Espagne: Nouvelles révélations concernant l’espionnage marocain

Tags : Sahara Occidental, Maroc, BFMTV, Maroc-Qatargate, Parlement Européen, corruption,

Après le scandale qui a ébranlé le parlement européen, puis BFMTV, et éventuellement d’autres institutions européennes, voilà encore que les coups tordus du Maroc révèlent une nouvelle facette, cette fois en Espagne.

Selon des révélations faites par le journal espagnole, El Confidencial, la fille du commissaire général à l’information au niveau de la police nationale espagnole a travaillé pendant des années pour la DGDE marocaine dirigée par Yassine El Mansouri.

La même source précise que Bárbara Barón, journaliste et fille d’un haut responsable de la police espagnole, a été recrutée par un certain Ahmed Charai, un des lieutenants de Yassine El Mansouri.

La mission de cette recrue espagnole était de faire partie des réseaux implantés en Espagne pour défendre les intérêts du Makhzen.

Les faits remontent, selon la même source, à la période allant de janvier 2012 à décembre 2017.

Selon les révélations du journal espagnole, le pot aux roses a été découverts suite à la découverte de messages WhatsApp échangés le 24 septembre 2017 entre l’ancien chef de l’Unité centrale d’appui opérationnel de la police nationale espagnole et l’ancien secrétaire d’État à la sécurité.


Les messages dévoilaient, selon le journal espagnole, qu’Ahmed Charai, payait la fille de l’ancien haut responsable de la police pour écrire des articles pour l’ Observateur marocain. Un journal, est-il expliqué, qui fait partie de Global Media Holding, un groupe de presse appartenant à Ahmed Charai.

La journaliste espagnole préparait pour Charai ses voyages en Espagne, notamment à Madrid, et l’a accompagné à certains rendez-vous avec des politiciens, des policiers, des hommes d’affaires, des directeurs de médias et des experts en communication.

Selon les détails révélés, Bárbara Barón intervenait dans un journal madrilène, favorables aux autorités marocaines,critiquait des opposants et le Front Polisario et surtout à faire l’éloge du roi du Maroc.

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