Topics : Algérie, exportations hors hydrocarbures, pétrole, gaz,
Par Riad Beladi
Agriculture : L’Algérie possède une gamme variée de produits agricoles, notamment le blé, l’orge, les dattes, les olives, les agrumes et les légumes. Ces produits pourraient être exportés vers d’autres pays, notamment dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Exploitation minière : l’Algérie est riche en ressources naturelles, notamment le minerai de fer, le zinc, le plomb, le cuivre et le phosphate. Ces minéraux pourraient être exportés vers d’autres pays pour être utilisés dans la fabrication et la construction.
Textiles : L’Algérie possède une industrie textile en pleine croissance qui pourrait être développée pour produire des vêtements et d’autres produits textiles destinés à l’exportation.
Tourisme : L’Algérie a plus que n’importe quel pays d’Afrique du Nord à offrir aux visiteurs. patrimoine culturel et beauté naturelle, y compris le désert du Sahara, les anciennes ruines romaines et le magnifique littoral méditerranéen. Le développement du secteur du tourisme pourrait être une source majeure de recettes en devises. Le problème c’est celui du pays le plus difficile à obtenir un visa. manque d’infrastructures., Pas assez de marketing. pas de RP, contrairement aux pays voisins les algériens ne voient pas les étrangers comme un portefeuille ambulant, c’est le contraire, les algériens sont très généreux et fiers et l’hospitalité est une nature chez eux. Au sommet, plus de 5 millions d’Algériens vivant à l’étranger s’ils reviennent au pays une fois par an avec 1 000 dollars qui ajouteraient un montant important aux revenus. Dans l’ensemble, l’Algérie peut atteindre 8 milliards de dollars de revenus du tourisme si les autorités jouaient les bonnes cartes.
Fabrication : L’Algérie a un secteur manufacturier en développement qui pourrait produire une gamme de produits destinés à l’exportation, notamment des machines, de l’électronique et des biens de consommation. Il est très bon marché à produire. population de 44 millions d’habitants avec 50% de moins de 40 ans une bonne éducation, la plupart de la population sont des diplômés universitaires . Obstacle : le dinar algérien est une monnaie subventionnée. cela signifie que lorsque le secteur privé importe des matières premières, ce ne serait pas leur vraie valeur. L’État perdra de l’argent si un producteur exporte
Les problèmes avec un dinar subventionné
Utilisation inefficace des ressources : lorsqu’une monnaie est subventionnée, cela crée un marché faussé dans lequel le prix de la monnaie ne reflète pas sa vraie valeur. Cela peut conduire à une utilisation inefficace des ressources car les entreprises et les particuliers peuvent prendre des décisions d’investissement basées sur le taux de change subventionné plutôt que sur la demande du marché.
Mauvaise affectation des ressources : La subvention du dinar peut également entraîner une mauvaise affectation des ressources, car les entreprises et les particuliers peuvent se concentrer sur des activités qui ne sont pas économiquement viables en l’absence de subvention.
Accroissement de la charge budgétaire : la subvention du dinar peut également peser lourdement sur les finances du gouvernement, car il devra fournir des fonds à la banque centrale pour maintenir la subvention. Cela peut détourner des ressources d’autres secteurs de l’économie qui nécessitent des investissements.
Investissement étranger limité : Le dinar subventionné peut également décourager les investissements étrangers en Algérie, car il crée un environnement commercial incertain et rend difficile pour les investisseurs d’évaluer avec précision le potentiel économique du pays.
L’Algérie atteindra 15 milliards de dollars de revenus hors pétrole et gaz si elle adopte les bonnes politiques et investissements dans les secteurs clés de l’économie. Voici quelques stratégies potentielles qui pourraient aider l’Algérie à atteindre cet objectif :
Diversifier l’économie : comme mentionné précédemment, l’économie algérienne dépend fortement du secteur de l’énergie, qui peut être volatil en raison des fluctuations des prix mondiaux du pétrole et du gaz. La diversification de l’économie dans d’autres secteurs, tels que l’agriculture, la fabrication, le tourisme et l’exploitation minière, peut créer de nouvelles sources de revenus et réduire la dépendance du pays vis-à-vis du secteur de l’énergie.
Améliorer l’environnement des affaires : L’Algérie pourrait attirer davantage d’investissements étrangers en améliorant l’environnement des affaires, notamment en réduisant la bureaucratie, en améliorant les infrastructures et en mettant en œuvre des politiques de protection des investisseurs étrangers.
Accroître le commerce avec d’autres pays : L’Algérie pourrait accroître ses exportations vers d’autres pays en promouvant ses secteurs non énergétiques, en améliorant les accords commerciaux et en réduisant les barrières commerciales.
Accroître la production nationale : l’Algérie pourrait accroître sa production nationale en investissant dans la recherche et le développement, en améliorant la disponibilité des financements pour les entreprises et en offrant une formation aux travailleurs.
Accroître l’efficacité du gouvernement : Le gouvernement pourrait améliorer son efficacité en réduisant la corruption, en rationalisant les services publics et en augmentant la transparence.
Dans l’ensemble, atteindre 15 milliards de dollars de revenus nécessitera un effort concerté du gouvernement algérien et du secteur privé pour diversifier l’économie, améliorer l’environnement des affaires, accroître les échanges et augmenter la production nationale.
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