Mois : juillet 2022

  • Le MAE espagnol n’exclut pas une intervention de l’OTAN au Mali

    Le MAE espagnol n’exclut pas une intervention de l’OTAN au Mali

    Espagne, José Manuel Albares, OTAN, Mali, Sahel,

    MADRID, 30 juin (Reuters) – Le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Albares a déclaré jeudi qu’il n’excluait pas une intervention de l’OTAN au Mali si nécessaire, après que le sommet de l’alliance à Madrid a mentionné le terrorisme parmi les « menaces hybrides » que des puissances hostiles peuvent utiliser pour porter atteinte à sa stabilité.

    Interrogé sur une intervention de l’OTAN au Mali, il a déclaré à la radio locale RNE : « Non, nous ne l’excluons pas ».

    « Si c’était nécessaire et si cela représentait une menace pour notre sécurité, nous le ferions », a-t-il ajouté.

    Le nouveau concept stratégique de l’OTAN mentionne le terrorisme et les migrations comme des éléments à surveiller au cours de la prochaine décennie, et désigne le flanc sud comme une nouvelle source de risque pour la stabilité.

    Déclaration d’Albares à la Radio Nationale d’Espagne

    Reuters, 30 juin 2022

    #Espagne #Mali #OTAN #Albares

  • Le Maroc sur WikiLeaks

    Le Maroc sur WikiLeaks

    Maroc, Wikileaks, Algérie, Israël, Qatar, Obama, Julian Assange,

    WikiLeaks a encore frappé avec 250.000 mémos confidentiels publiés.

    Julian Assange, figure de proue du site, est devenu la bête noire du Pentagone.
    WikiLeaks est une drôle de boîte noire du web d’où sortent des révélations qui font trembler Washington et provoquent des frayeurs géopolitiques. Le ministre italien des Affaires étrangères est allé jusqu’à évoquer un «11 Septembre de la diplomatie mondiale», suite aux dernières révélations de WikiLeaks. Quant à son mystérieux patron, Julian Assange, il est devenu la nouvelle icône du journalisme qui, après avoir surfé sur la protection ultra sécurisée des journalistes dans les pays nordiques, s’est mis à l’abri chez les Suisses. Victime de nouvelles cyberattaques, le site WikiLeaks a en effet trouvé vendredi refuge en Suisse alors que Washington cherche à stopper ses activités. Le site s’est installé à une nouvelle adresse, WikiLeaks.ch.

    Depuis dimanche 28 novembre, de nouvelles révélations sont publiées, faisant les choux gras des médias. Entre détails croustillants et portraits psychologiques des hommes de pouvoir, des informations d’ordre plus géopolitiques ont été rendu publics (voir encadré et page ci-contre sur le Maroc). Les câbles vont du 28 décembre 1966 au 28 février 2010 et proviennent de 274 ambassades, consulats et missions diplomatiques. Sur son site, WikiLeaks affirme que «les documents donneront aux citoyens dans le monde entier une vue sans précédents sur les activités à l’étranger du gouvernement américain». Toutefois, la vue d’ensemble n’est pas aisée puisque le site stipule que pour arriver au bout des 250.000 mémos, un individu lisant les câbles au rythme équivalent à une thèse doctorale par semaine mettrait 70 ans à lire tous les documents. Dur de faire le tour des documents donc, mais pourtant, le jeu en vaut la chandelle selon Julian Assange : «Les câbles dévoilent les USA espionnant leurs alliés et l’ONU ; fermant les yeux sur la corruption et les violations des droits de l’Homme des « pays clients » ; des arrangements discrets avec des pays supposés neutres ; et du lobbying pour les entreprises américaines ». Evidemment, ces divulgations ne sont pas du goût de tout le monde…

    Julian Assange, un homme traqué

    La traque du porte-parole de WikiLeaks coïncide avec la publication par son site de milliers de notes diplomatiques américaines, qui ont exaspéré de nombreux pays et en premier lieu Washington, lequel le considère désormais comme l’ennemi public numéro 1. Les Etats-Unis, qui ont qualifié d’ « anarchiste » le fondateur de WikiLeaks, mettent tout en œuvre pour l’arrêter. Des sénateurs américains ont ainsi annoncé qu’ils avaient déposé une proposition de loi pour faciliter les recours juridiques contre Julian Assange et son site. Installé en Suède depuis le mois d’août, Julian Assange a dû à présent fuir, étant sous le coup d’un mandat d’arrêt international, suite aux accusations de viols et agressions déposés par deux suédoises. Julian Assange nie catégoriquement et laisse entendre qu’il est victime d’une conspiration. Autour de lui, ses collaborateurs dévoués – jeunes informaticiens doués, journalistes à la plume engagée, réseau collaboratif et un bon cabinet d’avocats, élément clé d’un parcours de cyberattaquant- font bloc. Julian Assange actuellement très recherché, tant des médias que de la justice, et suite à la « notice rouge » émise par Interpol, 188 pays membres d’Interpol ont maintenant l’obligation de l’arrêter et de l’extrader vers la Suède.

