L’ONG marocaine Transparency Maroc, déplore le ‘’ manque de progrès dans la lutte contre la corruption et en fait ‘’ adosser la responsabilité à l’Etat, la majorité et l’opposition parlementaire ».
A travers un communiqué rendu public, à seulement deux semaines du prochain scrutin législatif, l’ONG qui a pour but de lutter contre la corruption considère que « l’ensemble de la classe politique solidairement responsable de cet échec qui nous maintient éloignés de la construction de l’Etat de droit ».
Transparency Maroc accuse, « le refus de publier les résultats détaillés des scrutins antérieurs dans un délai raisonnable (qui en entache gravement la crédibilité) et l’attitude de tolérance à l’égard de l’utilisation massive de l’argent dans le processus électoral montrent l’absence de rupture avec le système de corruption existant ». Egalement, l’ONG regrette l’abandon de divers textes et projets législatifs « ni les termes de la Constitution, ni les engagements pris dans les programmes électoraux et le programme gouvernemental n’ont été concrétisés ce qui confirme la faible volonté de lutter contre ce fléau ».
Pour rappel, en 2014 le Royaume se classait à la 80e place du baromètre mondial de la corruption établi par Transparency International sur 175 pays.