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Wafa Beraichi, cheffe d’unité administrative à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), vient d’être licenciée pour accointances avec les services de renseignements marocains. Beraichi a fait l’objet d’une procédure disciplinaire interne qui a conduit à son licenciement, suite à la révélation du contrat entre l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et le collectif de journalistes Freedom Voices Network, ayant soutenu Forbidden Stories dans ses révélations au sujet de l’affaire Pegasus il y a plus d’un an.
Moins d’une semaine après, les autorités allemandes ont annoncé l’arrestation d’un ressortissant marocain soupçonné de travailler pour les services de Yassine Mansouri et d’être tout particulièrement chargé de surveiller les activistes du mouvement rifain, le Hirak, et les militants indépendantistes sahraouis.
Ces deux affaires arrivent à un moment où la commission d’enquête du Parlement Européen sur le scandale Pegasus demande un moratoire immédiat sur l’utilisation de ce genre de logiciels espions que le Maroc semble avoir utilisé à grande échelle. Selon Le Monde, le téléphone du président français Emmanuel Macron figurait sur une liste de cibles pour une surveillance potentielle. Les téléphones portables du Chef du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et ses ministres de la Défense et de l’Intérieur ont aussi été ciblés par le logiciel espion Pegasus.
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