    Le Maroc sur les cables

    Maroc-Israël

    Dans un document confidentiel datant du 9 juin 2009, l’ambassade américaine à Rabat voit d’un bon œil le retour à la normale entre le Maroc et Israël après les contacts que les deux pays ont eu à Rabat, entre le 3 et 5 juin 2009, à l’occasion de la tenue de la rencontre sur le terrorisme nucléaire. «Des contacts qui ont permis aux responsables des deux pays de prendre langue après une période de froid suite à la guerre israélienne contre Gaza, fin 2007 et début 2008. Durant la même rencontre, Eynat Shlein-Michael, directrice des affaires Maghreb au ministère des AE israélien, a rencontré Youssef Amrani, le SG des AE marocain». Plus tard, la responsable israélienne a confié que «Amrani a manifesté sa volonté de résoudre certaines questions en suspens, y compris les autorisations de survol, mais que le gouvernement du Maroc tarde à les livrer. Le document souligne également que Eynat Shlein-Michael a exprimé à Youssef Amrani le souhait de son gouvernement d’une part, que le Maroc soutienne activement Mahmoud Abbas et d’autre part, d’identifier les opportunités de coopération «win-win» entre le Maroc et Israël. Eynat Shlein-Michael a confié que son déplacement au Maroc s’inscrit dans un cadre strictement bilatéral et non pour participer à la conférence sur le terrorisme nucléaire. Le télex de l’ambassade américaine à Rabat rapporte que la responsable israélienne s’est dit satisfaite de son séjour marocain. Eynat Shlein-Michael a jeté des fleurs à Youssef Amrani qui «l’a présentée aux ambassadeurs français et russe», elle a en revanche souligné que «l’enthousiasme de Amrani n’est pas partagée par les autres responsables des Affaires étrangères marocains».

    Maroc-Algérie

    Un télex datant du 9 juin 2009 rapporte des propos attribués à Yassine Mansouri. En réponse à une question du sénateur Burr (à gauche), le patron de la DGED assure que «nous avons un grave problème avec l’Algérie. Le Maroc apprécie les efforts des secrétaires d’Etat Rice et Clinton visant à améliorer les relations mais la clé de nos différends avec l’Algérie est une solution de l’affaire du Sahara occidental. Mansouri a souhaité bonne chance à l’ambassadeur Christopher Ross en tant qu’envoyé personnel pour le Sahara occidental». Les discussions entre le sénateur Burr et Yassine Mansouri (à droite), (ont porté également sur les Marocains encore détenus à Guantanamo. Le chef de la DGED a demandé à son interlocuteur le «retour des deux Marocains».

    Maroc-Mauritanie

    Dans le même télex, la situation en Mauritanie a été au centre des discussions entre Mansouri et Burr. Le chef de la DGED a confié à son interlocuteur que «la stabilité de la Mauritanie est plus importante que la démocratie. Mansouri a demandé au gouvernement américain d’être plus flexible» sur cette question.

    Les «invités» du Maroc

    Un télex datant du 1er avril 2010 rapporte les discussions entre le général William Ward, le chef de l’Africom, et le général Abdelaziz Bennani. L’Américain a fait savoir à son homologue marocain que le «royaume compte plusieurs invités de marque. Bennani demande à Ward s’il fait référence à Chirac et Sarkozy. Le chef de l’Africom a répliqué qu’il faisait référence au chef de la junte militaire Dadis Camara (à l’époque hospitalisé au Maroc après une tentative d’assassinat) et à son ministre de la Défense (Sekouba Konaté, ndlr). Surpris, le général Bennani a déclaré qu’il n’avait pas d’information sur l’arrivée de ce dernier au Maroc. Bennani a fait savoir à Ward que le séjour de Dadis s’inscrivait dans un cadre humanitaire. Le général Ward a souhaité que le Maroc garde Dadis Camara le plus longtemps possible».

    Poutine-Berlusconi, comme cravate et chemise

    Des diplomates américains installés à Rome révèlent par WikiLeaks que le Premier ministre russe, Vladimir Poutine et son homologue italien Silvio Berlusconi ont une relation plus qu’amicale… Des «cadeaux somptueux» sont offerts dans les deux sens, des contrats juteux dans le domaine de l’énergie… Le Premier ministre italien se fait un malin plaisir à devenir le porte-parole « poutinien » en Europe. La diplomatie américaine juge au passage le pouvoir de Poutine en berne, affaibli par une bureaucratie ingérable et souvent indifférentes à ses directives.

    La Chine attaque (déjà) l’Amérique !

    Toujours selon les documents divulgués, les Chinois mèneraient des attaques informatiques contre les Etats-Unis et leurs alliés. Pékin a notamment ordonné le piratage de Google, explique un télégramme de janvier 2010. L’ordinateur du Dalaï Lama et de nombreux diplomates étrangers sont également espionnés depuis 2002.

    Le Qatar ennemi de la lutte anti-terroriste

    L’organisateur de la Coupe de Monde 2022 est jugé par la diplomatie américaine comme étant le pire pays de la région sur le plan de la lutte anti-terroriste. Quand au reste, ce sont, toujours selon le site, les donateurs saoudiens qui restent les principaux financiers d’Al Qaïda.

    Une visite d’Obama contre un échange de prisonniers

    On apprend que la Slovénie a accepté un prisonnier de Guantanamo sur son sol contre une visite officielle de Barack Obama. La république des Kiribati a même annoncé vouloir prendre en charge des détenus musulmans chinois contre une «valise diplomatique» remplie de dollars. Plus incroyable encore, les Américains ont proposé aux Belges d’accepter des prisonniers de Guantanamo sur son sol. Un moyen «peu coûteux» selon eux pour prendre du poids en Europe.

