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L’Afrique classée par le Maroc selon ses positions sur le Sahara Occidental

NOTE PROSPECTIVE SUR LES RELATIONS AVEC L’AFRIQUE

Les relations avec l’Afrique est une priorité de la politique étrangère de notre pays.

Au cours de ces derniers mois notre pays a pu se positionner en tant qu’acteur important dans l’agenda africain, à la fois sur le plan bilatéral, sous régional et par rapport aux partenaires internationaux de l’Afrique.

SUR LE PLAN BILATERAL :

Les visites de Sa Majesté le Roi ont donné l’ossature de la nature du renforcement des relations bilatérales avec les principaux partenaires africains du Maroc.

La Commission de suivi des accords avec ces pays devra être renforcée afin d’en faire un instrument d’élaboration de stratégies adaptées visant à assoir ce partenariat sur des bases pérennes.

Le Burkina Faso, le Niger, le Togo, le Benin, le Tchad, la RDC, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Congo, les Comores et la RCA sont les pays qui devraient être concernés par cette perspective.

S’agissant du Mali, il conviendrait de poursuivre les diverses actions et initiatives engagées à l’occasion des visites royales en prenant en considération le retour en force de l’Algérie sur la scène malienne.

Il s’agit de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Cap Vert, du Liberia, de la Sierra Leone, de Sao Tomé et Principe, de Djibouti, de l’Erythrée, du Burundi, du Ghana, du Kenya, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles.

L’Afrique du Sud, du fait de son poids politique et économique au niveau continental et mondial et de l’influence déterminante qu’elle exerce dans sa sphère d’influence, est un pays incontournable avec lequel il est impératif d’envisager une amélioration des relations.

L’ouverture de canaux de dialogue politique tant avec l’Afrique du Sud qu’avec ces pays est indispensable.

SUR LE PLAN SOUS REGIONAL

Cette nécessité devient urgente du fait de la conclusion par l’Union Européenne des APE avec ces pays, accords destinés à remplacer la Convention de Lomé qui régissait les relations sur le plan commercial entre l’UE et les pays ACP.

Cette organisation, qui regroupe 24 pays africains dont la majorité appartient à la zone Saharo-Sahélienne, constitue le cheval de Troie de notre pays pour s’imposer dans la zone Saharo-Sahélienne et faire échec aux manœuvres de l’Algérie visant à exclure le Maroc des processus concernant cette zone stratégique.

Il est impératif de sauvegarder l’existence de cette organisation, de l’investir et d’en faire un instrument de renforcement du positionnement du Maroc sur toutes les thématiques intéressant le continent.

En raison de la situation prévalant en Libye, il serait souhaitable d’envisager la délocalisation au Maroc, à titre temporaire des services du Secrétariat Exécutif.

Il est également hautement souhaitable de fixer la date du prochain Sommet de l’organisation prévu de se tenir au Maroc avant la fin de l’année.

Cet espace pourrait être élargi aux Iles Canaries et aux Açores.

Au plan continental

L’Union Africaine tend à s’imposer de plus en plus comme le cadre exclusif de coopération interafricaine.

Cette organisation a en effet entrepris un large processus visant à placer sous son égide tous les processus d’intégration continentale.

C’est ainsi que toutes les Conférences ministérielles africaines sectorielles qui préexistaient à l’Union Africaine et auxquelles notre pays était membre seront à court terme concernées par cette stratégie.

L’Union Africaine vise également à s’imposer comme l’interlocuteur privilégié voire exclusif des acteurs internationaux dans le cadre des partenariats régionaux.

Cette problématique concerne les partenariats entre l’Afrique et les autres pays et régions du monde : Union Européenne/Afrique, Japon/Afrique, Chine/Afrique, France/Afrique, Etats Unis/Afrique, Corée/Afrique, Pays Arabes/Afrique, Amérique du Sud/Afrique, Turquie/Afrique, Inde/Afrique, Russie/Afrique, Thaïlande/Afrique, Vietnam/Afrique.

Le Maroc qui a réussi à imposer le «  format du Caire » dans la plupart de ces partenariats devrait entreprendre des démarches en vue d’assoir définitivement ce cadre en réponse au « format de Banjul » que l’Union africaine veut imposer pour exclure notre pays de ces exercices.

Cette situation oblige notre pays à définir une nouvelle stratégie à même de lui permettre de continuer à être un interlocuteur incontournable sur la scène africaine. C’est une nécessité vitale.

1er cercle en rouge, 2ème en vert, 3ème en jaune et 4ème en bleu

#Maroc #Sahara_Occidental #Union_Africaine #Afrique #RASD

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PROPOSITION DE PLAN D’ACTION

SUR LE PLAN BILATERAL :

Pays du 1er cercle : Sénégal, Guinée, RCI, Gabon plus Mali

*Réunions conjointes au niveau des Hauts Fonctionnaires des différents Départements

*Réunions conjointes des Hauts responsables des Départements des Affaires Etrangères

*Réunions conjointes des Organismes chargés des affaires économiques : Patronats, Chambres de Commerce, Organismes de promotion du commerce, Banques

Pays du 2e Cercle : Benin, Burkina, Cameroun, Cap Vert, RCA, Comores, Congo, RDC, Djibouti, Gambie, Guinée Bissau, RGE, Niger, Tchad, Togo.

PAYS DU 3e Cercle : Burundi, Erythrée, Ghana, Kenya, Liberia, Madagascar, Maurice, Sao Tome et Principe, Seychelles, Sierra Leone,

Maurice : Tourisme/Pêches/

Kenya : Tourisme/Transport aérien,

Seychelles : Tourisme

PAYS DU 4e Cercle : Angola, Ethiopie, Rwanda, Tanzanie

SUR LE PLAN SOUS REGIONAL

-Réunion à Rabat : Atelier sur Immigration et Développement

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