Maroc Confidentiel

QatarGate : un espion marocain visé par l’enquête des autorités belges

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Dans l’affaire QatarGate, un espion marocain est au centre de l’enquête des autorités belges. C’est une figure de l’ombre qui joue un rôle de coordination dans le réseau de corruption qui s’étend du Qatar et du Maroc à l’Italie, la Pologne et la Belgique. Politico révèle même dans un rapport qu’il n’était pas inconnu des services secrets français et espagnols.

Il s’agit du Marocain Mohamed Bellahrach – un homme des services secrets du Maroc – avec le nom de code M118.

Il est particulièrement connu dans les services secrets européens pour des activités en Espagne et en France dans le passé – Il semble qu’il ait même coopéré avec les autorités françaises en matière de terrorisme. Ce qui confirme que tous les marocains qui coopéraient avec la sûreté européenne sont des agents doubles.

Dans QatarGate, il semble qu’il soit le lien d’ Antonio Panzeri avec les services secrets marocains.

Le Maroc est de plus en plus cité dans l’enquête. Comme pour le Qatar, le réseau s’est étendu à l’Italie et à la Belgique, mais aussi à la Pologne semble-t-il.

Alors qu’on considère qu’il peut aussi être la personne clé pour la grande question… le cours de l’argent et l’identification de tous les mouvements qui ont été effectués.

Toutes ces fuites médiatiques, principalement en provenance d’Italie et de Belgique, ont cependant créé une grande inquiétude pour les autorités belges. Le procureur craint que tous ces détails n’aident les avocats des accusés à trouver des failles dans le dossier. Le ministre de la Justice souligne que rien ne sera laissé au hasard, mais il y a un risque dû aux fuites. Une enquête pénale a été ouverte pour trouver d’où fuient toutes ces informations.

Relations de Panzeri avec le Maroc

Les enquêteurs se penchent maintenant sur la qualité des relations de Panzeri avec le Maroc. La demande d’extradition de la Belgique pour l’épouse et la fille de Panzeri, qui seraient également impliquées dans le scandale de corruption, fait référence à des « cadeaux » faits par Abderrahim Atmoun, ambassadeur du Maroc à Varsovie.

Pendant plusieurs années, Panzeri a partagé la présidence de la commission parlementaire mixte UE-Maroc avec Atmoun, un diplomate chevronné soucieux de promouvoir les intérêts du Maroc à Bruxelles. Mais on soupçonne désormais Atmoun de recevoir des ordres de Bellahrach, un officier de la DGED, les sevices d’espionnage de Rabat. Sous la surveillance de Bellahrach, Panzeri aurait scellé sa relation avec la DGED marocaine après avoir échoué à se faire réélire au Parlement en 2019.

Bellahrach pourrait également être la clé pour percer l’un des mystères de longue date du scandale du Qatar : la piste de l’argent. Une demande d’extradition belge révélée par POLITICO fait référence à un mystérieux personnage lié à une carte de crédit donnée aux proches de Panzeri – connu sous le nom de « le géant ». Les autorités essaient donc de voir si le dénommé « géant » est Bellahrach.

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