sur de nombreuses questions de la part de Trump – la voie de la moindre résistance sur de nombreuses questions différentes, y compris Jérusalem, le Golan, le Sahara occidental et la plupart des autres affaires », déclare Natan Sachs, directeur du Centre pour la politique du Moyen-Orient à la Brookings Institution.

    Maintenant, Biden semble essayer de trouver un plus grand équilibre dans sa politique au Moyen-Orient, en mettant l’accent sur ce qui est possible dans une partie compliquée du monde à un moment où Israël et certains pays arabes montrent une plus grande volonté de travailler ensemble pour isoler l’Iran – leur ennemi commun — et d’envisager une coopération économique.

    « Biden arrive, faisant essentiellement un choix », a déclaré Sachs. « Et le choix est d’embrasser l’architecture régionale émergente. »

    Biden a utilisé samedi un éditorial dans le Washington Post – les mêmes pages où Khashoggi a écrit une grande partie de sa critique de la domination saoudienne avant sa mort – pour déclarer que le Moyen-Orient est devenu plus «stable et sûr» au cours de ses près de 18 mois en bureau et il a repoussé l’idée que sa visite en Arabie saoudite équivalait à un retour en arrière.

    « En Arabie saoudite, nous avons inversé la politique du chèque en blanc dont nous avons hérité », a écrit Biden. Il a également reconnu « beaucoup de gens ne sont pas d’accord » avec sa décision de visiter le royaume.

    Il a souligné les efforts de son administration pour pousser une coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Houthis à accepter un cessez-le-feu négocié par l’ONU – maintenant dans son quatrième mois – après sept ans d’une guerre qui a fait 150 000 morts au Yémen. Biden a également cité comme réalisations le rôle de son administration pour aider à organiser une trêve dans la guerre Israël-Gaza de 11 jours l’année dernière, la capacité réduite du groupe terroriste État islamique dans la région et la fin de la mission de combat américaine en Irak.

    Mais le bilan global de Biden au Moyen-Orient est beaucoup plus compliqué. Il a largement évité d’affronter certains des problèmes les plus épineux de la région, y compris certains qu’il a reprochés à Trump d’avoir exacerbés.

    Biden parle souvent de l’importance des relations en politique étrangère. Sa décision de visiter le Moyen-Orient pour un voyage qui promet peu de réalisations tangibles suggère qu’il essaie d’investir dans la région à plus long terme.

    En public, il a parlé des connaissances acquises au fil des longues heures passées avec le chinois Xi Jinping et de l’évaluation du russe Vladimir Poutine. Il a adoré nouer des liens avec une jeune génération de dirigeants mondiaux, dont le premier ministre canadien Justin Trudeau et le japonais Fumio Kishida.

    Biden a rencontré tous les Premiers ministres israéliens depuis Golda Meir, entretient une relation de longue date avec le roi Abdallah II de Jordanie et a été profondément impliqué en tant que vice-président pour aider le président Barack Obama à mettre fin à la guerre en Irak. Mais Biden, qui est devenu majeur sur la scène de la politique étrangère pendant la guerre froide et considère la montée de la Chine comme la crise la plus urgente à laquelle l’Occident est confronté, a été moins orienté vers le Moyen-Orient que l’Europe et l’Asie.

    « Il n’a pas de relations personnelles. Il n’a pas la durée des relations », a déclaré Jon Alterman, directeur du programme Moyen-Orient au Centre d’études stratégiques et internationales.

    Il arrive à un moment incertain pour les dirigeants israéliens. Le mois dernier, l’ancien Premier ministre Naftali Bennett et Yair Lapid ont dissous la Knesset alors que leur coalition politiquement diversifiée s’effondrait. Lapid, l’ancien ministre des Affaires étrangères, est maintenant le Premier ministre par intérim.

    Biden sera également confronté à de nouvelles questions sur son engagement en faveur des droits de l’homme à la suite de la mort par balle de la journaliste palestinienne américaine Shireen Abu Akleh. Des enquêtes indépendantes ont déterminé qu’elle avait probablement été abattue par un soldat israélien alors qu’elle effectuait un reportage depuis la Cisjordanie en mai.