    Le Soir-echos.com, 06 déc 2010

    #Maroc #Wikileaks #Algérie #Qatar #Israël

  • Le roi du Maroc a des origines maliennes, selon Selif Keïta

    Maroc, Mohammed VI, Melilla, Migrants africains, Selif Keïta,

    Immigré marocain tué/en colère, Salif Keita rappelle au roi Mohammed VI son « origine malienne »

    Le chanteur malien Salif Keita en veut au Maroc. Il a exigé que le roi du Maroc réagisse vivement à la brutalité que ses forces de sécurité ont perpétrée contre les migrants tentant d’atteindre l’Espagne par l’enclave de Melilla. Chemin faisant, il a révélé que le roi Mohammed VI était de sang malien, donc noir.

    Salif Keita est dégoûté après avoir vu des images brutales de migrants torturés par les forces de sécurité marocaines. Comme tous les Africains et dans le monde, sauf le Maroc, il a condamné la brutalité de la police marocaine. Face à la tiédeur, au moins les responsables marocains ont été lents à réagir, et il a directement défié le roi Mohammed VI.

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    « Triste et inhumain ! Nous attendons plus d’un pays frère comme le Maroc. Nous appelons Sa Majesté Mohammed VI, d’origine malienne, à protéger nos enfants et l’image cruelle des Africains traités comme des animaux ne sera plus jamais sur le sol marocain. ! », a écrit Salif Keita sur son compte Twitter.

    Salif Kéita emboîte le pas à plusieurs individus et groupes de défense des droits de l’homme exigeant de savoir ce qui se passe au Maroc. L’image tournée n’est pas pour la gloire marocaine. Ses forces de l’ordre ont été vues en train d’abuser violemment d’immigrants arrêtés et sans défense. Les plus choquantes sont les images d’immigrants entassés comme des esclaves.

    Source : doingbuzz, 29 juin 2022

    #Maroc #MohammedVI #SelifKeita #Melilla #MigrantsAfricains

  • Vietnam: Découverte de restes de soldats marocains-Marocleaks-

    Vietnam: Découverte de restes de soldats marocains-Marocleaks-

    Maroc, France, Vietnam, Guerre du Vietnam, Ninh Binh,

    Note à Monsieur le Ministre 04 avril 2014
    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur le Ministre que notre Ambassade à Hanoï a fait part à ce Département qu’elle est en possession de documents remis par les ressortissants vietnamiens, Mme Pham Thi Loi et son fils, concernant deux soldats marocains qui combattaient dans les rangs de l’armée française au cours de la guerre d’Indochine et dont les tombeaux ont été découverts en 1997.
    Lors de la construction de sa maison en 1997 à Dong Cat, province de Ninh Binh, la famille de Mme Pham Thi Loi a découvert trois tombeaux où il y avait trois boutilles contenant des documents. L’une des bouteilles s’était cassée et le papier qui s’y trouvait a été altéré par l’eau et n’est plus visible. Les deux autres bouteilles, restées intactes, contenaient des renseihnements sur les deux autres défunts.

    Pour s’assurer de cette information, notre Ambassade a saisi le Comité Populaire de Ninh qui lui a confirmé qu’il s’agit des deux soldats dont les noms sont cités ci-après:

    1/ Nom et prénom : Rahal Ben Ahmed
    Date de naissance : 1931
    Lieu de naissance : El Kelaa des Sraghna
    Division : Bataillon 2, compagnie 4
    Cause de décès : Eclats de mine à Pat Diem, Ninh Binh

    2/ Nom et prénom : Labib ben Mohamed
    Numéro 10208
    Date de naissance : Douar Assaka, tribu O. Khallouf
    Profession : Paysan
    Division : Bataillon 2, légionnaire, compagnie 4, section 13
    Décédé le 4 juin 1952 au poste Dong Phu, Ninh Binh

    Il y a lieu de signaler que dans sa réponse à la demande d’identificacion de ces restes humains, formulée par notre Mission Diplomatique, l’Ambassade de France a précisé que, selon les rapports des commandements des 13ème et 16ème compagnies de l’Armée Française sur les circonstances du décès des soldats engagés dans les combats menés dans la province de Ninh Binh, le service historique du Ministère de la Défense français a identifié deux soldats marocains, à savoir le Caporal Labib Ben Mohamed et le Tirailleur Rahal Ben Ahmed, tout en soulignant qu’ils sont morts pour la France et que leur décès est imputable au service.

    Notre Ambassade nous informe également que les autorités de Ning Binh, ainsi que les propriétaires du terrainoù sont enterrés les restes des soldats marocains ont exprimé leur vif souhait de les faire rapatrier en France ou au Maroc.

    Etant donné qu’il s’agit de ressortissants marocains ayant servi sous drapeau français et dont les familles sont restées sans nouvelles, cette Direction propose, sauf objection de Monsieur le Ministre, d’en informer, d’une part, l’Administration de la Défense Nationale afin de saisir les autorités françaises compétentes au sujet du rapatriement au Maroc de ces sépultures et d’inviter, d’autre part, le Ministère de l’Intérieur à procéder à la recherche des familles des défunts.

