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La réaction des médias & parlementaires du Maroc est un cas d’école. Au lieu d’enquêter sur les affaires d’espionnage, d’ingérence, de corruption d’élus étrangers, ils ânonnent les éléments de langage du régime sur l’absence de preuves et le fameux « complot international » .
Leur défense zélée de l’Etat marocain, quoiqu’il fasse, illustre parfaitement l’absence de contre-pouvoirs effectifs au Maroc. Quand on reprend chaque affaire une par une :
Pegasus : l’infection des smartphones d’activistes sahraouis et de journalistes & « opposants » marocains est avérée, tandis que les éléments techniques pointent vers Rabat. Ca ne mérite pas de s’y intéresser ?
Enquête judiciaire en cours sur le « MarocGate » : le principal suspect a tout déballé sur l’implication présumée de la DGED, avec des noms, des dates et des faits précis. Ca ne mérite pas de s’y intéresser ?
Barbouzeries bien documentées et procès entachés d’irrégularités contre des journalistes & activistes marocains : silence radio. Mais haro sur les « donneurs de leçon » étrangers qui les dénoncent…
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