    La famille Abu Akleh, dans une lettre cinglante à Biden, a accusé son administration d’excuser les Israéliens pour la mort du journaliste. Le département d’État a déclaré la semaine dernière que des responsables de la sécurité américains avaient déterminé que des tirs israéliens l’avaient probablement tuée, mais « n’avaient trouvé aucune raison de croire que c’était intentionnel ».

    Deux des moments les plus surveillés de la visite de quatre jours de Biden au Moyen-Orient viendront lorsqu’il rencontrera le chef de l’opposition israélienne et ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu et lorsqu’il verra le prince héritier saoudien.

    Mais aucune de ces rencontres n’est susceptible de modifier radicalement la dynamique politique des États-Unis et du Moyen-Orient.

    Les deux dirigeants semblent avoir jeté les yeux sur une Amérique post-Biden alors que le président démocrate est aux prises avec des sondages à la traîne à la maison en raison de la montée en flèche de l’inflation et du malaise face à la gestion de l’économie par Biden, selon les analystes.

    « À mon avis, ces deux dirigeants regardent maintenant au-delà de l’administration Biden et attendent avec impatience le retour de Donald Trump ou de son avatar », a déclaré Aaron David Miller, qui a servi six secrétaires d’État en tant que conseiller sur les affaires arabo-israéliennes. négociations et est maintenant chercheur principal au Carnegie Endowment for International Peace. « Je pense que c’est un voyage complexe, et je pense que nous devrions être extrêmement réalistes quant à ces attentes. »

    Les perspectives de progrès de Biden sur le retour des États-Unis à l’accord sur le nucléaire iranien, négocié par Obama en 2015 et retiré par Trump en 2018, restent insaisissables. L’administration a participé indirectement aux pourparlers de Vienne visant à remettre Washington et Téhéran en conformité avec l’accord. Mais les pourparlers se sont pour l’instant révélés infructueux.

    En tant que candidat, Biden a promis que les Saoudiens « paieraient le prix » de leur bilan en matière de droits humains. La rhétorique acérée a aidé Biden à se comparer à Trump, dont le premier voyage officiel à l’étranger en tant que président a été dans le royaume et qui a salué les Saoudiens comme un « grand allié » même après le meurtre de Khashoggi.

    L’avertissement sévère de Biden aux Saoudiens est venu à un moment où le pétrole se négociait à environ 41 dollars le baril ; maintenant, les prix sont plus proches de 105 $. Les prix élevés du pétrole nuisent aux Américains à la pompe à essence et font grimper les prix des biens essentiels, tout en aidant les résultats nets des Saoudiens.

    Les responsables de la Maison Blanche ont déclaré que les pourparlers sur l’énergie constitueraient une composante de la partie saoudienne de la visite du président, mais ils ont minimisé la perspective que les Saoudiens acceptent d’augmenter encore la production de pétrole parce que le royaume affirme qu’il est presque à sa capacité de production.

    Mais Bruce Riedel, qui a été conseiller principal au Conseil de sécurité nationale pour quatre présidents, a déclaré que la visite en Arabie saoudite était « complètement inutile » dans les circonstances.

    « Il n’y a rien que Joe Biden va faire à Djeddah que le secrétaire d’État ou le secrétaire à la Défense, ou franchement, un très bon ambassadeur ne pourrait pas faire tout seul », a déclaré Riedel. « Il n’y a aucun résultat qui en découlera qui justifie vraiment une visite présidentielle. »

    PAR ASSOCIATED PRESS WASHINGTON
    PUBLIÉ À 8 H 39 HE LE 10 JUILLET 2022

    Spectrum News NY-1, 10 jui 2022

    #EtatsUnis #JoeBiden #MoyenOrient #Palestine #Israël #Sahara_Occidental

  • Les voyageurs algériens traités indignement au port d’Alicante

    Les voyageurs algériens traités indignement au port d’Alicante

    Algérie, Espagne, Port d’Alicante, Ferry, voyageurs,

    Un usage disproportionné de la force et un traitement indigne des passagers par les autorités espagnoles au port d’Alicante a été constaté vidéo à l’appui par des ressortissants algériens en transit.

    Les voyageurs algériens ne sont pas au bout de leur peine, après une organisation chaotique rendant les conditions de leurs déplacements au pays déjà très difficile; voici qu’ils se voient les cibles des “forces anti-émeute” au port d’Alicante sur fond de rancœur entre l’Algérie et l’Espagne.

