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Les Européens chassent le Maroc dans un autre dilemme
Les problèmes du régime marocain du Makhzen avec ses « anciens » alliés européens semblent être sans fin. Après la condamnation du Parlement européen sur la question de la détention illégale de journalistes et la violation des droits de l’homme et de la liberté d’expression, ainsi que les scandales d’espionnage et de corruption politique, une nouvelle question sensible est apparue pour l’Occident, le Maroc recevant du gaz russe et le réexportant vers d’autres destinations, contrairement aux décisions qu’il a prises.
Le système occidental, mené par les États-Unis d’Amérique, est contre Moscou en raison de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine.
Dans ce contexte, des membres du Parlement européen ont demandé à la Commission européenne si elle disposait d’informations sur l’utilisation par la Russie des côtes nord du Royaume du Maroc pour décharger et distribuer les exportations de carburant russe à des tiers, ce qui, selon les auteurs de la question, est une tentative du régime du Makhzen de contourner les sanctions occidentales et européennes, en particulier contre la Russie.
Le régime marocain du Makhzen est l’un des régimes qui, après avoir joué la carte de la neutralité pendant une courte période, a annoncé son alignement sur les adversaires de la Russie en s’absentant des séances de vote consacrées à la discussion de l’imposition de sanctions à Moscou par les Nations Unies, avant de revenir et de reculer pour décider de rejoindre leurs rangs.
Selon les médias, des députés européens ont demandé à la Commission européenne d’ouvrir une enquête sur cette affaire, accusant le régime marocain d’être impliqué dans le contournement des sanctions occidentales, alors qu’il a rejoint les rangs des opposants à la Russie, et ceux qui posent la question n’hésitent pas à accuser également les autorités espagnoles de Ceuta de complicité, selon les informations fournies par Bloomberg, l’agence américaine spécialisée dans l’économie.
Selon les mêmes sources, le régime marocain importe plus de 40 % de ses besoins en carburant de Russie, profitant de ses bas prix, ce qui contredit les engagements de Rabat vis-à-vis des opposants russes en Europe et en Amérique, tout en confirmant qu’il est un partenaire de l’Occident et qu’il n’est plus dans la zone grise.
Cet incident montre que le Royaume du Makhzen marocain ne bénéficie plus de la protection dont il jouissait sous le toit du Parlement européen.
Les coutumes de bon voisinage et d’amitié n’ont plus de valeur ni de sens, en plus de son opportunisme excessif qui s’est incarné par l’abandon spectaculaire par le « Makhzen » de ses alliés européens en échange de tomber dans les bras des États-Unis d’Amérique et de l’entité sioniste, croyant que Washington sous l’ère de l’ancien président Donald Trump le paye.
Les relations du régime marocain avec ses « anciens » alliés européens n’ont pas atteint ce niveau de détérioration, sauf après que Rabat ait commis des erreurs impardonnables, telles que l’alliance avec l’entité sioniste pour espionner de hauts responsables européens dans le vieux continent, comme le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre Pedro Sanchez, l’ancien Premier ministre belge et actuel président du Conseil européen, Charles Michel, ainsi que des hauts fonctionnaires de gouvernements européens, des journalistes, des militants politiques et des droits de l’homme en Europe et au Maghreb, et le scandale de l’achat de représentants européens avec de l’argent pour les empêcher de prendre des décisions contraires aux intérêts marocains.
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