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La commission spéciale du Parlement européen sur l’ingérence étrangère se voit confier de nouvelles tâches et responsabilités à la suite d’allégations d’ingérence étrangère présumée et de corruption qui ont conduit à l’arrestation de l’ancienne vice-présidente du PE, Eva Kaili.
Mardi, les députés ont approuvé une mise à jour du titre et des responsabilités de la commission spéciale existante, qui avait tenu sa première réunion le 12 mai 2022.
Afin de protéger le PE des affaires de corruption telles que celles qui font actuellement l’objet d’une enquête, il sera désormais chargé d’identifier les lacunes des règles du Parlement en matière de transparence, d’intégrité, de responsabilité et de lutte contre la corruption. Il devra également proposer des mesures à moyen et long terme et émettre des recommandations de réformes.
Selon la décision approuvée par les députés, son travail devrait s’appuyer sur les résolutions du PE et les meilleures pratiques d’autres parlements et institutions, en étroite coopération avec la commission des affaires constitutionnelles et la commission des affaires étrangères, indique le texte de la décision.
La commission spéciale devrait maintenant présenter son rapport final axé sur ses nouvelles tâches pour adoption par les députés en plénière en juillet au plus tard.
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