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Dans un communiqué rendu public ce jeudi 23 février, la présidence française annonce que le président français Emmanuel Macron se rend la semaine prochaine au Gabon, en Angola, au Congo et il finira sa tournée en République démocratique du Congo.
Au Gabon comme en France, les gabonais se préparent à réserver un concert aux casseroles et une grève générales dans la quasi totalité des villes gabonaises pour exprimer leur refus de ce voyage et leur opposition au soutien indéfectible de Paris au président gabonais Ali Bongo, à quelques encablures de la tenue de la présidentielle dans ce pays de l’Ouest du continent africain, connu pour être l’un des pays aux avant-postes de la Françafrique, depuis le règne d’Omar Bongo, père de l’actuel homme fort de Libreville.
Un sit-in de protestation est déjà prévu ce vendredi 24 février, devant le Quai d’Orsay à Paris, suivi de concert de casseroles les 27 , 28 février durant 30 minutes et les 1er et 2 mars, jours de l’arrivée du locataire de l’Elysée au Gabon avec en plus une grève générale illustrant des villes mortes.
Cette opposition exprimée à l’égard de la visite d’Emmanuel Macron survient au moment ou le sentiment anti(français ne cesse d’augmenter, ayant comme résultat déjà, le retrait de la France du Mali, Burkina Faso et la RCA, sous la pression des gouvernements et populations de ces pays de la région du Sahel. D’ailleurs; il n’est pas exclu que le sentiment anti-français gagne les pays de l’Afrique de l’Ouest comme le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, en plus des pays comme la Guinée, le Tchad, le Niger et le Togo.
Dans une conjoncture géopolitique internationale annonciatrice d’un nouvel ordre mondial multipolaire, la France qui poursuit sa politique néocoloniale avec le maintien de la monnaie coloniale le CFA, et sa mainmise sur les richesses naturelles des pays africains, devra s’affronter au sursaut des africains désireux de se libérer du joug de l’ancien colonisateur.
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