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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est visée par une plainte pénale déposée par un citoyen belge devant le juge d’instruction de Liège. Il l’accuse de plusieurs infractions pénales liées à la gestion des contrats d’achat de vaccins anti-Covid avec les laboratoires pharmaceutiques, notamment Pfizer. Il lui reproche notamment de s’être arrogée le pouvoir de négocier au nom des 27 États membres sans avoir reçu de mandat, d’avoir communiqué de manière opaque et confidentielle avec le PDG de Pfizer par SMS, et d’avoir effacé ces messages.
Il estime que ces agissements ont porté préjudice aux finances publiques belges et à la confiance des citoyens dans les institutions européennes. C’est la première fois que la présidente de la Commission européenne est attaquée en justice à titre personnel pour son rôle dans l’affaire des vaccins anti-Covid.
Le plaignant est un lobbyiste professionnel accrédité auprès des institutions européennes, Frédéric Baldan, qui est assisté par une avocate parisienne, Me Diane Protat. Il a déposé sa plainte le 5 avril 2023.
Selon le plaignant, la présidente von der Leyen aurait fait preuve d’une grande imprudence en signant le troisième contrat avec Pfizer le 19 mai 2021, portant sur 1,8 milliard de doses de vaccin pour un montant de 35 milliards d’euros. Ce contrat aurait été largement surdimensionné par rapport aux besoins réels de l’Union européenne, qui a passé au total 11 contrats avec différents laboratoires. La Belgique se retrouve ainsi avec un surplus de 25,1 millions de doses de vaccin, dont près de la moitié provient de Pfizer. Ces doses excédentaires sont soit stockées, soit données aux pays en développement.
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