« 2022, l’année des réformes structurelles »
La réforme de la politique d’aide sociale figure parmi les grandes réformes devant se concrétiser l’année prochaine, dira le président de la République, assurant que cette réforme passera par un débat national élargi associant les syndicats, et que la levée des subventions sociales concernera seulement un tiers des citoyens parmi ceux ayant des revenus très élevés. Et de faire remarquer que cette réforme nécessite un certain niveau de numérisation et des statistiques précises, soulignant que la revalorisation des salaires à travers l’augmentation du point indiciaire est une démarche juste ayant pour objectif d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Il a affirmé, dans le même ordre d’idées, que l’allocation chômage, prévue dans la Loi de finances 2022, était proche du Salaire national minimum garanti (SNMG) et assurée au chômeur jusqu’à obtention d’un poste de travail.
Création en vue d’une inspection générale à la Présidence
Parallèlement aux efforts visant à doter le pays de statistiques précises, Tebboune a annoncé la création d’une inspection générale qui sera mise sous tutelle de la présidence de la République afin de contrôler l’activité des responsables.
Mettant l’accent sur l’importance du contrôle en matière de mise en œuvre des décisions, le chef de l’État a parlé de ministres et de walis dont il a été mis fin aux fonctions pour manquement à leurs obligations. À ce propos, le chef de l’Etat rappelle un fait saillant du temps où il était Premier ministre. Il a témoigné de ce qui s’apparente à une anecdote, déclarant qu’en 2017, il a été « viré » de son poste par qu’il allait instituer une inspection générale au niveau de la Primature. Par ailleurs, Tebboune dit ne « pas vouloir d’aucune allégeance » et que cette même allégeance « doit être plutôt prêtée à la Nation »
Ania Nch
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