    Très haute considération
    Le Directeur des Affaires Consulaires et Sociales
    Mustapha El Bouazzaoui

  • Accord d’Association UE-Maroc – Sous comité ‘’Marché Intérieur’’

    Accord d’Association UE-Maroc – Sous comité ‘’Marché Intérieur’’

    Accord d’Association UE-Maroc, Maroc, Sous comité ‘’Marché Intérieur’’,

    Accord d’Association UE-Maroc
    Sous comité ‘’Marché Intérieur’’
    Quatrième réunion plénière
    Bruxelles 4 décembre 2008
    Compte rendu

    Lors de l’introduction de la réunion la Commission (RELEX F/4) a rappelé que cette quatrième session du Sous-comité marché intérieur était la première après l’adoption du document conjoint visant l’établissement du statut avancé du Maroc dans les relations avec l’UE. Elle a insisté que dans le cadre du document conjoint sur le statut avancé, l’intégration du Maroc au marché intérieur de l’UE constitue un objectif ambitieux qui doit être atteint à travers un processus graduel et séquencé, basé sur la reprise progressive de l’acquis communautaire de l’UE. Dans ce contexte, le Maroc a été invité à informer la Commission comment envisage-t-il de procéder dans les domaines couverts par le Sous Comité Marché Intérieur à un tel travail de définition de priorités et de reprise séquencée de l’acquis communautaire.

    Ensuite, les deux parties ont procédé à l’approbation de l’ordre du jour et du procès verbal de la troisième réunion du sous comité marché intérieur.

    Avant le début proprement dit des travaux, M. Benoit LEFORT (DG COMMERCE) a souligné les liens entre les discussions actuelles, dans le cadre du Statut avancé du Maroc, sur la préparation d’un accord de libre échange complet et approfondi avec chacun des différents sujets à l’ordre du jour du Sous Comité Marché Intérieur.

    Normes et Réglementation Technique

    – Présentation de l’évolution de la législation communautaire et notamment des mesures visant à renforcer le marché unique des marchandises dans les secteurs non-harmonisés (COM)

    Les services de la Commission ont fait une présentation powerpoint sur les principes généraux de la libre circulation des marchandises dans les secteurs où la législation n’est pas harmonisée au niveau européen et a répondu à diverses questions.

    Puis les services de la Commission ont présenté en détail le fonctionnement de la Directive 98/34/EC qui permet la notification par les 27 EM, les pays de l’EEE et la Turquie des réglementations techniques à l’état de projet, ce qui permet de détecter d’éventuelles barrières au commerce, suivi par une session questions/réponses.

    – Adoption de la nouvelle législation au Maroc : état des lieux (Maroc)

    Le projet de jumelage sur la surveillance du marché et la métrologie va débuter. Concernant la requête marocaine de lancer une mission d’expert TAIEX pour effectuer un diagnostic sur les équipements dans les centres techniques afin de déterminer les besoins en ce domaine, la Délégation de la Commission à Rabat va examiner cette demande en 2009 en parallèle avec l’adoption de la loi 12-06 relative au statut de la normalisation, la certification et l’accréditation qui doit être examinée par le Parlement durant le 1er semestre 2009.

    Politique de la concurrence et Aides d’Etat

    – Présentation de l’évolution de la législation de l’UE. (COM )

    La Commission (DG COM) a brièvement décrit la nouvelle législation et les lignes d’orientation adoptées dans le domaine de la concurrence au cours de 2008. La Commission a expliqué que les orientations de la Commission sur les aides d’État pour la protection de l’environnement adoptées en janvier 2008 ont élargi l’éventail de mesures de protection de l’environnement pour lequel les aides d’État peuvent être fournies et ont augmenté le montant de l’aide qui peut être attribué.

    La Commission a également adopté un Livre blanc recommandant aux États membres certaines méthodes pour faciliter la compensation des victimes de la violation antitrust par le biais d’actions pour les dommages dans les tribunaux des États membres. En outre, la Commission a décrit le nouveau règlement d’exemption pour les aides d’État, adopté en juillet 2008, qui a consolidé les cinq règlements existants dans ce domaine dans un seul document. Par ailleurs, ce nouveau règlement a élargi l’éventail des mesures d’aides d’État à couvrir par un système d’exemption automatique et a augmenté le montant de l’aide qui peut être automatiquement fourni pour les objectifs énumérés dans le règlement.

    La Commission a également expliqué la nouvelle procédure de règlement des disputes pour les participants d’un cartel, un élément important qui augmente considérablement l’efficacité des investigations d’un cartel. Enfin, la Commission a expliqué le « Guidance Paper » (document d’orientation) qui explique les facteurs que la Commission utilise dans son examen des dits abus d’exclusion dans des cas de position dominante.

     Mise en place du Conseil de la Concurrence au Maroc et refonte de la législation (notamment projet de loi 30-08 sur la liberté des prix et la concurrence) (Maroc)

    – Aides d’état : mise en place d’un rapport annuel au Maroc (Maroc)

    – Point sur l’assistance financière bilatérale (COM)

    Droit d’établissement et droit des sociétés

    Le représentant de la DG marché intérieur a d’abord fait une présentation rapide de la législation communautaire sous la responsabilité de cette DG et il a donné un document relatant l’acquis communautaire secteur par secteur.

    – Présentation de l’évolution de la législation de l’UE (COM)

    La Commission (DG MARKT B) a indiqué que la directive service a été adopté en décembre 2006 avec une obligation pour les Etats membres de l’appliquer avant fin 2009. Les partis traitant la simplification administrative et le recours aux technologies de l’information pour toute procédure administratif pourraient être de l’intérêt pour le Maroc. Un exemplaire de la directive a été donné à la délégation marocaine.

