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Les relations entre l’Algérie et certains pays, à l’image du Qatar ou de la Turquie, sont au beau fixe. Des investissements colossaux sont consentis par ces pays. L’on s’attend à ce que d’autres se joignent à un élan économique que les Algériens espèrent le plus important possible. Il faut dire que globalement, les échanges politiques entre l’Algérie et le reste du monde sont bonnes et, particulièrement avec Doha, avec lequel Alger ne laisse pas passer une occasion pour montrer l’excellence d’un partenariat qui s’inscrit sur le long terme et donne la nette impression que les deux pays ont convenu d’un agenda politique et économique qui ne colle pas aux enjeux actuels. On retiendra pour illustrer cet état de fait les fréquentes visites de l’Émir du Qatar en Algérie.
Force est de constater, en effet, qu’il n’existe pas entre ces deux pays une quelconque mésentente. D’ailleurs avec la crise actuelle où tous les producteurs de gaz sont sollicités, il n’est même pas question d’une prétendue guerre du gaz entre Alger et Doha. On retiendra, pour s’en convaincre, les deux gros contrats signés à Alger, en rapport avec l’extension du projet Bellara et la réalisation d’un gigantesque hôpital à Sidi Abdellah. En fait la qualité exceptionnelle des relations algéro-qatari peut être citée en exemple, mais cela n’empêche pas l’Algérie de nouer des partenariats tout aussi fructueux avec d’autres nations de part le monde.
Même si sur le plan politique, le positionnement sans nuances de l’Algérie par rapport à la cause palestinienne fait ressortir quelques divergences de vue dans l’approche que font certains pays amis avec l’Algérie, le densité des relations et la volonté politique de trouver des terrain d’entente n’ont jamais manqué dans la démarche de la diplomatie algérienne. Il faut souligner à ce propos qu’au moment où l’Algérie plaide la non ingérence dans les affaires internes des pays, d’autres, bien que partenaires de l’Algérie ont poussé à la guerre civile dans des pays arabes notamment et sont allés jusqu’à financer des campagnes militaires et afficher ouvertement leur soutien à des rébellions suspectes.
Mais, sans que l’Algérie ne cède rien sur ses principes, ses rapports avec le reste du monde sont restés cordiales et pourraient même être cités en exemple de non ingérence dans les affaires internes des pays. L’Algérie n’a jamais toléré le « droit d’ingérence » et tout le monde respecte la position d’Alger. Il faut savoir que l’excellence de ces relations vient principalement du respect que voue la communauté internationale à l’Algérie.
En un mot comme en mille, la doctrine algérienne en matière de politique internationale n’a pas changé. Elle a été affinée pour une meilleure rentabilisation économique.
Par Nabil G.
Ouest Tribune, 17/11/2022
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