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La stratégie européenne sur l’Ukraine, ainsi que sur la corruption dans les institutions européennes, est évoquée par le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, dans une interview à L’Opinion.
Selon Reynders, « en Ukraine, plus de vingt condamnations pour crimes de guerre ont déjà été prononcées. A la Cour pénale internationale (CPI), les premières décisions seront bientôt prises. Actuellement, nous sommes en mesure de juger les crimes de guerre commis pendant la guerre. C’est quelque chose qui se passe pour la première fois ».
Concernant le scandale du Qatargate, le commissaire parle d’un « rejet complet des comportements qui nuisent à toutes les institutions européennes » tout en notant que « vous pouvez avoir tous les mécanismes de transparence que vous voulez, mais personne ne répondra spontanément qu’il est corrompu et qu’il a reçu de l’argent liquide. Mais cette affaire est l’exemple que la justice indépendante fonctionne. Elle a été mise au jour grâce à la coopération de nombreux services de renseignement, dont les Français, puis grâce à l’enquête du parquet fédéral belge. »
Concernant la création d’un organe de « contrôle éthique » proposée par la Commission, le commissaire européen note notamment que « Bruxelles est, avec Washington, l’endroit où il y a le plus de lobbies au monde. Le contact avec eux n’est pas un problème en soi, le tout est de le faire savoir ».
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