    – Mise en oeuvre de la loi 20-05 relative aux sociétés anonymes. (Maroc)

    – Mise en oeuvre du code de bonne gouvernance des entreprises (Maroc)

    – Réforme de la comptabilité et de l’audit. Introduction des normes IFRS. (Maroc)

    – Mise en oeuvre de la loi 08-05 sur l’arbitrage (Maroc)

    – Facilitation des conditions d’établissement : création de l’agence marocaine de développement des investissements (Maroc)

    – Point sur l’assistance financière bilatérale (COM)

    Protection des droits de propriété intellectuelle et industrielle

    – Présentation de l’évolution de la législation communautaire (COM)

    La Commission (DG MARKT D/2 – D/3) a fait une description synthétique de la législation communautaire en vigueur en ce qui concerne la propriété industrielle (marques, dessins et modèles, brevets et protection de ces droits). Elle a également présenté la nouvelle politique relative à la défense des droits de propriété intellectuelle qui sera mise en place à partir de 2009, notamment la création d’un Observatoire européen de la contrefaçon et du piratage et le renforcement de la coopération entre Etats membres.

    – Evolution du cadre législatif et réglementaire au Maroc, y compris adhésion aux conventions internationales prévues à l’article 39 de l’accord d’association (Maroc)

    – Attributions et fonctionnement du Comité National pour la Propriété Industrielle et Anti Contrefaçon, y compris concernant la coopération internationale (Maroc)

    – Coopération avec l’Office européen des brevets (Maroc)

    – Point sur l’assistance financière bilatérale (COM)

    Marchés publics

    – Présentation de l’évolution de la législation communautaire (COM)

    La Commission (DG MARKT) a présenté un document communiqué aux autorités marocaines, qui propose l’examen analytique de l’acquis communautaire dans le domaine du droit de la commande publique (marchés publics et concessions / partenariats publicprivé), et comporte les références et liens aux textes européens pertinents.

    Ont été également évoqués les développements récents les plus remarquables, tels qu’illustrés par 4 documents également communiqués :

    La directive 2007/66, qui apporte de nouvelles garanties aux requérants dans le contentieux de l’attribution des marchés, en introduisant d’une part, un délai de suspension obligatoire entre la désignation de l’attributaire et l’entrée en vigueur du contrat pour permettre l’introduction d’éventuels recours et d’autre part, des cas d’annulation du contrat pour non-respect des règles de transparence.

    – La communication interprétative C(2007)6661 sur les partenariats public-privé dits « institutionnalisés », c’est-à-dire ceux où les partenaires établissent une entité à capital mixte qui exécute des marchés publics ou des concessions.

    – Le règlement 213/2008 modifiant et enrichissant le vocabulaire commun pour les marchés publics (CPV), un outil de traduction des avis de marchés, comme de recherche des opportunités de contrats par les opérateurs économiques.

    – Un recueil de bonnes pratiques facilitant l’accès des PME aux marchés publics. Ont été enfin signalés les travaux de codécision en cours pour l’élaboration d’une directive sur les marchés publics dans les domaines de la défense et de la sécurité.

    – Mise en oeuvre de la nouvelle législation au Maroc et perspectives d’amélioration, notamment en matière de recours (Maroc)

    Sur la base des questions transmises, le Maroc (Monsieur Guerraoui, MEF, direction du Budget) a éclairé les évolutions du cadre législatif et réglementaire au Maroc sur les points suivant :

    – Des statistiques sur la répartition des PME dans l’accès aux marchés publics ont été citées.

    – Il a été précisé que le nouveau décret du 5 décembre 2007 s’applique bien aux collectivités locales, compte tenu de l’art. 48 du décret du 30 septembre 1976 relatif à leur comptabilité. Quant aux établissements publics, aux termes de l’art. 19 de la loi 69-00, ils doivent définir leurs propres règles dans le respect des principes fondamentaux du décret précité de 2007, sur la base de l’arrêté 1549-05 du 20 décembre 2005 et, tant que le règlement intérieur n’est pas encore établi, le décret est directement applicable.

    – En l’absence de publicité préalable, le visa des organismes de contrôle est refusé et
    l’appel d’offre est annulé.

    – La mise en ligne des marchés offre un accès bien plus facile aux opérateurs économiques. 11.263 appels d’offres ont été ainsi publiés depuis le 1er janvier 2008 et l’on dénombrait au 31 octobre 41.000 visiteurs sur le portail internet mise en place pour les marchés publics. Déjà 3390 acheteurs s’y sont inscrits, dont 92 établissements publics, 1695 collectivités locales et 1603 administrations et services de l’Etat.

    – Le système des recours prévoit un recours préalable devant le maître de l’ouvrage, suivi le cas échéant d’un recours hiérarchique au ministre compétent, voire en dernier lieu de la saisine de la Commission des marchés, qui rend alors un avis transmis au ministre concerné comme au Premier ministre. Jusqu’à présent, seulement deux cas ont été portés jusque devant la Commission, qui est indépendante et placée auprès du Secrétariat général du gouvernement.

    – Un programme de formation des formateurs est organisé par la Trésorerie générale du royaume, destiné aux organes de contrôle et aux gestionnaires. Le premier module a déjà été dispensé, le deuxième sera achevé en février 2009. S’agissant du secteur privé, la formation est prise en charge par les fédérations professionnelles, par le relais du ministère de l’Equipement. Le contrôle des dépenses publiques est en cours de réforme et, dans ce contexte également, un besoin de mise à niveau des gestionnaires est ressenti.

