Tunisie, Maroc, Sihem Badi, Algérie, Kaïs Saïed, Moncef Marzouki, Ennahdha,
Certains sont allés bien loin, dans leur conflit avec le président de la République, Kaïs Saïed, au point qu’ils ont dépassé toutes les lignes rouges et où ils font preuve d’absence de patriotisme flagrant. Cela n’est, certes, pas bizarre de la part des Nahdhaouis qui ont vendu leurs âmes au diable, depuis bien longtemps, ou du tristement célèbre ancien président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki qui a des affinités particulières avec le royaume chérifien.
D’ailleurs, quels que soient les griefs que l’on peut avoir contre Kaïs Saïed –et il y en a beaucoup-, il est impardonnable de relier le camp de ceux qui font du tort au pays, notamment ces pêcheurs en eau troubles qui veulent gagner leur place dans les rangs de ceux qui font allégeance à l’étranger.
La campagne de dénigrement marocaine est préméditée de bout en bout, parce que le monarque marocain veut en découdre avec son voisin direct qui est l’Algérie, en passant par la Tunisie contre laquelle les coups de boutoir que lui assène ce roi totalitaire… et ce qui est risible, c’est qu’il parle de démocratie.
Certes, les voix qui se sont élevées sont insignifiantes, mais, il est malheureux de voir certains prendre la défense de ces agissements d’un despote, surtout si on connait le sort qu’il réserve à ses opposants.
Pourtant, des ingrats comme, à titre d’exemple, Sihem Badi, ancienne ministre, on en trouve, encore. Elle s’y est mise, aussi, pour défendre les « intérêts » du Maroc qui est « sa seconde patrie », oubliant que « sa première patrie », si cela s’applique à elle, a besoin de son soutien… et cela nous montre la nature des ministres qui se sont succédés aux postes de commandes et qui devaient défendre la Tunisie becs et ongles.
En effet, dans un post Facebook publié dimanche, Sihem Badi a refusé que ce pays soit traité de la sorte, accusant le président de la République de vouloir porter atteinte aux relations avec ce pays.
« Ce président putschiste veut diviser l’Union du Maghreb arabe, je suis solidaire du Maroc et de son peuple », a-t-elle martelé.
Pourtant, dans cette crise, l’odeur d’une préméditation marocaine est très claire, surtout que le roi a mis sa machine médiatique en branle, alors que la presse tunisienne, dans sa quasi-totalité a fait preuve de sagesse, en cherchant à ne pas s’en prendre « au frères marocains », bien que les torts commis par leurs dirigeants politiques sont innombrables et les coups de poignards dans le dos se sont multipliés, depuis «la révolution».
A-t-on entendu parler d’une seule aide ou, même, de mots de soutien de la part de ce roi et de ses sbires ? Ils se sont délectés des problèmes de la Tunisie, pour prendre sa place sur la scène internationale, au niveau des exportations, du tourisme et surtout du phosphate. Et, malgré cela, le Maroc est très chanceux et trouve en Tunisie ceux qui jettent la pierre à leur pays, simplement pour des raisons politiques, et défendent les intérêts d’un pays qui a osé rétablir des relations diplomatiques avec les Sionistes, avec des accords et des partenariats qui dépassent de loin ce qui avaient été établis par les autres pays arabes qui l’ont précédé.
F.S
Univers News, 30/08/2022
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