    Tout à commencé quand le capitaine du navire algérien a tenté de convaincre l’entreprise espagnole, qui gère les traversées, d’embarquer 200 passagers supplémentaires à bord du navire qui assure la rotation Alicante Oran.

    L’entreprise a répondu défavorablement à la demande du capitaine sous le prétexte que les autres protesteraient en refusant d’embarquer des passagers supplémentaires malgré la présence de personnes malades parmi eux. Une dame avec ses enfants, n’ont pas pu embarquer eux aussi alors que la maman détient l‘acte de décès de son mari qui est décédé depuis deux jours.

    Selon les témoins, les agents espagnols ont délibérément provoqué les voyageurs jusqu’à ce qu’ils trouvent une excuse pour demander l’aide de la police espagnole. Cette dernière s’est intervenue pour sortir les ressortissants algériens qui cherchent uniquement a rejoindre leur pays.

    Par ailleurs, les passagers de la compagnie maritime Algérie Ferries ont vécu un véritable drame au port d’Alicante. Un passager aurait trouvé la mort après sa chute du navire Tariq Ibn Ziyad deux jours auparavant. Selon des passagers, il s’agit d’un père de famille qui se trouvait au port depuis trois jours.

    Les algeriens sont invites a boycottes les compagnies de transports espagnoel,s et la destination Espagne meme en transit. Pas evident pusique rien nest fait pour faciliter leur transport par les aurtoiets du pays. Toutefois le voyageurs algerien attend uen reaction des autiotes algeriennne au sujet de ce traitement inedit de voyageurs rentrant au pays passant par unpays tierce.

    Les Algériens sont invités à boycotter les compagnies de transports espagnoles et la destination Espagne même en transit. Pas évident puisque rien n’est fait pour faciliter leur transport par les autorités du pays. Toutefois, le voyageur algérien attend une réaction des autorités algériennes au sujet de ce traitement inédit de voyageurs rentrant au pays passant par un pays tiers.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=H4k59gSJcz0&w=560&h=315]

    Ali Mezouar, Éditorialiste en Chef

    Aldjazaïr.org, 09/07/2022

    #Espagne #Algérie #Ferry #Alicante

  • Le G7 s’amuse !

    Le G7 s’amuse !

    G7, Boris Johnson, Joe Biden, Vladimir Poutine,

    par Djamel Labidi

    Ce dimanche 26 juin, les membres du G7 sont réunis autour d’une table. Au moment de prendre la photo officielle, le boute-en-train Boris Johnson, qui joue pour le président Biden le rôle du fou du roi, veut cette fois-ci faire rire de Poutine.

    Il demande à l’assistance s’ils doivent «enlever leur vêtement» pour montrer qu’ils «sont plus durs que Poutine». On rit autour de la table et on renchérit. Le président canadien, Justin Trudeau, rappelle la photo de Poutine, torse nu à cheval. C’est celle précisément qui semble plaire à la seule dame de la réunion , Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne qui s’écrie, ravie « Oh oui. L’équitation c’est le meilleur !» Une bande de joyeux lurons.(1-video)

    Les gens sont restés stupéfaits devant ce spectacle donné par ces grands du monde occidental, devant ce niveau de préoccupations, devant même cette vulgarité, à un moment où il y a tant de souffrances dans cette guerre en Ukraine, à un moment où pèsent tant de dangers sur l’avenir du monde.

    Mais aussi on est frappé de cette obsession qu’ils ont de Poutine. Et comment il occupe leur esprit. On pensait que c’était les medias qui personnalisaient ainsi outre mesure le conflit. Mais il s’avère que l’orientation vient d’en haut. Elle est le fait des dirigeants occidentaux eux-mêmes. «Un spectre hante les dirigeants occidentaux:, Vladimir Poutine».