    – La disposition légale prévoyant une préférence nationale n’est toujours pas appliquée.

    – S’agissant enfin de l’arrêté commun sur la mise en concurrence relatif à la gestion déléguée des services publics (Loi n° 54-05), un projet de texte a été soumis au Secrétariat général du gouvernement par le ministère de l’Intérieur.

    – Point sur l’assistance financière bilatérale (COM)

    A l’égard de ses besoins en assistance technique, le Maroc a confirmé celui déjà signalé relativement à la dématérialisation des marchés publics, pour identifier les bonnes pratiques et capitaliser l’expérience acquise par d’autres pays. Une réunion aura lieu à Paris les 15 et 16 décembre avec SIGMA/OCDE (Support for the Improvement of Governance and Management in central and eastern european countries) en vue de planifier des actions en la matière. L’inventaire des besoins est en cours à la Trésorerie générale du royaume, sous l’impulsion du directeur du contrôle de gestion, et déjà 5 projets ont été préparés. La Commission a indiqué qu’elle n’avait qu’à se féliciter de sa coopération avec l’équipe de SIGMA, qui a accumulé un important savoir-faire en préparant les adhésions à l’UE de 2004 et de 2007, et demeure notre principal vecteur d’assistance technique pour la politique de commande publique.

    Services/services financiers

    – Présentation de l’évolution de la législation communautaire (COM)

    Protection des consommateurs

    – Présentation de l’évolution de la législation communautaire (COM)

    La Commission a présenté les grandes lignes de deux réformes majeures du droit de la consommation à l’échelon européen: la directive concernant les contrats de crédit aux consommateurs et abrogeant la directive 87/102/CEE, ainsi que la relative aux droits des consommateurs (COM(2008) 614 final. La délégation marocaine a confirmé avoir connaissance de ces développements, et en avoir intégré les principaux éléments dans la proposition actuelle de réforme de la législation, ceci grâce à la coopération avec l’administration française, dans le cadre d’un projet de jumelage.

    Finalement, la Commission à félicité l’organisation marocaine ATLAS-SAIS pour la participation à la fédération Internationale des Consommateurs, et a brièvement présenté le Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC).

    – Etat d’adoption du projet de loi 31-08 sur la protection des consommateurs (Maroc)

    – Développement des liens entre associations de consommateurs en Europe et au Maroc (Maroc)

    – Point sur l’assistance financière bilatérale (COM)

    Clôture des travaux

    #Maroc #UE #Accorddassociation

  • L’Algérie achète 4 drones Hawk chinois

    Algérie, Maroc, drones, Hawk, China Aerospace Science and Industry Corp, Maghreb,

    L’Algérie a acheté quatre unités à China Aerospace Science and Industry Corp (CASIC).

    Le gouvernement algérien a récemment acheté quatre drones Hawk à la China Aerospace Science and Industry Corp (Casic), une entreprise publique d’armement et d’aéronautique. Contrairement aux drones Wing Loong, qu’elle a également achetés à la Casic et qui transportent des munitions légères, les Hawks peuvent transporter, lancer des missiles et abattre des cibles aériennes à une distance pouvant atteindre 100 kilomètres.

    La course aux armements entre le Maroc et l’Algérie comprend, comme Infodron.es l’a déjà signalé, l’achat de systèmes sans pilote. Ces drones jouent un rôle décisif dans les missions de défense et de surveillance des deux pays, qui partagent une frontière de plus de 1 500 kilomètres.

    L’objectif ultime est de contrôler la région du Maghreb ainsi qu’une partie de l’Afrique sub-saharienne. Les relations diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie ont pris fin à la mi-2021. Le conflit du Sahara occidental a resserré les relations, car l’Algérie soutient le Front Polisario, ennemi acharné du Maroc.

    Parmi les drones choisis par le Maroc pour renforcer sa sécurité figurent les Bayraktar TB2 turcs, dont il a acquis un total de 13 unités pour un montant de 626 millions de dirhams, soit plus de 59 millions d’euros.

    L’avion sans pilote a été présenté pour la première fois au public lors du salon Airshow China 2018 et a effectué avec succès son vol inaugural il y a un an et demi. Sa masse maximale au décollage est d’environ trois tonnes et demie et son autonomie peut atteindre 20 heures. Son apparence extérieure est très similaire à celle du Predator américain.

    Le système peut atteindre des vitesses allant jusqu’à 700 kilomètres par heure et voler à une altitude de 12 000 mètres. Il dispose également d’une technologie de perturbation des signaux radar et d’équipements de communication.

    Ce n’est pas le seul armement de fabrication chinoise à Argellia. Le gouvernement du pays a également acheté récemment un système de guerre électronique intégré pour détecter les drones ennemis, ainsi qu’une douzaine de drones de combat CH-5 Rainbow auprès de la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC).

    Infodefensa.com, 2 jui 2022

    #Algérie #Maroc #Drones

  • Indignación y rabia en el homenaje a los migrantes muertos

    Marruecos, Espana, Melilla, immigrantes africanos,

    -En el centro de Madrid clamaron que “las vidas negras también importan” y que “no son muertes, son asesinatos”.
    -Señalaron como culpables los gobiernos de Marruecos y España.
    -Rechazo al ejecutivo de Pedro Sánchez, “un gobierno racista”–

    “Las vidas negras también importan”, “no son muertes, son asesinatos”, y “gobierno progresista, también es racista” son algunas de las frases que se gritaron con fuerza en la tarde del viernes 1 de julio en la plaza de Callao, en Madrid.

