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Le projet de gazoduc Algérie-Nigeria risque d’échouer après le retrait d’investisseurs chinois. Les investisseurs avaient promis d’assurer 85 % du financement du projet. Le gouvernement a alors décidé d’injecter des fonds supplémentaires dans le projet pour faire face aux problèmes financiers.
La National Petroleum Company a récemment débloqué un milliard de dollars pour soutenir le projet gazier AKK reliant Abuja à l’Algérie. Le projet, qui devait à l’origine être pleinement opérationnel en mars, n’est plus qu’à 70 %.
Le coût de l’itinéraire est élevé, puisqu’il s’élève à plus de 2 milliards de dollars. Le projet connaît également des problèmes de sécurité le long de la frontière entre l’Algérie et le Nigéria, où des groupes terroristes sont actifs et ont menacé le projet. Cela a contribué à la décision des investisseurs chinois de se retirer du projet.
Fouad al-Kuhan, expert en énergie, estime que la zone frontalière entre l’Algérie et le Nigeria constitue un obstacle majeur pour le projet en raison des problèmes de sécurité qu’elle implique. Il pense que cela a affecté la confiance des investisseurs. Il voit néanmoins le potentiel du projet et n’exclut pas la possibilité qu’il ait un impact économique majeur sur les pays concernés.
En revanche, l’initiative gazière maroco-nigériane est un projet qui ne connaît pas de problèmes de financement et qui implique de nombreux partenaires internationaux différents. Au moins la moitié des 25 milliards de dollars nécessaires a déjà été obtenue.
Le projet est également plus sûr car il est partiellement immergé, ce qui le rend moins sujet aux problèmes de sécurité et aux menaces terroristes.
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