    Toujours le G7. Autre vidéo (2), autre scène significative. Cette scène, tournée de façon impromptue, révèle l’étendue de la crainte qu’inspirent les dirigeants américains aux dirigeants européens. Ici , il s’agit de la France. Cela se passe le Lundi 17 juin. Les participants sont dans les jardins et regagnent probablement les travaux après une suspension de séance. Le président américain est avec son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Ils conversent en marchant.. D’autres personnes de son entourage l’accompagnent. Derrière, on voit le président Macron accélérer le pas et s’efforcer de rejoindre le président américain, un peu comme le ferait un citoyen Lambda pour atteindre un président et lui remettre un message personnel. Le président Macron appelle «Joe !, Joe.!.» Mais Joe Biden ne se retourne pas. Comme effrayé par sa propre audace, Emmanuel Macron, rectifie : «Mr le Président ! «Mr le Président!», «Excusez-moi de vous déranger». Mais Biden ne se retourne toujours pas. Le président Macron arrive enfin à sa hauteur, et se glisse entre Biden et son conseiller. Sans autre introduction et devant le regard silencieux et interrogateur de Biden, il dit très vite ,» «j’ai téléphoné par l’intermédiaire de votre conseiller… les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ne peuvent pas augmenter de beaucoup leur production», content apparemment d’apporter ainsi à Biden des informations toutes fraiches. Mais. Biden ne montre pas un intérêt particulier pour ce «scoop» et ne fait toujours rien pour mettre à l’aise Macron qui parle de plus en plus vite, comme de crainte de l’importuner. L’entourage du président américain, gardes du corps y compris, calque son attitude sur celle de son chef: regards silencieux. Le président Macron est d’évidence de plus en plus mal à l’aise , et lorsque, semble-t-il , un conseiller l’appelle à plus de discrétion,, il a un petit sourire soulagé et dit , «Oui, continuons la conversation à l’intérieur».

    Sur les chaines officielles et officieuses françaises on diffuse cette vidéo après qu’elle se soit répandue dans les réseaux sociaux. On est d’évidence gêné de la posture du Président français et du traitement qui est fait au jeune président Macron . «Ah si c’était le Général de Gaulle. Lui, c’était tout autre chose avec les américains».

    Ce ne sont peut-être que des détails. Mais ils illustrent de façon intéressante les rapports de force entre États et comment ils se matérialisent dans les rapports entre leurs dirigeants. Ces détails d’ambiance sont par ailleurs très utiles. Ils expliquent, mieux qu’une analyse sophistiquée, le brusque retournement du président Macron après la tentative qu’il avait faite, lui et d’autres pays d’Europe occidentale, d’exposer des objectifs différents de ceux des anglo-saxons dans la guerre en Ukraine et sur l’attitude à avoir envers la Russie. Une campagne très violente avait été déclenchée contre lui, y compris dans les chaines françaises, sur sa fameuse phrase «il ne faut pas humilier la Russie».

    La petite révolte des pays de l’Europe occidentale, semble donc avoir été matée, les États Unis ont fait entrer tout le monde dans les rangs. Quelques jours après cet épisode du G7, le président Macron, probablement par besoin de compensation, livre aux médias des extraits soigneusement sélectionnés de ses conversations avec le président Poutine. Le ton d’Emmanuel Macron y est tout à fait différent: dur, tranchant, autoritaire, brutal, à la limite de la politesse avec l’usage notamment d’un tutoiement discourtois à l’égard de Vladimir Poutine.

    Mais surtout le procédé choque: enregistrer à l’insu de l’autre une conversation et, de plus, la diffuser, est immoral et délictueux déjà au niveau d’un individu, que dire alors à ce niveau de responsabilité. La crédibilité du président français dans ses relations avec ses homologues risque d’en être profondément affectée.

    A voir de tels comportements chez ceux qui gèrent la crise mondiale actuelle, comment ne pas être inquiets pour le sort du monde.


    Les réunions occidentales sont redondantes : Union européenne, G7, Otan, ce sont les mêmes qui se rencontrent et disent le même texte pour justifier chaque fois une nouvelle escalade dans l’armement fourni à l’armée ukrainienne et envers la Russie.

    Vendredi 29 juin, Madrid. L’Otan est déchainé, l’OTAN est euphorique, tout le monde se serre la main, tout le monde se donne l’accolade, comme dans une victoire en Coupe du Monde. L’OTAN exulte, il s’est trouvé un ennemi, comme au bon vieux temps, la Russie.. non, non, mieux! Poutine. On se prend en photo, on veut considérer cet instant comme historique.

    Et pourtant, au fond, rien n’a changé, si ce n’est une escalade encore plus grande, qui conduit encore plus loin, vers le risque d’anéantissement total de tous, y compris de ceux-là qui sablent le champagne sur des perspectives sanglantes.