    Cientos de personas, convocadas por colectivos sociales y las comunidades de Melilla llenaron la céntrica plaza madrileña “en homenaje a los compañeros muertos el 24-j”, -37 según las ONG y 23 según las autoridades marroquíes- ocurridos cuando intentaban saltar la valla que separa Melilla de Nador (Marruecos), desde donde intervino la gendarmería marroquí.

    Con pancartas, carteles y gritos, durante alrededor de 90 minutos los congregados expresaron su indignación y rabia: “Ningún ser humano es ilegal”, “todas las vidas valen lo mismo”, “no son cuerpos, son seres humanos”, “la ley de extranjería mata gente cada día”, “ni un paso atrás ante el racismo estructural” y “Gobierno Sánchez criminal, por racista y colonial”, fueron otras de las expresiones que se oyeron repetidamente.

    Quienes se dirigieron a los participantes dijeron que no se respetan los Derechos Humanos de las personas negras y señalaron como culpables a los Gobiernos de Marruecos, España y de la Unión Europea.

    Afirmaron que se trató de unos asesinatos que fueron considerados una “actuación correcta”. “Estamos cansados de que nos asesinen, los ucranianos entra por la puerta y los negros somos recibidos con balas”, dijo un interviniente”.

    En el comunicado leído al final del acto se denunció que algunos migrantes que consiguieron llegar a territorio español fueron devueltos violentamente, lo que vulnera la legislación internacional en materia de DDHH, y que la brutalidad policial provocó la muerte de, al menos, 37 migrantes, cuyos cuerpos están siendo enterrados en Nador sin realizar autopsias, esenciales para una posible investigación, sin identificar y sin informar a las familias.

    Los 133 que consiguieron entrar, de origen sudanés y chadiano la mayoría,

    se encuentran en el Centro de Estancia Temporal para Inmigrantes (CETI) de Melilla a la espera de solicitar protección internacional.

    También se informó de que en las últimas semanas se han intensificado en Marruecos las redadas, persecuciones y desplazamientos forzosos en autobuses contra las comunidades migrantes por parte de la gendarmería, lo que les obliga a asentarse en los bosques cercanos a Nador. Se asegura que esta creciente hostilidad ha influido, inevitablemente, en la naturaleza del salto del pasado día 24.

    Dijeron que el apoyo del Gobierno español a la iniciativa de autonomía marroquí sobre el Sáhara Occidental trajo un convenio entre España y Marruecos para incrementar la cooperación en materia de seguridad y de lucha contra la delincuencia “que ha contribuido a criminalizar las migraciones”.

    Contramutis, 02/07/2022

  • Sahara Occidental: De Mistura en Marruecos

    Sahara Occidental, Marruecos, ONU, Staffan de Mistura,

    El enviado de la ONU también visitará también las zonas ocupadas del Sahara Occidental;

    El enviado especial de la ONU para la región del Sáhara Occidental, Staffan de Mistura, visitará el sábado Marruecos y el territorio en disputa como parte de una gira regional.

    El portavoz de la ONU, Stéphane Dujarric, dijo que de Mistura mantendrá conversaciones con responsables marroquíes sobre el avance del proceso político en la región disputada. « tiene previsto realizar en los próximos días una nueva fase de visitas a todos los interlocutores interesados en la región », precisó.

    « También tiene la intención de visitar el Sáhara Occidental en el curso de este viaje », dijo el portavoz durante una rueda de prensa celebrada ayer.

    « Durante esta fase del compromiso, el Enviado Personal pretende seguir guiándose por los claros precedentes establecidos por sus predecesores », añadió.

    « Tras la gira regional del Enviado Personal en enero, espera profundizar en las consultas que inició en ese momento con todas las partes interesadas sobre las perspectivas para hacer avanzar constructivamente el proceso político sobre el Sáhara Occidental », concluyó el responsable onusino.

    #SaharaOccidental #Marruecos #ONU #DeMistura

  • De Lesbos à Nador, violence ordonnée des Etats

    De Lesbos à Nador, violence ordonnée des Etats

    Maroc, Melilla, Nador, Espagne, migrants africains,

    A nouveau l’actualité nous rappelle de manière brutale que les frontières existent pour certains groupes de personnes, racisées, avec leurs conséquences néfastes et que les acteurs étatiques impliqués sont plus que prêts de passer outre les droits humains pour imposer leur sélection arbitraire des personnes désirées et des personnes non-désirées.

    Par Pauline Fischer

    Il est à peu près 6 heures du matin le 25. Juin 2022. Dans les transports, je survole l’actualité de la veille sur l’écran de mon téléphone portable. Je m’arrête sur une publication aux images violentes : il s’agit d’informations concernant un affrontement entre personnes en migration et forces de l’ordre marocaines et espagnoles à la frontière de Béni Ensar et Melilla. Rapidement je comprends l’ampleur des évènements, les images sont d’une violence incroyable : des corps d’hommes racisés noirs, entassés, allongés par terre dans ce qui ressemble à des cages, des barrières.

