Dans son dernier rapport autour de la sécurité alimentaire, la Banque mondiale a placé le Maroc dans la liste des pays de «la zone rouge», qui connaissent une forte hausse des prix alimentaires, estimée entre 5 et 30%.
La même institution financière mondiale a mis en garde le Makhzen contre la persistance du taux d’inflation élevé, alors que l’inflation alimentaire dans le Royaume a connu un niveau record, passant de 4,3% en janvier 2022 à 14,4% en novembre dernier.
Plusieurs villes marocaines ont connu de grandes manifestations contre la vie chère et les prix élevés des matières premières et du carburant, en plus de la détérioration du pouvoir d’achat de la classe ouvrière.
Cette hausse a suscité de vives critiques à l’encontre du Premier ministre, Aziz Akhannouch, qui possède l’une des plus importantes sociétés de distribution de carburant au Maroc. Le royaume connaît des taux de pauvreté élevés, avec la détérioration des conditions de vie, au milieu du manque de confiance du citoyen marocain au gouvernement qui a échoué dans la résolution de multiples crises du pays.