    Oui, au fond rien n’a changé, car ce qui compte vraiment au bout du bout, c’est le rapport de forces nucléaire et il est là, toujours le même avec peut-être même, sur ce point, un léger avantage pour la Russie. De ce point de vue, les autres pays européens, à part quelque peu la France, ne comptent pas dans ce pouvoir de détruire la planète. À considérer les choses sous cet angle, les États Unis ont même à affronter, seuls, maintenant, à la fois deux puissances militaires du même ordre qu’eux-mêmes, La Russie mais aussi la Chine, qu’ils ont désigné aussi comme une menace. C’est un changement stratégique d’une importance énorme. Il explique probablement certaines prudences américaines.

    A l’issue de cette réunion de l’OTAN, le Secrétaire général de l’Organisation Atlantique, Jens Stoltenberg, commente, péremptoire :»le prix que nous payons en soutenant l’Ukraine est bien inférieur au prix que nous paierons si nous ne la soutenons pas». Une phrase qui ne veut rien dire puisque, par définition, on ne peut évaluer «le prix de l’absence de soutien à l’Ukraine» et que la seconde proposition n’existe donc pas,. Voilà le niveau de rationalité du plus haut dirigeant de l’OTAN. Cela ne fait-il pas, là aussi, frémir?

    L’Ukraine dit qu’elle lutte pour son indépendance et sa souveraineté. Ses dirigeants ne comprennent pas qu’ils les perdent au fur et mesure de la durée de la guerre.

    En effet que reste-il aujourd’hui de la souveraineté de l’Ukraine par rapport aux États Unis . Avec 40 milliards de dollars et, en fait, probablement le double, les États Unis ne leur fournissent pas seulement des armes. Les États Unis paient les fonctionnaires ukrainiens, les administrations, tous les services, les importations de tous genres, Bref les États Unis entretiennent l’État Ukrainien. Quand on est entretenu, que reste-t-il de son indépendance, de sa liberté de décision , et même de sa dignité face à celui qui vous entretient.

    Derrière toutes les belles phrases nationalistes des dirigeants ukrainiens, il y a cette réalité bien moins glorieuse. Ils ont hypothéqué la souveraineté et l’indépendance de leur pays bien plus que ne l’auraient fait les accords de Minsk qu’ils ont rejetés. Peut-on être en paix sans l’être avec son voisin. Or c’est cette perspective d’une inimitié sans fin que proposent les États Unis à l’Ukraine mais aussi aux autres pays européens.

    Ne pourraient-ils pas aider réellement l’Ukraine, c’est-à-dire l’aider à être en paix. Mais cette option, pourtant si claire, est obscurcie, masquée en permanence par un brouillard idéologique sur «la défense des valeurs occidentales» dans la guerre en Ukraine. Et c’est ainsi que les Ukrainiens sont donc conviés à servir de chair à canon pour défendre ces «valeurs», un objectif aussi vague qu’ indéfini.

    (1) https://www.youtube.com/watch?v=vVa A4xBdiU8

    (2) https://www.huffingtonpost.fr/entry/g7-macron-interpelle-biden-et-ca-ne-passe-pas-inapercu_fr_62bae377e4b0adb8aa4c7b6c

    Le Quotidien d’Oran, 07/07/2022

    #G7 #Russie #Ukraine

  • En Oriente Medio, Biden no consigue cambiar de política

    Oriente Medio, Estados Unidos, Joe Biden, Palestina, Donald trump, Israël, Golan, Sahara Occidental,

    WASHINGTON (AP) – Joe Biden asumió el cargo con la intención de remodelar la política exterior de Estados Unidos en Oriente Medio, dando prioridad a la promoción de la democracia y los derechos humanos. En realidad, ha luchado en varios frentes para separar significativamente su enfoque del del ex presidente Donald Trump.

    La visita de Biden a la región esta semana incluye una reunión con el rey Salman de Arabia Saudí y el príncipe heredero Mohammed bin Salman, el líder de facto del reino rico en petróleo que los funcionarios de inteligencia de Estados Unidos determinaron que aprobó el asesinato en 2018 del periodista estadounidense Jamal Khashoggi en Turquía.