    Le sol, on ne peut même plus l’identifier, tellement il est couvert de corps ; des agents des forces de l’ordre marocains leur donnent des coups de bâton au lieu de les aider; une autre vidéo qui laisse supposer, que ces personnes, parmi lesquels, je comprends maintenant, se trouvent aussi de nombreux cadavres, se sont font écrasé par une lourde barrière et que à nouveau personne ne leur vient à l’aide.

    Dans les heures qui suivent, d’autres photos et vidéos me parviennent, mais je ne peux pas toutes les regarder, elles contiennent trop de violence. Je comprends que le massacre continu qui a lieu depuis des décennies au niveau des frontières de l’Union européenne, trouve une nouvelle apogée. – Et je ne peux outre que penser à la douleur de la mère qui découvre la mort de son enfant sur l’une de ces vidéos qui parcourent le monde d’ores et déjà.

    Un système sélectif de migrant-e-s désirées

    La catégorie au sein de laquelle se trouvent les personnes non-désiré·e·s, souvent mineur·e·s, est déterminée par un racisme profond qui continue à être véhiculé par les temps coloniaux aux temps néocoloniaux. Les motifs racistes derrière ce système de sélection également raciste, s’affichent de façon flagrante lorsqu’on observe les deux- poids- deux- mesures qui s’appliquent aux personnes qui cherchent à entrer sur le territoire de l’Union européenne dans l’objectif de trouver une protection.

    Si l’Union européenne s’est félicitée d’humanité ainsi que d’unité dans l’accueil des ressortissant-e-s ukrainien-ne-s fuyant la guerre en Ukraine, ce sont les nécro-politiques et le laisser-mourir imposées aux personnes racisées originaire des pays d’Afrique et d’Asie qui font unité, nonobstant du respect des droits humains et de la dignité humaine.

    Dans le cas du massacre du 24 juin, de la situation à la frontière biélorusse- polonaise, turco- grecque ou sur la « route des Balkans » il ne suffira cependant plus de parler de laisser-mourir, mais d’un acte de mise à mort, car on empêche des personnes activement de passer une frontière au péril de leurs vies, s’il le faut. Ce qui divise au sein de l’UE et dans les relations avec les Etats voisins, c’est la question géopolitique à savoir qui doit effectuer la violence ordonnée ; ici encore une fois des motifs racistes et coloniaux émergent.

    Lire la suite depuis la source : Enass.ma

    #Maroc #Nador #Melilla #Espagne #MigrantsAfricains



  • Omar Radi : La révolte comme ligne éditoriale*

    Omar Radi : La révolte comme ligne éditoriale*

    Maroc, Omar Radi, presse, journalistes, répression,

    Sur le plan professionnel, Omar a toujours été présent, a toujours compté pour moi. Même si nous avions emprunté des chemins différents et des choix, parfois, opposés.
    Dans l’exercice du métier de journaliste, il avait l’entraide comme devise. La révolte comme ligne de conduite. Le respect mutuel comme déontologie personnelle et professionnelle.

    L’entraide, c’était le jour où il m’envoie une base de contacts précieuse avec des centaines de page de téléphones. C’était un outil inestimable pour le jeune journaliste que j’étais en 2009.

    L’acte qu’il a posé est juste impossible dans un métier où les contacts sont la denrée rare, que chaque journaliste cultive secrètement.

    Pour Omar, c’était un acte normal. Cette base de données récupérée chez un ancien employeur devait servir aussi à d’autres journalistes. C’était la générosité en acte.

    La révolte, c’était le jour où il démissionne de chez Med Radio et refuse la censure imposée par le patron de cette radio privée. A l’époque, nous avions le même employeur, je travaillais à L’Observateur du Maroc qui appartenait au même groupe.

    Omar m’appelle pour me dire qu’il a quitté et que l’ambiance du travail n’était pas correcte et qu’il a signifié ça au patron. Omar posait ces actes de révolte dans un milieu conformiste comme celui du journalisme au Maroc. Une révolte qui lui vaudrait d’être persona non grata chez bcp de médias dits indépendants de la place.

    Honte à eux, honneur à Omar qui n’a jamais trahi ses principes.

    Je peux écrire encore des pages et des pages sur Omar et sa générosité en actes, son dangereux humanisme. Mais Omar est encore là. Omar retrouvera sa liberté, grâce à nos luttes.

    Omar retrouvera sa liberté, grâce à nos luttes. Mais j’ai un regret, comme peut-être beaucoup de ses ami-e-s.

    Durant les dernières années, nous avons laissé à des rapaces, des chiens, des profiteurs, le loisir d’accaparer toute cette générosité, cette bonté, ce don de soi qu’a Omar. Ce dernier était certainement bien conscient de ces stratagèmes malveillants, mais nous avions aussi la responsabilité de le soutirer entre les mains et les griffes d’une bande de chiens. Je n’oserais pas faire à Omar un reproche, lui qui est privé de liberté. Mais je me fais un reproche, comme je blâme tous ses ami-e-s et camarades d’avoir laissé Omar au sein d’un milieu toxique qui a profité de son talent et sa générosité, pour aujourd’hui disparaître ou même devenir une pièce maîtresse dans l’appareil d’inquisition contre lui.

    Mais Omar n’a pas dit son dernier mot. Omar sera de retour parmi nous, libre, indépendant et brillant.

    *Témoignane d’un ami à Omar Radi

    Source : Twitter

    #Maroc #OmarRadi #Presse #Journalistes