Algérie, Union Européenne, Gaz,
Les exportations de gaz imposent plus de convivialité européenne envers l’Algérie
D’autres messages et mesures d’amitié européenne envers l’Algérie sont apparus, à la lumière de la crise mondiale du gaz, de l’approche de l’hiver et du froid sur le vieux continent, et des efforts de Bruxelles pour sécuriser les approvisionnements qui protégeraient ses citoyens d’un froid sévère et ses institutions d’un récession planante.
Dans ce cadre, il est prévu que le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et le commissaire à l’Énergie de l’Union européenne, Kadri Simson, présideront la quatrième réunion annuelle de haut niveau du dialogue énergétique entre l’Algérie et l’Union européenne. , qui se tiendra le 10 octobre au siège du ministère de l’Energie et des Mines à Alger.
Selon un communiqué du ministère de l’Energie, dont Echorouk a reçu copie, Arkab et Simson superviseront l’ouverture du deuxième forum d’affaires entre l’Algérie et l’Union européenne sur l’énergie, prévu les 11 et 12 octobre 2022.
Le même communiqué explique que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des mécanismes de dialogue mis en place par le partenariat stratégique entre l’Algérie et l’Union européenne dans le domaine de l’énergie, et de tous les sujets d’intérêt commun, représentés dans le développement des investissements dans l’exploration et la production. des hydrocarbures, les perspectives de développement de l’industrie gazière, le développement de l’hydrogène et de l’électricité, et la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Algérie.
Le ministère a indiqué qu’il permettra de faire le point sur les avancées réalisées dans le domaine de la coopération énergétique et ses perspectives, depuis le lancement du partenariat stratégique issu de la dernière réunion tenue à Alger le 20 novembre 2018.
Quant au deuxième forum d’affaires, il vise, selon le même communiqué, à encourager les investissements et les partenariats industriels entre les entreprises algériennes et européennes dans le secteur de l’énergie, et à engager des partenariats mutuellement bénéfiques compte tenu de la situation énergétique actuelle.
Le communiqué a conclu en notant que le forum verra la participation des représentants des ambassades de l’Union européenne accréditées en Algérie, des ministères et des institutions nationales, ainsi que des associations professionnelles et des organisations patronales.
Il ressort clairement de cette étape que l’Union européenne a réussi à ce que toutes les voies énergétiques du vieux continent mènent à l’Algérie, en particulier dans cette circonstance particulière caractérisée par une grave crise mondiale de l’énergie, en particulier du gaz naturel, à la lumière d’une réduction significative de la consommation de la Russie l’approvisionnement du vieux continent et la transformation de ce produit en une denrée rare dont les prix s’envolent.
Ce dialogue intervient également au moment où la société nationale des hydrocarbures Sonatrach annonçait, d’une part, une augmentation des livraisons de gaz aux pays européens, comme l’Italie, et, d’autre part, elle révisait les prix des contrats avec 6 de ses 11 partenaires commerciaux dans le domaine du gaz.
En examinant le communiqué du ministère de l’Energie, il apparaît clairement que la partie algérienne veut agir avec un pragmatisme affirmé, à savoir que ce dialogue est effectivement le bienvenu, mais en contrepartie, l’Europe doit s’engager dans des partenariats industriels entre entreprises algériennes et européennes dans le secteur de l’énergie, et conclure des partenariats mutuellement bénéfiques à la lumière de la situation énergétique actuelle, comme le souligne la déclaration du ministère de l’Énergie.
Echouroukonline, 01/10-/2022
#Algérie #UE