    Biden se había comprometido como candidato a recalibrar la relación de Estados Unidos con Arabia Saudí, a la que describió como una nación « paria » después de la postura más complaciente de Trump, pasando por alto el historial de derechos humanos del reino y aumentando las ventas militares a Riad.

    Pero ahora Biden parece estar calculando que se gana más cortejando al país que aislándolo.

    La primera parada de Biden en su visita a Oriente Medio será Israel. Aquí, de nuevo, su postura se ha suavizado desde las firmes declaraciones que hizo cuando se presentó a la presidencia.

    Como candidato, Biden condenó la política de la administración Trump sobre los asentamientos israelíes en Cisjordania. Como presidente, ha sido incapaz de presionar a los israelíes para que detengan la construcción de asentamientos judíos y no ha ofrecido ninguna iniciativa nueva para reanudar las conversaciones de paz entre Israel y los palestinos, estancadas desde hace tiempo.

    Biden también ha dejado pasar la decisión de Trump de 2019 de reconocer la soberanía de Israel sobre los Altos del Golán, que revirtió más de medio siglo de política estadounidense.

    El gobierno de Biden « ha tenido esta política bastante confusa de continuidad en muchos temas de Trump – el camino de menor resistencia en muchos temas diferentes, incluyendo Jerusalén, el Golán, el Sahara Occidental, y la mayoría de los otros asuntos », dice Natan Sachs, director del Centro de Política de Oriente Medio en la Institución Brookings.

    Ahora Biden parece estar tratando de encontrar un mayor equilibrio en su política hacia Oriente Medio, poniendo el foco en lo que es posible en una parte complicada del mundo en un momento en el que Israel y algunas naciones árabes están mostrando una mayor disposición a trabajar juntos para aislar a Irán -su enemigo común- y a considerar la cooperación económica.

    « Biden llega, en esencia, haciendo una elección », dijo Sachs. « Y la elección es abrazar la arquitectura regional emergente ».

    El sábado, Biden utilizó un artículo de opinión en el Washington Post -las mismas páginas en las que Khashoggi escribió gran parte de sus críticas al gobierno saudí antes de su muerte- para declarar que Oriente Medio se ha vuelto más « estable y seguro » en sus casi 18 meses en el cargo y se opuso a la idea de que su visita a Arabia Saudí equivalía a un retroceso.

    « En Arabia Saudí, hemos invertido la política de cheque en blanco que heredamos », escribió Biden. También reconoció que « hay muchos que no están de acuerdo » con su decisión de visitar el reino.

    Señaló los esfuerzos de su administración para presionar a la coalición liderada por Arabia Saudí y a los Houthis para que acepten un alto el fuego mediado por la ONU -ahora en su cuarto mes- después de siete años de una guerra que ha dejado 150.000 muertos en Yemen. Biden también citó como logros el papel de su administración para ayudar a organizar una tregua en la guerra de 11 días entre Israel y Gaza del año pasado, la disminución de la capacidad del grupo terrorista Estado Islámico en la región y el fin de la misión de combate de Estados Unidos en Irak.

    Pero el historial general de Biden en Oriente Medio es mucho más complicado. Ha evitado en gran medida enfrentarse a algunos de los problemas más acuciantes de la región, incluidos algunos que él mismo ha culpado a Trump de haber exacerbado.

    Biden habla a menudo de la importancia de las relaciones en política exterior. Su decisión de visitar Oriente Medio en un viaje que promete pocos logros tangibles sugiere que está intentando invertir en la región a largo plazo.

    En público, ha hablado de los conocimientos adquiridos gracias a las largas horas pasadas con Xi Jinping, de China, y a la evaluación de Vladimir Putin, de Rusia. Ha disfrutado estableciendo vínculos con una generación más joven de líderes mundiales, como el primer ministro canadiense Justin Trudeau y el japonés Fumio Kishida.

    Biden se ha reunido con todos los primeros ministros israelíes desde Golda Meir, mantiene una larga relación con el rey Abdullah II de Jordania y, como vicepresidente, estuvo muy involucrado en ayudar al presidente Barack Obama a poner fin a la guerra de Irak. Pero Biden, que alcanzó la mayoría de edad en la escena de la política exterior durante la Guerra Fría y considera que el ascenso de China es la crisis más acuciante a la que se enfrenta Occidente, se ha orientado menos hacia Oriente Medio que hacia Europa y Asia.

