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Une association marocaine a prévenu que la précarité qui caractérise le secteur de l’éducation au Royaume du Maroc en raison notamment de l’embauche sur la base de contrats à durée déterminée (CDD), est en passe de s’élargir à d’autres secteurs d’activité.
Le Réseau Jonction pour la défense des droits des travailleurs marocains a prévenu dans un communiqué que l’oppression dont font l’objet les enseignants contractuels n’est qu’ »un prélude à la voie de la consécration du travail par contrats dans tous les services publics, c’est-à-dire le démantèlement des systèmes qui garantissent la stabilité du travail, et leur remplacement par d’autres formes de travail précaire ».
Dans le contexte, il exige « l’arrêt de la campagne répressive sous diverses formes, et l’abandon de toutes les poursuites judiciaires et sanctions administratives, ainsi que la campagne médiatique malveillante à l’encontre de cette catégorie d’enseignants ».
Le réseau affirme en outre que « tous les secteurs de la fonction publique sont visés par les formes de travail précaire et les techniques d’intensification de l’exploitation qui les accompagnent, d’où la nécessité de l’unité pour la défense du droit à la stabilité de l’emploi, au travail et à la vie décente ». Il appelle également à « la suppression du contrat et l’intégration des professeurs contractuels (qui se comptent par dizaines de milliers selon les données officielles) dans la fonction publique ».
En effet, selon la coordination les représentant, des centaines d’enseignants contractuels marocains sont privés de leurs salaires pour leur participation à des actions de protestation réclamant une réforme de leur statut professionnel. Depuis 2016, le Maroc embauche des dizaines de milliers d’enseignants sur la base de contrats à durée déterminée. Ces enseignants contractuels ont lancé depuis plus de 4 ans un mouvement de grève accompagné de manifestations souvent émaillées de violences policières.
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