    « No tiene las relaciones personales. No tiene la duración de las relaciones », dijo Jon Alterman, director del Programa de Oriente Medio en el Centro de Estudios Estratégicos e Internacionales.

    Llega en un momento incierto para el liderazgo israelí. El ex primer ministro Naftali Bennett y Yair Lapid disolvieron el mes pasado la Knesset al desmoronarse su coalición, políticamente diversa. Lapid, ex ministro de Asuntos Exteriores, es ahora el primer ministro interino.

    Biden también se enfrentará a nuevas preguntas sobre su compromiso con los derechos humanos tras el fatal asesinato de la periodista palestina estadounidense Shireen Abu Akleh. Las investigaciones independientes determinaron que probablemente fue disparada por un soldado israelí mientras informaba desde Cisjordania en mayo.

    La familia de Abu Akleh, en una mordaz carta dirigida a Biden, acusó a su administración de excusar a los israelíes por la muerte de la periodista. El Departamento de Estado dijo la semana pasada que los funcionarios de seguridad de Estados Unidos determinaron que los disparos israelíes probablemente la mataron, pero « no encontraron ninguna razón para creer que fuera intencional ».

    Dos de los momentos más vigilados durante la visita de cuatro días de Biden a Oriente Medio serán cuando se reúna con el líder de la oposición israelí y ex primer ministro Benjamin Netanyahu y cuando vea al príncipe heredero saudí.

    Pero no es probable que ninguno de los dos encuentros altere drásticamente la dinámica política entre Estados Unidos y Oriente Medio.

    Ambos líderes parecen haber puesto sus ojos en un Estados Unidos posterior a Biden, mientras el presidente demócrata lucha con los bajos números de las encuestas en su país, impulsados por la disparada de la inflación y el malestar con la gestión de la economía por parte de Biden, dicen los analistas.

    « Ambos líderes, a mi juicio, están ahora mirando más allá de la administración Biden, y esperando con gran interés el regreso de Donald Trump o su avatar », dijo Aaron David Miller, que sirvió a seis secretarios de Estado como asesor en las negociaciones árabe-israelíes y ahora es miembro senior de la Fundación Carnegie para la Paz Internacional. « Creo que es un viaje complejo, y creo que deberíamos ser extremadamente realistas sobre estas expectativas ».

    Las perspectivas de Biden de avanzar en el regreso de Estados Unidos al acuerdo nuclear con Irán, negociado por Obama en 2015 y del que se retiró Trump en 2018, siguen siendo esquivas. La administración ha participado indirectamente en las conversaciones de Viena destinadas a que tanto Washington como Teherán vuelvan a cumplir el acuerdo. Pero las conversaciones han resultado hasta ahora infructuosas.

    Como candidato, Biden prometió que los saudíes « pagarían el precio » por su historial de derechos humanos. La aguda retórica ayudó a Biden a contrastar con Trump, cuyo primer viaje oficial al extranjero como presidente fue al reino y que elogió a los saudíes como un « gran aliado » incluso después del asesinato de Khashoggi.

    La dura advertencia de Biden a los saudíes se produjo en un momento en el que el petróleo cotizaba a unos 41 dólares por barril; ahora, los precios están más cerca de los 105 dólares. Los elevados precios del petróleo están perjudicando a los estadounidenses en el surtidor de gasolina y haciendo subir los precios de los productos esenciales, al tiempo que ayudan a los resultados de los saudíes.

    Funcionarios de la Casa Blanca han dicho que las conversaciones sobre energía constituirán uno de los componentes de la parte saudí de la visita del presidente, pero han restado importancia a la posibilidad de que los saudíes accedan a aumentar aún más la producción de petróleo porque el reino dice que está casi al límite de su capacidad de producción.

    Pero Bruce Riedel, que fue asesor principal del Consejo de Seguridad Nacional de cuatro presidentes, dijo que la visita a Arabia Saudí es « completamente innecesaria » dadas las circunstancias.

    « No hay nada que Joe Biden vaya a hacer en Jeddah que el secretario de Estado o el secretario de Defensa, o francamente, un embajador realmente bueno no pudiera hacer por su cuenta », dijo Riedel. « No hay ningún resultado que vaya a salir de esto que realmente justifique una visita presidencial ».

    Por Associated Press Washington
    PUBLICADO 8:39 AM ET 10 de julio de 2022

    Spectrum News NY-1, 10 jul 2022

    #EEUU #Estados_Unidos #Oriente_Medio #Palestina #Jerusalén #Golan #Sahara_Occidental


  • Algérie. Les touristes étrangers de retour au Sahara

    Algérie. Les touristes étrangers de retour au Sahara

    Algérie, tourisme, Sahara algérien,

    Même si les performances d’avant-Covid-19 ne sont pas encore atteintes, la reprise se confirme pour le secteur de tourisme national comme pour le marché domestique. Les wilayas du Sud semblent particulièrement prisées, avec une demande grandissante de réservation de touristes étrangers issus de nombreux pays, selon les prévisions des professionnels du secteur. Selon ces derniers, cela atteste d’une dynamique positive qui devrait se poursuivre tout au long de l’année, à la lumière des nouvelles orientations prônées par les Autorités publiques. Après deux saisons de fermeture en raison de la pandémie de Covid-19 avec les restrictions des déplacements et des voyages à l’intérieur et à l’extérieur du pays, la saison estivale de cette année, avec le retour de l’activité touristique normale d’avant la période du coronavirus, sera l’occasion pour les agences de voyages pour rattraper tout ce qui a été manqué au cours des deux dernières années. La destination Algérie commence à retrouver sa place dans le tourisme mondial.

    Selon Kamal Chouaib, directeur de l’agence de tourisme « Visa Travel », sis à Ouargla, le rythme de la demande de réservation pour visiter le Sud algérien se progresse pour la prochaine saison touristique au Sahara. Même si en petit nombre, entre les mois de mars et avril, des délégations de touristes étrangers de différentes nationalités ont séjourné dans le Sud algérien, la région qui affiche la plus forte dynamique en terme de réservations et demandes internationales sur le marché domestique. Des perspectives encourageantes se confirment également pour la prochaine saison touristique, de septembre à octobre, qui anticipe une bonne saison touristique, avec des arrivées internationales prévues plus importante par rapport aux années précédentes.

    « Il existe de nouveaux marchés étrangers pour le tourisme en Algérie, y compris en Europe de l’Est, où il y a des demandes de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Serbie avec des touristes qui ont confirmé leur intérêt pour l’Algérie en tant que destination touristique. Aux États-Unis d’Amérique, certaines agences d’Amérique du Nord et du Canada ont exprimé leur intérêt à explorer la destination algérienne », s’est réjoui Kamal Chouaib.

    « L’Algérie sera également une nouvelle destination pour la Russie, et il y a un grand intérêt de la part des délégations russes à visiter l’Algérie, et cela constitue une réussite et une ouverture sur un marché important comme le marché russe, qui envoie chaque année des dizaines de milliers de touristes vers les pays d’Afrique du Nord et de la Méditerranée, et, par conséquent, l’Algérie sera une nouvelle destination pour les touristes russes », a-t-il ajouté. Bien que la saison estivale actuelle, selon les attentes des observateurs et des professionnels dans le domaine du tourisme, ne sera pas très prisée, par rapport à ce qui est prévu dans les années à venir, mais l’Algérie verra l’entrée de quelques délégations étrangères pour le tourisme et il Il est probable que les Jeux Méditerranéens d’Oran seront l’occasion de renforcer l’attractivité de l’Algérie pour le tourisme mondiale. Les prochaines saisons touristiques connaîtront généralement une augmentation du nombre des touristes étrangers à court, moyen et long terme. En février dernier, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, avait insisté, sur la promotion du tourisme saharien, la prise en charge des monuments religieux et la protection des zones d’extension touristiques (ZET).

    Lors d’une plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a souligné l’importance de la création d’un complexe touristique à In Guezzam et dans d’autres régions du Sud, rappelant que le sud dispose de 23 ZET pouvant abriter des projets d’investissement prometteurs. Hamadi a mis l’accent sur le rôle des tours opérateurs dans la promotion du produit touristique saharien diversifié pour l’attraction des touristes, insistant sur la nécessité de faire connaître et de valoriser l’artisanat.

    Hamid Mecheri

    E-Bourse, 06/07/2022

    #Algérie #Tourisme